Coup-d-Etat-du-5-juin-au-15-Octobre-1997-au-Congo-Brazzaville
Par Jean-Claude BERI
Le 15 Octobre 1997 le sanguinaire Sassou Nguesso achevait dans une marre de sang des pauvres citoyens congolais son coup d’Etat qui lui permis de revenir au pouvoir Soutenu par la France et les mercenaires tout azimuts ( Rwandais, israéliens, centrafricains…) Le fou de Mpila venait ainsi de fermer la panthèse de la jeune démocratie congolaise en évinçant le premier président élu démocratiquement du Congo.
Déclenché le 05 juin 1997 cette sale guerre a causé plus de 400 000 morts et des dizaines milliers de portés disparus sans compter les dizaines de milliers d’autres personnes qui porteront a jamais toute leur vie les séquelles de ses innommables atrocités. Brazzaville qui fut autrefois capitale de la France libre a été livré en pâture par ceux-là même a qui elle a ouvert son gite.
Obnubilé par la soif de vengeance et de sang, le dictateur SASSOU NGUESSO signe un pacte de terreur et d’assassinat pour préserver les intérêts de la France et favoriser l’ascension d’un clan vorace et insatiable qui se révélerait être une famille de prédateurs économiques qui va engloutir plus 20.000 milliards en 18 ans.
21 ans après, les congolais s’en souviennent encore comme si c’était hier Car les atrocités commises par les cobras et autres ont laissé des traces indélébiles sur les corps et les mémoires.
21 ans après on peut affirmer sans l’ombre d’un doute que le bénéfice recueilli de cet acte odieux n’a d’égal que les souffrances endurées par les populations expérimentant cette parabole biblique du démon chassé d’un corps qui y revient en force, en compagnie d’une légion plus féroce.
En effet chassé par les urnes en 1992 SASSOU revient par la force non pas pour apaiser et unir les congolais mais pour perpétuer le vol, l’impunité et semer encore la mort.
La mort, marque de gouvernance de sassou
En 21 ans de règne de sassou depuis son coup d’état la mort occupe une place de choix dans les célébrations mystique ethnico-clanique. SASSOU a promis la paix au Congo pourtant il a tué ADOUA nourrit son pouvoir par les centaines des morts du 04 mars, n’a pas hésité de sacrifier TSOUROU qui fut l’un des fidèles parmi les fidèles et tout récemment la mort a encore frappé nos 13 jeunes dans un commissariat de CHACONA.
Il a promis de faire du Congo un pays émergent, nous voilà plongé dans une crise incommensurable qui pli le pays entier sous le poids d’une misère suffocante. 21 après le Congo est aussi misérable qu’en 55 ans d’indépendance. Les institutions publiques ne sont plus que de vieux souvenirs dans l’imaginaire des Congolais.
21 ans après un pays potentiellement riche avec des valeurs inestimables, une richesse à faire pâlir les plus éminents économistes du monde se retrouve au bord de la route voué à l’assistanat sinon à la mendicité.
Nombreux de ceux qui ont applaudi ou accompagné ce coup d’état détournent le regard devant tant de gâchis et de gaspillage. Thierry SAUSEZ déplore aujourd’hui d’avoir aidé un Sassou méconnaissable et politiquement incohérent. Seulement SASSOU peut compter sur d’autre mercenaires de la plume de la trempe de PIGASSE et SOUDAN qui seront toujours prêts à essayer de vendre la neige à un esquimau
Seulement les faits sont là et ils ne mentent pas vous avez ramené un monstre dont l’appétit vorace s’étend au delà ce qui est supportable.
Jean-Claude BERI