Par SAMBA DIA NKOUMBI
Journée
sombre sur la commémoration de l’assassinat du capitaine Barthélemy KIKADIDI, est-il
un martyr ou un héros de la république.
En ce jour de commémoration, la résistance citoyenne patriotique congolaise va
tenter ‘éclairer l’éveil de conscience du souverain primaire qui est le peuple
congolais sur un des assassinats perpétrés par le système mafieux qui a
toujours gouverné le Congo par une série de mensonge, et qui a conduit le pays
dans la chaos actuel, en publiant l’article de propagande sur l’assassinat du
capitaine , abattu ce 13 février 1978 à 3 heures 30, qui en son temps avait été
publié dans le Quotidien National d’Information ” MWETI” , numéro 48 du
mercredi 15 février 1978 (Première année), les images sont tirées du Journal ”
ETUMBA ”, numéro 476 du 11 février 1978, 13e année Deuxième édition spécial
KIKADIDI le chef du commando du 18 mars a été abattu lundi
dernier
-Son élimination ne signifie pas la fin de la réaction
-Le démantèlement du réseau doit se poursuivre
Barthélemy KIKADIDI, homme de main de Massamba-Débat qui errait encore après
avoir donné la mort le 18 mars 1977 au Président Marien NGOUABI a été abattu le
lundi dernier vers 3 h 30 au domicile d’un chauffeur de taxi, le nommé KIFOUANI Daniel
Aussitôt la nouvelle connue, le corps de KIKADIDI, ainsi que
son complice KIFOUANI, aujourd’hui arrêté ont été presse tant nationale
qu’internationale pendant toute la matinée du lundi à la sécurité d’Etat.
L’arrestation de KIFOUANI et de tant d’autres permettra dans les prochains
jours à l’opinion nationale et internationale de se faire une fois de plus une
idée sur le vaste complot dont a été victime le Président du C C du Parti
Congolais du Travail .L’immortel Marien NGOUABI. Des rebondissements sont
attendus car le verdict prononcé dernièrement par la Cour Révolutionnaire
d”Exception ne signifie nullement la clôture du procès.
Les enquêtes qui se poursuivent depuis, pourraient déboucher dans les
prochaines semaines à la reprise des audiences de la Cour Révolutionnaire.
KIKADIDI ÉTAIT SUIVI
Depuis le 18 mars 1977, KIKADIDI a passé sa vie entre le
Congo et certains pays..Le Général de brigade Joachim YHOMBI OPANGO, dans une
interview accordée à la ”Voix du Zaïre” lundi l’a souligné.En effet depuis
cette date, nos services de sécurité suivaient tous les déplacements de celui
qui dirigea le commando ayant assassiné le Président Marien NGOUABI. Dans ses
déplacements KIKADIDI a bénéficié de l’aide et de l’assistance d’un pays
d’Europe occidental qui du reste est devenu le bastion de la réaction congolaise
et où se trouvent les criminels comme André HOMBESSA, MATSIKA, BINDI et autres.
Au plan national, la réaction qui doit être de plus en plus traquée, a eu à
apporter toute son assistance à KIKADIDI qui voulait une fois de plus frapper
la révolution. KIFOUANI Daniel, un élément de la réaction n’a pas seulement
prêté aide et assistance au fugitif en l’hébergeant, mais il a dû également
joué le rôle d’agent de liaison entre KIKADIDI et les autres complices qui ne
couriront plus longtemps..
L’élimination de KIKADIDI peut être un motif un motif de satisfaction pour les révolutionnaires congolais, elle ne signifie pas la fin de la réaction. Le Général Joachim YHOMBY-OPANGO l’a reconnu devant les journalistes zaïrois .La vigilance doit donc se poursuivre partout pour faire face à la réaction et à l’impérialisme.
L’HOMME QUI A HÉBERGÉ KIKADIDI
Âgé de 41 ans KIFOUANI Daniel est devenu chauffeur de taxi,
après avoir exercé la profession de vendeur à l’ex-Socofra.
Marié et père de quatre enfants, KIFOUANI a d’abord vécu à Bacongo au 78 de la
rue Archambault, avant d’élire domicile dans le quartier Sita dia Tsiolo à
Makélékelé , aux environs de la rivière Djoué. Il menait une vie de moine nous
ont dit quelques voisins. Ses relations avec les gens du quartier se limitaient
aux salutations. C’était l’homme qu’on ne pouvait soupçonner Son appartenance à
une secte ne faisait pas de doute et il suffisait de lire sur le capot de son
taxi cette phrase: ” Celui qui vient bientôt, Jésus” pour s’en convaincre. Les
différents documents retrouvés à son domicile le confirment également.
UN QUARTIER D ’ÉLECTION POUR LES FUGITIFS
Le quartier Sita -dia-Tsiolo semble être le terrain
d’élection pour des auteurs des crimes contre la révolution.En 1970, c’est là
que fut abattu l’ex-Capitaine KIYINDOU un des fugitifs du groupe KINGANGA qui y
avait trouvé refuge. Situé près du ravin de Makélékélé , ce quartier donne
l’aspect d’être isolé du reste de la ville .Les habitants bénéficient d’une
tranquillité exceptionnelle n’ont aucun bar dancing . ”A 18heures, ont affirmé
certains habitants du coin, chacun est presque chez soi” .Les fréquentations
nocturnes entre voisins sont rares
Et apparemment on ne sait ce qui se passe chez l’autre. La villa KIFOUANI était
le lieu tout indiqué pour héberger un fugitif du genre KIKADIDI. Les ouvertures
en vitres épaisses n’offraient aucune possibilité de voir ce qui se passait de
l’intérieur de la maison
Derrière une petite cour surmontée d’un haut mur empêchait
tout contact avec les voisins .On a l’impression que les habitants de ce
quartier ne se connaissent pas
Le comité de quartier devrait donc remplir son rôle qui est aussi celui de
contrôler tout nouveau venu.La vigilance elle aussi devrait être renforcée
comme l’exige la direction politique
De l’évocation de cette épisode noire de l’histoire de la république à la conférence nationale souveraine , treize ans après les faits par Jacques OKOKO ancien commissaire du gouvernement au procès des mois de janvier-février 1978 le docteur KOUKA BEMBA
https://youtu.be/4sROFbUScfE
https://youtu.be/I7FJgaVX1gU
Prochainement nous publierons les allocutions de Messieurs Mayouma et Kifouani
, les deux citoyens qui avaient hébergé l’ex-capitaine dans sa cabale ainsi que
les actes de la Conférence Nationale Souveraine relatifs à la commission
assassinat et aussi certains procès-verbaux des séances tenues en commission
SAMBA DIA NKOUMBI
(Français) Commentaires récents