L’opposition Congolaise a mobilisé des milliers de ses partisans à Pointe Noire, ce samedi 12 Mars 2016, afin de lancer sa « » » » semaine de la Victoire » » » »qui doit aboutir à la cinglante défaite du candidat Denis Sassou Nguesso.
Gabriel MOUELE NZILA, l’un des fidèles compagnons de lutte de Nguila MOUNGOUNGA NKOMBO demande à tous les « Nguilistes », à la jeunesse et au peuple congolais de voter pour le candidat de l’unité nationale et la restauration de la démocratie au Congo : Le Général Jean Marie Michel MOKOKO
Nguila MOUNGOUNGA NKOMBO dans son livre « Mon Combat Politique » disait : « Au Congo, historiquement, le seul et libre grand rendez-vous postcolonial, la conférence nationale dite « souveraine » du printemps 1991, fête de la parole élitiste principalement, en a énuméré les raisons dans le préambule de sa première Constitution d’inspiration démocratique, librement et massivement adoptée en mars 1992: « le totalitarisme, la confusion des pouvoirs, le népotisme, l’ethnocentrisme, le régionalisme, les inégalités sociales et les violations des libertés fondamentales…l’intolérance et la violence politique », et surtout « le coup d’Etat [qui] s’est inscrit dans l’histoire politique du Congo comme seul moyen d’accéder au pouvoir » en constituent les causes essentielles. Pour illustrer, et à titre indicatif, l’actuel ‘homme fort’ du pays, acteur sans égal, puisque sur plus de cinquante ans d’indépendance du pays il gouverne depuis vingt-six ans, jurera et signera, dans sa déclaration de candidature à la première et unique élection présidentielle démocratique du pays, en 1992, comme ‘priorité’, de « renforcer la démocratie et défendre les droits de l’homme et les libertés fondamentales par le respect scrupuleux de la Constitution ». Quelques cinq années plus tard, sans état d’âme, il carbonisera celle-ci, et avec elle, tout l’arsenal des institutions démocratiques et des dizaines de milliers de vies humaines pour la reconquête armée d’un pouvoir démocratiquement perdu. Comment, dès lors, ne pas comprendre la déchéance et le discrédit de l’homme politique, de son discours au Congo-Brazzaville ! ».
Il nous faut donc amplifier la mobilisation d’ici le 20 mars 2016 pour que cette semaine dite « semaine du départ » soit efficace…. A cet effet, TOUS les « Nguilistes » doivent se rassembler autour de Jean Marie Michel MOKOKO pour une victoire « cash et sans bavure » au premier (1er) tour de l’élection présidentielle. Il est temps de faire partir Denis Sassou NGUESSO afin de mettre fin dans notre pays aux assassinats politiques, au terrorisme sous toutes ses formes, aux harcèlements des militants politiques, au vol et à l’appauvrissement systématique et planifié du vaillant peuple congolais. Il faut rappeler que ces pratiques ayant cours au Congo, sont érigées en système d’Etat et de gouvernance. Il est plus que TEMPS que cela CESSE.
Nguila MOUNGOUNGA NKOMBO de son vivant serait au côté du Général Jean Marie Michel MOKOKO pour faire tomber ce système inique incarné par les forces du mal, à la tête desquelles trône Denis Sassou Nguesso.
Pourquoi devrions-nous voter pour le Général Jean Marie Michel MOKOKO ?
Son combat pour les libertés, pour les valeurs fondamentales auxquelles nous croyons, est le nôtre. Nous sommes tous concernés par la violence politique au Congo qui a installé une insécurité chronique dans notre si beau pays le Congo et de ce fait, préoccupés par tous ces actes de barbarie, de déliquescence extrême de cet état de non droit et angoissés par la santé de l’économie congolaise. Tous ces faits sont d’une extrême gravité. Nous avons été nombreux à les dénoncer et nous devons à présent, poursuivre le travail inachevé de notre « maître »Nguila et, en adhérant à ce vaste chantier de reconstruction de l’unité nationale que propose J3M sur le fondement de valeurs démocratiques. Nous travaillons pour protéger le peuple congolais de ceux qui l’obligent à camper dans le « pré de la malédiction pour entretenir les suppôts du démon et la séquence de la haine destructrice».
Nous vivions déjà l’affrontement entre deux projets de société : « tradition et modernité ». Un affrontement entre deux visions de l’enseignement ; l’une dogmatique, et l’autre pour l’ouverture et l’éveil de l’esprit critique. J’ai été témoin dès les années 1970 de cet affrontement et de l’enfermement dogmatique exigé par le PCT et du nouveau regard sur la démocratie.
C’est ce qui m’a amené à m’interroger sur les relations mitigées entre la démocratie et le PCT. C’est ce qui m’a conduit dans « La démocratie voilée », à montrer les distorsions que les « Pctistes » font subir à la démocratie pour faire prévaloir leur vision au monde et leur dessein politique hégémonique. Ce retour à l’histoire est fondamental, car il explique que l’élection du 20 mars 2016 que nous appelons « révolution de la liberté et de la dignité » est d’une certaine manière, le produit de notre histoire, de la modernité Congolaise déjà présente il y a plus de 24 ans. Certes, les voies de la transition démocratique sont entravées par des forces qui veulent effacer la singularité congolaise et sa modernité, que j’ai soulignée. Celle-ci reste présente avec des avancées et des reculs, des oscillations, qui n’ont pas ébranlé la détermination d’une grande partie de la société civile à sauvegarder les acquis de la Conférence Nationale Souveraine de 1992.
Nous sommes toujours plus dans la réaction que dans l’anticipation. Un sursaut politique s’impose par respect à la détermination de tous les « Nguilistes » de lutter contre « Sassou-PCT » mais aussi à construire un nouveau Congo, post-élection, libre, juste, démocratique et progressiste. Il faut se pencher sérieusement sur un vrai projet de société, avec des véritables réformes sociales, économiques et de développement. Le retour à la démocratie ne peut pas se limiter à nos analyses, aussi salvatrices qu’elle soient-elles…,
Ne dit-on pas que David triompha de Goliath comme de la vérité sur le mensonge ou de la lumière sur les ténèbres. le système anarchique de M Sassou, instauré dans le but d’effrayer et de nuire aux vrais démocrates Congolais doit prendre fin et ce n’est que ensemble que nous allons y arriver comme le souligne très clairement les valeurs de notre société : unis et déterminés, nous progresserons et triompherons face à ce fléau dictatorial que nous subissons depuis déjà bien trop longtemps. Et ce devoir nous concerne tous, aussi bien pour les « Nguilistes » que pour tous les citoyens. L’unification. C’est pour cela que Nguila a courbé l’échine pour un Congo juste. Ce désir d’unification dont il a fait un devoir n’a pas manqué de s’inoculer en Jean Marie Michel MOKOKO. Comme la tâche si bien endossée et achevée par Josué et initié par Moïse. De son vivant, j’ai la conviction que Nguila se joindrait à la lutte de J3M et, en n’excluant pas la continuité qui s’est faite elle-même, il serait fier d’y contribuer. C’est dans ce sens que j’appelle mes frères « Nguilistes » et le peuple congolais à se mobiliser autour de Jean Marie Michel MOKOKO pour se défaire de tous nos maux et de s’affranchir du système « Sassouiste ». La mobilisation de cette dernière semaine doit par ce fait témoigner notre dévouement et notre détermination pour un Congo libre et juste capable de soustraire à la jeunesse un avenir incertain. Nous devons donc marcher tous unis derrière J3M face à un seul et même ennemi, afin de mettre fin à cette tyrannie pour restaurer la démocratie.
Par : Gabriel MOUELE NZILA
Membre du Bureau exécutif du CERDEC
Secrétaire Général de la Renaissance Démocratique du Congo