APAKO: L’APPEL DE PARIS

aaaaaapako-2990840Le 22 décembre 2015 lors d’un message à la Nation devant la chambre basse du Parlement, le chef de l’Etat annonçait l’organisation des futures élections présidentielles dans le courant du premier trimestre 2016. Cette annonce qui n’a pas surpris les observateurs politiques avertis, s’apparente à une fuite en avant d’un régime en pleine déliquescence, misant cyniquement sur le boycott de l’opposition.

Le 30 décembre 2015, le Conseil des ministres venait de convoquer le corps électoral pour le 20 Mars 2016 pour ce qui est du premier tour des élections présidentielles. Bien que les conditions d’une élection libre et transparente ne soient pas encore assurées, je pense que l’opposition doit prendre ses responsabilités en participant à ce scrutin.

Le boycott a montré ses limites dans notre pays. D’abord en 2002, lorsque l’ancien Premier ministre André MILONGO s’était retiré des présidentielles deux jours avant le scrutin. Ensuite en 2009, c’était le tour de l’ancien Ministre des finances Mathias NDZON de retirer sa candidature sans pour autant que ses bulletins de vote soient retirés des bureaux de vote. Dans les deux cas, le chef de l’Etat congolais le président est passé haut les mains sans coup férir.

Boycotter la présidentielle à l’étape actuelle, serait une stratégie suicidaire, puisqu’il s’agira d’ouvrir grandement un boulevard pour la pérennisation du pouvoir qui conduira à une monarchie dans notre pays.

Notre pays le CONGO va mal : la récession s’est accentuée avec la chute du prix du baril de pétrole, l’injustice s’est installée comme une norme. Le travail toujours aussi précaire, le chômage de plus en plus élevé, touche particulièrement les jeunes. Les richesses sont de moins en moins partagées à tel point que le fossé entre les riches et les pauvres s’est profondément creusé. Les conditions de vies des congolais sont de plus en plus difficiles jusque dans leurs dimensions les plus élémentaires comme se loger, se vêtir, se soigner, se nourrir et se déplacer.

Le système éducatif est en faillite, la télévision et la radio publiques brillent par un culte de la personnalité du chef de l’Etat qui n’a pas de précédant et qui a de quoi faire pâlir de jalousie le régime communiste de la Corée du Nord. Nos forces armées ont cessé d’être au service du peuple, pour devenir des forces brutales, au service d’un pouvoir qui veut diriger sans limite et a vie.

Notre pays connait donc un mal être généralisé tant sur le plan social, sécuritaire, que politique. La méfiance a pris le pas sur la confiance. Le Congo manque donc de colonne vertébrale et de repères. Il est devenu un diplodocus fossilisé par des années de clientélisme, imposées par le contact de la réalité humaine.

Malgré ce tableau sombre, je crois en notre pays, je crois en son futur, et parce que Je crois en son futur, je suis convaincu que l’on peut faire de notre société Congolaise un cadre ouvert, plus juste, plus moral, aux légitimes ambitions de chaque citoyen. Mais, Il faut pour cela, promouvoir les valeurs qui formeront le socle même de la République : la liberté d’entreprendre, l’égalité des chances entre tous les citoyens, la fraternité entre les congolais.

Il nous faut donc un homme politique capable de relever ce défi.

C’est ainsi que j’en appelle à Guy Brice Parfait KOLELAS pour qu’il manifeste l’acte décisif de redressement d’un pays en rupture de destin en déposant sa candidature à la magistrature suprême lors des futures élections présidentielles prévues le 20 Mars 2016.

Il sera, j’en suis sûr, le candidat d’une dynamique majoritaire dans notre pays du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest, d’une orientation clairement assumée et d’un rassemblement solide.

Je crois en Guy Brice Parfait KOLELAS parce qu’il a les compétences nécessaires pour proposer des réponses à notre pays le CONGO, à sa société, à sa jeunesse, à ses familles, ses salariés, à ses chômeurs, à ses entrepreneurs, en gros au peuple Congolais.

Guy Brice Parfait KOLELAS doit se présenter :

Parce qu’il a de l’expérience et de l’autorité nécessaire pour remettre le pays sur le chemin de la paix et de la cohésion sociale ;

Parce qu’il a été un acteur essentiel pour la réussite des meetings du 27 septembre à Brazzaville, du 17 Octobre 2015 à Pointe-Noire et de tous les autres meetings tenus sur toute l’étendue du territoire Congolais pendant la campagne référendaire ;

Parce qu’il dispose d’une base électorale et d’un parti politique capables de se mobiliser comme ça été le cas le 20 Octobre 2015 ;

Parce qu’il a un projet cohérent, ambitieux, novateur et crédible pour le redressement du Congo ;

Parce que son parti, le MCDDI avait, lors d’un Congrès extraordinaire tenu au mois d’Avril 2015, pris la résolution lui demandant de se présenter aux élections présidentielles de 2016.

Que Parfait KOLELAS prenne ses responsabilités car nous sommes nombreux à vouloir sa candidature et a le porter plus haut.

Fait a Paris le 13 Janvier 2016

Par : Henri Blaise NZONZA

Président de l’Association des Amis de Parfait KOLELAS

( APAKO )

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