Ma citoyenneté m’interpelle, mon statut de « Politique » au service de l’Etat et la Nation m’engage ! Parce que la presse au Congo n’est pas libre, parce que les organes intermédiaires (syndicats, partis politiques, société civile, intellectuels) ont dans l’ensemble démissionné, notre rôle d’objecteur de conscience « autoproclamé » devient crucial.
L’enjeu est important mes chers compatriotes, il s’agit, ni plus, ni moins de l’avenir de ce pays que nous aimons tant.
Conformément à Article 19 de la Constitution qui stipule : ; je ne peux m’empêcher de donner mon point de vue sur l’affaire dite de « trafic clandestin des fréquences » ce que je qualifierai de « l’affaire Thierry Moungalla ».
Tenez ! A travers les réseaux sociaux, nous apprenons que dans l’une des villas du Ministre Thierry Moungalla aux encablures de la cathédrale, les services de la gendarmerie ont mis la main sur un matériel électronique qui servirait de « trafic clandestin des fréquences ». Par la suite, on apprend l’interpellation de Patrick Moungalla son frère cadet et DAF du ministère ainsi que de sa secrétaire particulière. D’emblée, on peut parler d’un scandale d’Etat, si les faits sont avérés. Depuis, silence radio. Ni le Ministère des Postes et Télécommunications, ni les services gouvernementaux, ni la presse audio-visuelle ne fait état. Non, chers amis, nous devons briser le silence. Ce pays est un patrimoine commun hérité de nos ancêtres. (1)
Bien entendu, de scandales en scandales qui touchent toutes les sphères de l’Etat, les congolais n’y prêtent même plus une attention particulière. En l’occurrence, celle du « trafic clandestin des fréquences », qui, semble-t-il, des proches collaborateurs de Mr Thierry Moungalla sont impliqués, il est de notre devoir de jouer notre rôle de citoyen.
Primo, nous interpellons, la représentation nationale (Assemblée Nationale, Senat) de se saisir de cette affaire, même à ce stade d’enquête préliminaire : ARTICLE 89: Le Parlement est composé de deux chambres : l’Assemblée Nationale et le Sénat. Le Parlement exerce le pouvoir législatif et contrôle l’action de l’Exécutif. Les moyens d’information et de contrôle du Parlement sur l’action du Gouvernement sont : L’interpellation, -La question écrite, -La question orale, -La question d’actualité, -L’audition en commission, -L’enquête parlementaire.
Secundo, le Président de la République en vertu des pouvoirs qu’il lui sont conférés doit procéder à des mesures conservatoires, Article 73: Durant leurs fonctions, le Président de la République et les ministres ne peuvent par eux-mêmes ou par intermédiaire, rien acheter, ni rien prendre en bail qui appartienne au domaine de l’État. Ils ne peuvent prendre part aux marchés publics et aux adjudications pour les administrations ou les institutions dans lesquelles l’État a des intérêts.
Monsieur Thierry Moungalla et moi avions débattus tout dernièrement sur le chaîne DRTV au sujet de la Constitution. Je viens là de lui démontrer, sinon lui donner les pistes de contrôle de l’exécutif. Aujourd’hui, de forts soupçons pèsent sur lui, qu’il mette en application ses incantations d’homme d’honneur, de commis de l’Etat au service de la nation.
Pour votre gouverne cette affaire, si elle est avérée est préjudiciable pour l’Etat à double titre, financier (3) et sécuritaire.
Guy Mafimba
***
Note de DAC-Presse : AFFAIRE THIERRY MOUNGALLA
Selon nos informations, le Ministre de la justice Aimé Emmanuel YOKA est intervenu auprès de la gendarmerie pour que Patrick MOUNGALLA ainsi que Shirley Nganga, maitresse et DAF du Ministre Thierry MOUNGALLA soient libérés.
Ce qui laisse à démontrer, selon certaines sources, que ce scandale d’État, l’affaire Thierry MOUNGALLA dite « Affaire de trafic clandestin des fréquences » à des ramifications jusqu’au Ministre d’État Aimé Emmanuel Yoka. Celui-ci bénéficierait des largesses de ce trafic.
Affaire à suivre…
***
(1) – Congo Brazzaville: Le trafic des fréquences. Arrestation du petit frère du ministre Thierry Moungalla.
Le gang MOUNGALLA : Le frère cadet du ministre Thierry MOUNGALLA, le sieur Patrick Moungalla, directeur des affaires financières auprès de son grand frère, ministre des postes et télécommunications du Congo Brazzaville serait un grand trafiquant avec sa SIMBOX ?
Suite à une plainte déposée par l’ARPCE, Patrick Moungalla et sa secrétaire sont accusés de trafic de fréquence à travers une société clandestine. Les accusés ont été arrêtés le vendredi 29 Mai 2015 par la gendarmerie, ils sont actuellement incarcérés au commissariat central.
LES FAITS
Depuis janvier 2015, l’ARPCE aurait démantelé trois (3) réseaux des trafiquants des SIMBOX (Borne d’abonnement et de distribution de cartes SIM). Tout part des services de l’ARPCE qui se sont dotés d’un appareil puissant, qui détecte des SIMBOX, l’ARPCE s’était rendu compte que les recettes ne correspondaient pas aux flux entrants et sortants des communications. De là, au centre-ville, alors que le véhicule doté d’un appareil détecteur des SIMBOX, faisait un contrôle dans le secteur, un signal est détecté. Ce signal partait dans l’une des villas du Ministre Thierry Moungalla aux encablures de la cathédrale.
Le vendredi 29 mai à 5h30 à la suite d’une plainte de l’ARPCE déposée à la gendarmerie, après trois (3) semaines d’enquêtes, les services de la gendarmerie se sont introduits dans cette villa, là ils découvrent un impressionnant matériel électronique (SIMBOX) et un homme un certain Simon BADINGA de nationalité Gabonaise, qui assurait la gestion et la maintenance. Cet homme après audition des services de la gendarmerie avoue qu’il gère un poste clandestin de trafic de fréquences au profit des opérateurs locaux et étrangers. Il dit être sous la direction de Patrick Moungalla le frère de Thierry Moungalla et la secrétaire de Thierry qui est sa maîtresse. Les deux sont par la suite interpellés, auditionnés et les relevés téléphonique auprès des opérateurs confirment que le trafiquant Gabonais Simon BADINGA, Thierry MOUNGALLA, Patrick MOUNGALLA et sa secrétaire s’appelaient chaque jours. Patrick Moungalla et sa secrétaire seraient déjà déférés à la maison d’arrêt de Brazzaville.
Le vendredi soir, pendant que Sassou Nguesso rentrait de son voyage au Nigéria, Thierry Moungalla se plaignait à l’aéroport auprès des collègues ministres. Il a fait intervenir certains Ministres et Généraux en vain. Le Général Moigny qui commande la Gendarmerie pense que l’affaire est trop grave. Il y a un préjudice financier pour l’Etat et un risque sécuritaire, parce qu’avec les fréquences on peut écouter tout le monde, même Sassou lui-même. Thierry Moungalla aurait contacté le ministre de la défense, le Général Mondjo, pour lui demander de sortir son petit frère de ce merdier. Mais quand Mondjo a su que c’est Yves Castanou, le neveu de la première dame, qui a porté plainte, Mondjo s’est rétracté et a dit qu’il ne pouvait pas intervenir.
Actuellement, Thierry Moungalla est en panique parce que si le dossier est bien instruit en justice ça va remonter vers lui car c’est lui le cerveau de ce business. Depuis, silence radio. Ni le Ministère des Postes et Télécommunications, ni les services gouvernementaux, ni la presse audio-visuelle ne fait état.
Le projet de développement de la fibre optique appelé Central Africa Backbone (CAB) co-financé principalement par la Banque Mondiale et la Banque Africaine de Développement était coordonné par Luc Missidimbazi, un ingénieur en Télécom. (2)
Moungalla faisait régulièrement pression sur Missidimbazi pour qu’il lui verse une partie de l’argent débloqué par la BM et la BAD en vain. Missidimbazi refusait de céder aux injonctions de son ministre de tutelle.
T. Moungalla a donc décidé de retirer le projet à Missidimbazi pour nommer un de ses proches venu de France coordonnateur du CAB.
Jeff KITOKO
Source Brazzanews
(2) – Mais qu’est ce qui se passe donc au ministère de Thierry Lézin Moungalla ?
(3) – « Le Corbeau et le Renard »
MONSIEUR LEKOU ET MONSIEUR MOUNG
*****************
Maître Lekou, sur un arbre perché,
Avait un budget pour sa municipalité accélérée . Maître Moung, par l’odeur alléché,
Lui tint à peu près ce langage :
« Hé ! Bonjour, Monsieur Lekou. Que vous êtes joli ! Que vous me semblez beau ! Sans mentir, si vos rêves, Se rapporte à vos projets sociaux,
Vous êtes le Phénix des hôtes de la Lekoumou. »
A ces mots Monsieur Lekou ne se sent pas de joie; Et pour montrer sa confiance à ce fils du village, Il ouvre les fonds publics, laisse tomber ses 438 Milliards.
Maître Moung s’en saisit, et dit : « Mon bon Monsieur Lekou,
Apprenez que tout flatteur Vit aux dépens de celui qui l’écoute : Cette leçon vaut bien un 438 Milliards, sans doute. » Monsieur Lekou, honteux et confus,
Jura, mais un peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus.
***************
La Lekoumou Fable