5 février 1979, un monstre est né. Une escroquerie idéologique et imposture politique dans le registre du triptyque »manipulations, complots, violences ».
#POUR#MEMOIRE : 5 février 1979, un monstre est né. Une escroquerie idéologique et imposture politique dans le registre du triptyque »manipulations, complots, violences ».
Par Magloire Motoki
Guy Mafimba MOTOKI
Les non dits d’un coup d’Etat de palais du Colonel Denis Sassou Nguesso face à l’éthique de responsabilité affichée par le Général Yhomby Opango. Ethique de responsabilité : 5 février 1979, alternance politique, le Président Jacques Joachim YHOMBY OPANGO quitte le pouvoir sans un seul coup de feu ! 5 février 1979, nous sommes en pleine période monolithique. Système autoritaire par excellence, le CMP que dirige le Président Yhomby Opango est secoué par de grave dissensions politiques.
A la tête du Congo depuis presque deux ans, Yhomby Opango tente avec succès des réformes profondes sur des pans entiers de la vie politique et socio-économique. Rien n’est tabou. Le PCT organe dirigeant de l’Etat est secoué dans ses fondements. Les trois Co (co-responsabilité, codécision, cogestion) dispositif de mise en coupe réglée de l’Etat par le PCT, parti unique de l’époque, est désarticulé dans ses fondements par la volonté du Président Yhomby Opango. En d’autre terme, il suffisait d’être » camarade membre » avec un certificat primaire pour diriger le conseil d’administration d’une banque par exemple. L’ordre et la discipline règnent. La corruption et le concussion sont traitées de manière ostentatoire. L’immigration sauvage et prédatrice traitée etc. Les anciens s’en souviennent encore avec un brin de regret. Bref l’autorité de l’Etat est affirmée sans complaisance.
Vint février 1979, une fronde, une contradiction interne au PCT. Yhomby Opango est soupçonné d’incarner une »ligne droitière liquidationniste »; en réalité, certains caciques du PCT se voient perdre leur main mise sur les institutions étatiques, in fine des privilèges et des prébendes liés à leur appartenance au parti unique triomphant. Une faille est trouvée, Yhomby Opango n’est pas membre du Comité central du PCT. Une session extraordinaire du PCT est convoquée pour le 5 février 1979. Les partisans du Président Yhomby Opango, nombreux, sa garde prétorienne disciplinée et professionnelle sont en passe d’en découdre. Nous sommes à Poto Poto, jeune collégien, nous avons tremblé au vu du dispositif musclé qui a précédé cette journée du 5 février 1979.
L’histoire retiendra que avant et après le 5 février 1979, Yhomby Opango avait pris sur lui, la décision de laisser le pouvoir au lieu de faire couler le sang des congolais.
L’histoire retiendra que avant et après le 5 février, tout le folklore organisé par les dirigeants du PCT de l’époque, injurions, vilipendons la personne de Yhomby Opango avait pour seul objectif la prise du pouvoir dans une sorte d’escroquerie politique sans précédent. Oui, nous avons su de la bouche des dirigeants du PCT qu’ un Okapi, herbivore par définition pouvait se taper 10 kg de viande, un lit classique acquis dans une modeste enseigne de France (conforama) était la preuve d’un enrichissement, qu’une centaine de chaussures pour un Chef de l’Etat était antirévolutionnaire etc.
Autrement dit, une alternance pacifique est possible dans notre pays. Hier Jacques Joachim Yhomby Opango à fait preuve de responsabilité pour éviter à son peuple une déflagration, tout en conjuguons de façon admirable cette la pensée de Freeman Clarke lorsqu’il affirme : << « La différence entre le politicien et l’homme d’Etat est la suivante : le premier pense à la prochaine élection, le second à la prochaine génération. ». Oui, suis fier de Yhomby Opango qui a pensé ce jour 5 février 1979 à la prochaine génération.
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