LÉGISLATIVES CONGOLAISES : DU COUBERTINISME ÉLECTORAL À LA MÉDIOCRITÉ ET LA PERVERSION EXHIBÉES
Par: Felix BANKOUNDA-MPELE
FELIX BANKOUNDA MPELE Enseignant-Chercheur, Juriste et Politologue, consultant, Constitutionnaliste Limoges – France Enseignant-Chercheur, Juriste et Politologue, consultant, Constitutionnaliste Limoges – France
Des précédentes législatives congolaises de l’été 2017, nous avions consacré une réflexion intitulée : « Congo : au paroxysme du coubertinisme électoral »https://blogs.mediapart.fr/…/congo-au-paroxysme-du….
Cela, par le biais d’un cocktail de stratagèmes, rivalisant entre eux d’obscénité, mis en place par le pouvoir despotique pour se pérenniser au pouvoir. Ces stratagèmes, autour d’une dizaine, vont de l’apartheid territorial et éthnique à l’ineptocratie, en passant par une assiette électorale élastique, le décompte électoral monopolisé, le cens électoral, l’abstention exploitée, la corruption ouverte à souhait et quasi officialisée, l’entretien des dynasties autocratiques, une opposition choisie voire créée de toutes pièces et donc entretenue, la Commission électorale dite indépendante et la juridiction constitutionnelle, authentiques ‘garçons de course’ du pouvoir comme elles l’ont brillamment démontré déjà lors des présidentielles de 2016 et 2021 notamment, mais aussi lors du changement de la Constitution en automne 2015 où, pour sauver le soldat Sassou Nguesso, ladite juridiction constitutionnelle était allée jusqu’à se faire euthanasier ! Etranglant au passage le semblant de droit constitutionnel qui y restait !
Autant de mécanismes ici rappelés, qui expliquent pourquoi, depuis quatre présidentielles et quatre législatives, Sassou Nguesso, réinstallé criminellement au pouvoir par des forces armées et financières étrangères sous l’instigation de la France de Jacques Chirac en octobre 1997, est toujours ‘élu’ au premier tour, ainsi que son éternelle ‘chambre introuvable’.
S’explique ainsi la longévité au pouvoir de Sassou Nguesso, qui va tout de même, tout compte fait, vers ses quarante ans d’exercice du pouvoir, ponctués de temps en temps de séquences de crimes massifs, de la corruption et du pillage dégoulinants.
À moins d’une semaine, le 10 juillet précisément, des prochaines législatives, le constat est clair a priori : outre le maintien de ces techniques du coubertinisme électoral évidemment, l’on s’enfonce un peu plus dans la médiocrité et les perversions politiques exhibées.
C’est de cela dont il est fait état dans cette interview.
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