Par : Delphine BAYA
Au Congo-Brazzaville, les avocats de l’opposant OKOMBI-SALISSA et les journalistes qui devraient couvrir leur conférence de presse, ont été tabassés par la police du fils d’Oyo, (M. SASSOU-NGUESSO). Les caméras, des micros et téléphones portables piétinés. C’est « la démocratie à la SASSOU-NGUESSO » que je dénommerai la « Oyocratie ». Même le Ministre de la Communication M. Thierry MOUNGALA a dénoncé les agissements des policiers Congolais. Si bien que les Avocats de Pointe-Noire, capitale économique ont décidé de faire grève pour dénoncer les agissements du pouvoir et des Policiers.
Je puis dire le Congo-Brazzaville se meurt, et personne pour venir à son chevet. Cette situation doit interpelée les Congolais pour qu’ils comptent d’abord sur eux-mêmes, et pas sur les autres.
En outre, les Congolais (es) souhaitent vivre librement chez eux, mais ils vivent sous le joug de la terreur, de la pauvreté totale, au même moment les dirigeants Congolais, leurs épouses, leurs maîtresses et leurs proches vivent dans un luxe insolent. La devise des dirigeants Congolais est ‘Manger, boire, dormir, construire des manoirs ».
Ma surprise est de constater qu’aucun pays démocratique, n’ose faire la moindre remarque à M. SASSOU, au contraire, les dirigeants des pays du Nord parlent de démocratie, pour les autres nations, quand il s’agit du Congo-Brazzaville, on dit aux « Congolais, c’est le moindre mal, circulez, vous êtes bien avec M. SASSOU ». Cette situation engendre un climat de frustration.
Je réagis car je suis attachée à des valeurs, bien que je ne brigue aucun mandat ou poste au Congo-Brazzaville. Intellectuelle et catholique, je refuse d’être complice du sort que M. SASSOU réserve à mes compatriotes. Lorsque nous étions jeunes, l’Union de la Jeunesse Socialiste Congolaise, UJSC, les parents, les aînés, et les prêtres au catéchisme, ou les pasteurs, nous apprenaient à ne pas jamais accepter l’innommable, à être prêts à mourir pour notre pays, à le chérir, à le servir et à l’aimer jusqu’à notre dernier souffle. Que fait-on de ces valeurs aujourd’hui ? Or les dirigeants du Congo-Brazzaville ont bradé le pays aux Chinois, aux Libanais, aux Malaisiens… aux mafieux… Le Congo-Brazzaville n’a plus d’âme. Les jeunes veulent s’enrichir très vite, et deviennent ainsi les griots du régime établi par M. SASSOU. On n’apprend plus aux jeunes à gagner la vie à la sueur de leur front. On leur apprend à se saouler, à danser, à être oisifs, à vivre de la corruption, et surtout à être des assistés. Il suffit de danser, d’être présents à un meeting ou d’applaudir le régime pour être millionnaire, voire milliardaire. Ceux et celles qui travaillent ne perçoivent pas leur salaire. Nos aîné (es), les retraités ne touchent plus leur pension.
On dénonce l’esclavage en Libye,et pourtant au Congo-Brazzaville, M. SASSOU et sa famille ont assujetti le peuple. Les Congolais sont devenus des esclaves et des exilés dans leur propre pays. La seule loi qui règne, c’est celle de la terreur et des sévices corporelles. Dès qu’on veut manifester, on est emprisonné ou exécuté. C’est ça la démocratie d’après M. SASSOU et sa bande.
Heureusement, certains religieux, comme Monseigneur PORTELLA, et femmes politiques comme Mme Claudine MUNARI ,osent dénoncer cette situation dans la presse internationale.
Lorsqu’on n’a pas d’arguments, on se permet d’accuser des innocents. C’est la politique des lettres de cachets, utilisée sous l’Ancien Régime, au XVIIIe siècle. MONTESQUIEU avait raison ,quand il disait que la concentration des pouvoirs entre les mains d’un seul individu est un danger. On le voit aujourd’hui au Congo-Brazzaville. Le Congo-Brazzaville est devenu la propriété du clan SASSOU.
Bonne fin d’après-midi et bon début de semaine !
Delphine BAYA
@BAYA , VALIDATION
Oui , notre pays est en état de coma .Seuls ceux qui lui ont sucé toute la sève , qui s’y sentent mieux ;;;;;;;;;;;;;;
CONGO- B _ENTRE LA POLICE LES ARMEES ET LE PEUPLE: VERS UN PACTE DE NON-INTERDICTION A MANIFESTER ! https://www.youtube.com/watch?v=z_PI6h8LDDk