SASSOU serait en danger contre son Clan.

Jean-Claude BERI
Il est temps que le peuple congolais sorte de sa somnolence, car “le prochain coup d’État des NGUESSO a déjà commencé ” Sur notre site nous avions signé plusieurs articles alertant sur le risque d’événements macabres et tout à fait hors normes en cours. Le plan exécutoire de ces événements est déjà en cours depuis l’assassinat de Guy Brice Parfait KOLELAS, bien même avant.
Si la révolution congolaise, dont on célébrera le soixantième anniversaire dans trois mois, s’est en réalité déroulée sur plusieurs mois, elle s’est cristallisé sur les 13, 14,15 août baptisés les trois glorieuses. Sous ses airs paisibles, calmes et sereins, le palais de MPILA vit un tourbillon de tensions internes qui font froid au dos. Depuis sa dernière réélection (mars 2021) la tension à monter d’un cran Sassou a menti a tout le monde et vit désormais comme un tigre en cage attendant sa sentence.
C’est un secret de polichinelle : tout le monde sait que l’ambiance festive qu’affichent les écuries du clan n’est que de façade. Plusieurs scénarios de coup d’état seraient sur la table des différents chefs d’écuries. Plusieurs scénarios de coup d’état seraient sur la table des différents chefs d’écuries. Tout ceci dans un contexte de crise économique et sociale généralisée, de faillite des institutions et de faillite de l’État. Il y a donc une situation explosive, due d’abord à la lassitude des prétendants et du peuple qui ne veulent plus rester inactifs devant tant désarroi et d’impunité.
Denis SASSOU NGUESSO se retrouve lui-même dans ses propres stratégies de babouzarde qu’il a toujours affectionné. Denis Christel SASSOU conscient de son isolement et du manque d’adhésion à sa volonté de succession, serait prêt à tout même à sacrifier son père si on lui fait une offre alléchante. A cela, il doit d’abord faire face à l’armée qui reste la priorité de SASSOU.
L’hypothèse de WAGNER serait momentanément mise entre parenthèses, mais pas abandonnée totalement. Il serait rapproché de plus en plus du Rwanda qui s’active sur le terrain.
Depuis son entrée au gouvernement Denis Christel SASSOU NGUESSO active ses réseaux militaires composés en majorité de ressortissant de la RDC dont beaucoup ont bénéficié d’’une longue formation en mercenariat en Israël. Des rencontres nocturnes avec ce groupuscule de militaires sont maintes fois observées et signalées. D’autres rencontres tout aussi secrètes ont été signalés récemment a KIGALI. Ces contacts n’augurent rien de bon surtout avec la crispation et le rejet de certains Officiers de l’armée. Il est évident que l’armée reste entièrement du côté de SASSOU père.
Comme nous l’avons précédemment écrit ici
“Denis Christel se voit encercler par les hommes à son père sur qui se renforce la cohésion et l’unité des commandements des Forces armées congolaises S’il arrivait que l’armée se désolidarise de SASSOU père, Christel Denis SASSOU ne serait pas épargné non plus D’où la montée de tension au sein des troupes rassemblées autour de Denis Christel SASSOU NGUESSO qui voit ses adversaires renforcés leurs positions Comme SASSOU NGUESSO refuse de se faire HARA KIRI certains officiers de l’armée nous ont confié « « Aujourd’hui, nous vivons côte à côte. Nous craignons que demain, on vive face à face, car nos partenaires changent très vite de fusil d’épaule. » (1)
Ce dramatique constat est partagé par beaucoup de soldats, toute tendance confondue, qui ouvrent les yeux sur la perdition de la nation congolaise. Trente-sept années de politique SASSOUISTE ont rendu tabou tout lien d’enracinement et de rapport charnel des Congolais avec leur pays, son histoire, ses traditions, et ce qui le caractérise. Parler des valeurs de la République, de ses principes, de la laïcité, d’unité et garant de la nation sont finalement autant de moyens de tourner autour du pot pour ne pas avoir à parler de ce qui est réellement essentiel : la République qui est attaquée, blessée, dépouillée dans ce qu’elle a de plus chère, c’est-à-dire son espace civilisationnel : Le clan MBOCHI D’OYO (à ne pas mélanger avec tous les MBOCHIS) est la pire des choses qui soit arrivée à la nation congolaise.
Seulement Denis Christel SASSOU NGUESSO n’est pas le seul prétendant. Un moment annoncé en déclin, Jean Dominique OKEMBA a pu reconstituer ses forces et ses alliés seraient prêt à en découdre. Il vient de prouver a CHRISTEL qu’il n’est pas un loup édenté. Les forces qui se forment à OBOUYA seraient sous le Commandement de Jean François NDENGUET, or qui dit NDENGUET dit OKEMBA. Une source policière nous a confié “ Il laisse son fils faire entrer des mercenaires, des Rwandais, et créer des bases secrètes de formations, nous aussi, nous sommes avertis et nous nous preparons” Préparer à quoi
Si le mensonge de SASSOU a fonctionné un temps, causant la mort de ses anciens alliés ( TSOUROU, ADOUA, MOTANDO….), elle peine a fonctionner aujourd’hui. SASSOU a menti a son fils Christel, SASSOU a menti a OKEMBA, SASSOU a menti a BOUYA, SASSOU a menti EDGAR et SASSOU a menti au peuple. La grande crainte pour ce clan est que SASSOU meurt sans désigné un successeur. Comment il en serait autrement puisque SASSOU NGUESSO est l’homme le plus mal entouré. Quelque chose semble cassé dans la machine SASSOU. Lui dont le machiavélisme paraissait gommer toutes les faiblesses commet désormais des erreurs grossières. C’est une montagne qui se dresse désormais devant lui pour assurer sa survie.
A mon sens étroit, le prochain coup d’état pour remettre le pouvoir entre les mains de Denis Christel SASSOU sera encore plus violent et meurtrier. Dans les grandes villes (Brazzaville et Pointe-Noire), la guérilla armée est déjà en action. Des jeunes des villes subissent devant le regard ébahi des forces (quelles forces ?) du désordre et d’une police qui laisse s’étendre la chienlit. Qui favorise cette insécurité ? Qui a laissé se développer les territoires perdus de la République ? Ne serait-il pas là une déclinaison ultime d’un corporatisme clanique qui considère l’assimilation coercitive comme une méthode de gouvernance démocratique ?
La convergence du désordre et de la chienlit est minutieusement planifiée pour détourner les peuples du vrai danger qui les guettent. Vous pouvez pécher, cultiver, mais vous ne pourrez pas exploiter le fruit de vos efforts quotidiens. Tout est cadenassé conçu de sorte que la LIKOUALA demeure enclavée et hors réseaux. Ce n’est pas la faute au dérèglement climatique, c’est une politique bien pensée de privation, soumission et d’appauvrissement pour rendre dociles les peuples debout.
Jean-Claude BERI
Ce qui se trame dans la police est juste la partie cachée de l’iceberg.
Denis Christel SASSOU NGUESSO, une succession contestée et qui divise les congolais
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