ASSOCIATION LOI 1901, Politique

LA CONCERTATION DE MADINGOU : Un déclic pour une NOUVELLE OPPOSITION

LA CONCERTATION DE MADINGOU : Un déclic pour une NOUVELLE OPPOSITION

Par :

Fédération de France UDH-YUKI

A MADINGOU, y sont allés les partis politiques de l’opposition, de la majorité présidentielle et le pouvoir de Brazzaville. Il sied de rappeler d’emblée que cette messe avait pour objectif principal la mise à plat des Conditions permissives de l’organisation de l’ élection présidentielle de Mars 2021, de façon à éviter la contestation des résultats.
Nous connaissons désormais les conclusions de cette concertation l’issu de la conférence de presse conjointe des partis politiques de l’opposition congolaise le 30 Novembre 2020 au siège de l’UPADS. La posture prise au cours de cette cérémonie par les leaders politiques est celle de se présenter comme une force de propositions alternatives fondée sur le Consensus. C’est une position que mettent en avant les ténors de l’opposition dite républicaine dont les figures de proue sont Pascal TSATY MABIALA, patron de l’U.PA.D.S et Guy Brice Parfait KOLELAS de l’UDH-YUKI, au travers le concept du COMPROMIS POLITIQUE HISTORIQUE. Ici, la majorité est restée statique dans sa zone de confort. Pour que cela soit fécond, marche, il faut nécessairement la rencontre de deux volontés sur l’essentiel.
Au regard de la conférence de presse du 30 Novembre dernier 2020, il se dégage le sentiment d’une opposition en recomposition avec pour objectif l’organisation des élections libres et transparentes et non contestables au Congo-Brazzaville. Mais aussi, parvenir à conduire toute l’Opposition Nationale Congolaise vers l’alternance, avec pragmatisme, dans un esprit de realpolitik. En fait, à la place de positions irréductibles, il vaudrait mieux opter pour une attitude de responsabilité face aux enjeux colossaux participant au choix de l’Homme et de sa Vision, devant conduire prochainement , les destinés du pays.
Nous comprenons aisément le « coup de gueule » poussé par le Président Pascal TSATSY MABIALA dont les efforts de conciliation dans la forme et dans le fond rencontraient l’incompréhension manifeste des irréductibles de l’autre bord. Était-ce fait à dessein ? Surement ! Car il semblait redouter que MADINGOU FORMALISA ET TRANSFORMA LA DONNE, c-à-d briser le STATUT QUO. Cette obstruction n’était donc pas un hasard. Elle répondait aux éléments suivants : l’exigence de clarté, de sérieux et d’équité pour tous les compétiteurs aux présidentielles,
elle voulait éviter l’attribution de façon paritaire des fonctions dans les instances de la gouvernance électorale, aux représentants de tous las candidats,
l’obtention d’un consensus sur la parité dans les organes internes, dans le nombre de représentants et dans les textes devrait tout régir,
Cependant, le constat d’échec total comme tendent à le caricaturer un pan d’acteurs politiques peut se révéler comme une pure aberration. La concertation politique de Madingou a permis un véritable déclic de cette opposition qui semblait dispersée et inconciliable. Nous pouvons bien le constater, elle demeure ouverte et s’est élargie aux autres, comme Madame Claudine MUNARI du MUST. Les autres partis avec leurs N° 2
Madingou avait pour mission de rassembler les partis politiques, à échanger, à prendre langue et à créer des passerelles dans le but de ne plus s’ignorer. Chose qui fût faite.
L’idée est que toute rencontre entre deux leaders fussent-ils de la majorité ou de l’opposition, ne doit plus être un signe ipso facto de ralliement de l’un à la thèse de l’autre, mais la recherche d’un consensus sur l’essentiel, au nom de l’intérêt supérieur de la Nation en construction.
Aussi, le déroulement des travaux supposait la convergence dans la forme comme dans le fond sur les sujets saillants.
Avancées, statut quo ou reculades ? Qui saurait le dire en réalité! car le futur proche peut encore faire mentir les sondeurs et analystes en les prenant à contre-pied. De ce moment fort des retrouvailles de Madingou, en sont sortis ce qui suit : Pas de consensus sur la question de l’organisation du recensement administratif spécial.
Consensus obtenu sur le fait que le délégué de chaque candidat pourra désormais avoir le procès-verbal de compilation issu de la CONEL. Les procès-verbaux de la CONEL seront après compilation , affichés devant les bureaux de la CONEL.
Avancées obtenues : pour la transparence du processus de validation des résultats, sur l’obligation faite au gouvernement de continuer et de parfaire le recensement technique et administratif de la population et de l’habitat, gage de l’établissement définitif d’un fichier électoral fiable.
Le PLUS, est qu’à l’issu de la Concertation de Madingou, s’est crée un nouveau bloc de l’opposition, défenseur des intérêts de l’opposition globale, avec une nouvelle dynamique et de nouveaux acteurs qui sont : Le Premier secrétaire de l’UPADS, l’Honorable TSATSY MABIALA, le Président National de l’UDH-YUKI, l’Honorable Guy Brice Parfait KOLELAS, de Madame Claudine MUNARI, Président du MUST.
Ces leaders politiques se veulent d’une victoire dorénavant sortie des urnes de façon incontestable et non au bout du fusil. Le peuple leur souhaite à demeurer solides et unis face aux futures batailles.
A présent, la balle est dans le camp du Président de la République, qui devra tirer toutes les conséquences de cette concertation Politique de Madingou où le consensus espéré ne s’est pas opéré. Aussi à ce stade, rien ne permet d’imaginer que les conditions d’organisation des élections apaisées et incontestables seront permissibles .
Pour la Cellule de Communication UDH-YUKI,
La Fédération de France

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