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La Saga MIKOLO-MBOULOUKOUE , une tempête dans un verre d’eau.

La Saga MIKOLO-MBOULOUKOUE , une tempête dans un verre d’eau.

Jean-Claude BERI, communicant, activiste et libre penseur – Lyon

Par  Jean-Claude BERI

Les années à venir doivent nous amener à concilier le meilleur de nous-même, à préserver notre dignité et notre souveraineté avec les obligations découlant de notre participation lucide et réfléchie à la reconstruction de notre démocratie. Il nous faut « préparer l’avenir et repenser le modèle de gouvernance pour faire face à l’émergence de nouvelles compétences » JCB

Il n’est ni dans notre intention ni dans nos intérêts de diligenter des excursions punitives ou révolutionnaires pour se faire entendre lorsque la raison est de notre côté. De même, nous récusons l’idée de designer des boucs émissaires sous prétexte qu’ils ont une même coloration originelle que le clan au pouvoir pour en faire tous des coupables. C’est une erreur, un jugement étriqué et injustifié. Le frère du Nord est parfois moins desservi que le frère du Sud qui se fait passer pour une victime à la bouche pleine d’or. C’est le système Sassou qu’il faut combattre.

On ne redressera le Congo qu’en rassemblant tous les congolais derrière les valeurs de la République. Nous pensons que la meilleure paix n’est pas celle qu’on vous impose mais celle qui est suggérée et acquise dans une discussion sincèrement concertée.

Restons lucides mais conservons l’optimisme qui est un choix. Le choix du changement, de la reconstruction du pays, de la concrétisation des projets de développement durable et surtout d’une justice sociale et équitable pour tous.

Denis SASSOU NGUESSO se considère comme un monarque indéboulonnable. Ainsi, il lui semble naturel en ce mois de mars tristement célèbre de célébrer,   en grande pompe,  une messe en l’honneur de sa fille disparue que de prendre du temps pour honorer le Président MARIEN NGOUABI, celui qui a bâtit l’outil politique qui a fait d’eux des hommes “ riches”.  Puisque c’est le PCT qui est utilisé pour asseoir une gouvernance en déclin  en  décalage avec les idéaux de son fondateur. 

En un peu moins de vingt-quatre ans, il parvint à se faire haïr de tout un peuple. Sa gouvernance est un film d’horreur ou se joue les scènes d’échec , d’impunité , de pillage, d assassinat et de privation des droits. Même les membres de sa famille et autres affilés qui menacerait , même pacifiquement,  son pouvoir sont très vite rappelé à l ‘ordre soit par des petites phrases vénéneuses telles que « Cette tête tombera dès que je l’ordonnerai ». C ‘est le cas des Messieurs Jean Marie Michel MOKOKO et André OKOMBI SALISSA,  soit par des assassinats “inexpliqués comme ADOUA, MOTANDO et autres.

Peut être une image de 2 personnes, personnes assises et intérieur

Ceci pour dire qu’aucun membre du gouvernement ne peut s’adonner a des vastes opérations de détournement sans que la hiérarchie PCT ne soit au courant. C’est un système mafieux qui obéit a des règles dictées par le parrain. MIKOLO et MBOULOUKOUE sont deux fusibles d’un même compteur électrique. Les agitations actuelles ne sont que de la distraction politique. Une eniéme manipulation pour dévier les regards du peuple sur les gros poissons. Les coupables de ce détournement ne méritent aucune excuse de la part du peuple souverain Seulement posons nous les bonne questions  Pourquoi FIGA et MIKOLO, pas Denis Christel SASSOU NGUESSO et la SNCP ?  Le PCT aurait lâché MIKOLO pour encenser un plus grand prédateur économique nommé Denis Christel SASSOU NGUESSO ?  Ceux qui ne veulent pas aller loin dans la réflexion ont vite trouvé le raccourcis en associant MIKOLO à l’ethnie BEMBE, ceci pour se dédouaner de  la casse du siècle commise par le clan MBOCHIS d’OYO. La vérité est ailleurs.

 

La raison du silence coupable des institutions

Le silence coupable des institutions face au feuilleton FIGA en dit long sur l’étendu des responsabilités des uns et des autres dans le système de corruption érigé au sommet de l’État par la gouvernance PCT. Pire,  c’est un avec de culpabilité collectif.

La série des preuves embarrassantes inondant la toile mettent à mal la démocratie. L’attitude critiquable des dépositaires de l’autorité publique n’est que le prolongement de la mauvaise gouvernance instauré au sommet de l’État par SASSOU lui même. Il s’agit d’une énième dénonciation de scandales financiers au sein de ce même gouvernement.

Pour une énième fois le gouvernement fait parler d’elle dans le mauvais sens. Des fonds à hauteur de plusieurs milliards sortis des caisses de la FIGA avec en principe pour destination les PME et les artisans auraient pris une autre direction. Depuis que l’affaire est à la portée du public via la presse et les réseaux sociaux, c’est le silence du côté du premier ministre Collinet MAKOSSO. De nombreux médias ( sur les réseaux sociaux) qui ont tenté de le joindre pour l’amener à s’expliquer n’ont eu de suite favorable. Ceci explique cela.

Si ces faits décriés se seraient déroulés sans le consentement express de la hiérarchie clanique PCT en place,  la SAGA MIKOLO-MBOULOUKOUE aurait pris fin  depuis longtemps.

Au delà de l’affaire qui fait actuellement couler de salive, d’autres avaient déjà été au centre de toutes les attentions. Il s’agissait du scandaleux détournement des 14.000.000.000 de fr CFA des générations futures. Les coupables sont clairement identifiés ( Denis SASSOU NGUESSO, Christel SASSOU , Gilbert ONDONGO, Jean Jacques BOUYA et Jean BRUNO ITOUA).

Si les faits de vols de deniers publics seraient établis et logiquement justifiant une ouverture d’enquête et éventuellement des interpellations pour “détournement” des deniers publics. La justice doit sévir. La justice n a ni ethnie , ni couleur.  Le pillage au sommet de l’État est devenu un sport national ou l’équipe nationale est composée des filles et fils , des nièces et neveux, des maitresses et autres picoreurs de surface. Ce qui amène davantage à croire à une complicité en bande organisée. Et cerise sur le gâteau,   c’est le refus de ses dirigeants corrompus de s’expliquer.

Mais aux regards de plusieurs observateurs, ce n’est pas une raison de rester bouche cousue face à une situation aussi scandaleuse que celle qui secoue actuellement l’institution FIGA. Ces pratiques néfastes pour l’économie du pays sont devenues courantes. En cause, l’impunité totale vis-à-vis des auteurs. Alors que les conséquences continuent à mettre le pays en mal, elles divisent et dégradent la république. Le gouvernement s’expliquera t-elle cette fois? La question reste pour le moment posée.

Cette affaire est « une tempête sous un crane ». « c’est-à-dire que c’est une tempête dans un verre d’eau. Et pour beaucoup d’observateurs, c’est une tempête sous un crâne. Pour faire simple le PCT ne peut pas d’auto-censurer pour un système corrupteur  qu’il a lui même mis en place pour gouverner avec arrogance et autorité pour piller sans sourciller . Au pire on trouvera un autre fusible a sacrifier pour calmer les passions.

Tous les congolais savent qui maintient à flot ce système nuisible. C’est le système PCT qui cautionne ces vols , pillages et détournements. Vouloir détourner l’attention sur l ‘ethnie BEMBE c’est faire preuve d’une cécité politique criarde. C’est une méconnaissance de la manipulation PCT

Nous le disions depuis fort longtemps que ce gouvernement n’est pas pour le salut de la république mais pour la pérennisation d’un pouvoir clanique. Les masques sont tombés ! Nous sommes bien entrés dans la phase d’exécution de l’opération SASSOU-NGUESSO prépare SASSOU NGUESSO. Le peuple doit savoir que ce clan est pourri par la tête. Pendant que le clan SASSOU déroule son plan machiavélique la pérennisation d’un pouvoir maléfique certains congolais se livrent a des querelles de chapelles inutiles Bon sang !! Réveillez vous la nation est en danger !!!!! Aujourd’hui tous les NGUESSO marchent sur la tête des congolais. Ils humilient, pillent , s’autoproclament , directeurs , députés, chef d’entreprises …..

Congolais, sachez-le que ce système PCT est pourri. Il n’a raison que sur un seul point, il ne donne aucune importance au peuple qui souffre. Pour ce système pourri le peuple n’existe pas, il n’a pas le droit à la parole.

Vous pouvez tuer dix congolais mais vous n’arriverez jamais à soumettre 5 millions de congolais à avaliser votre projet macabre de léguer notre Congo à un membre de ce clan des sangsues incendiaires. Il y a un temps pour chaque chose.

 

Jean-Claude BERI

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