Appel pressent des natifs et amis de la Lekoumou en Europe sur le monologue du dictateur Sassou Nguesso à Sibiti

Nous, natifs et amis de la Lékoumou, avons au cours de l’Assemblée générale du 12 juillet 2015 à Paris, examiné la nécessité de tenir un monologue politique à SIBITI voulu par Mr Sassou Nguesso et son clan.

Nous, natifs et amis de la Lékoumou constatons que la tenue de ce monologue initialement fixé à Djambala puis soudainement porté à OUESSO et dans l’improvisation totale délocalisé à SIBITI, pose problème.

A cet effet, nous, natifs et amis de la Lékoumou savons, avec intelligence et certitude, que plus d’une raison prélude au choix de SIBITI :

  • Premièrement, Denis Sassou Nguesso manipule et enveloppe lourdement les membres du PCT et d’autres tiers de cette collectivité locale pour accueillir son monologue à SIBITI qui s’attendent aux éventuelles nominations dans son système mafieux;
  • Deuxièmement, Denis Sassou Nguesso et les membres de son Parti à SIBITI, loin des zones en ébullition croient échapper à la pression politique nationale déchaînée contre sa gouvernance exclusivement tribale ;
  • Troisièmement, Denis Sassou Nguesso et les membres de son Parti, ont à leurs oreilles des voix hautement responsables des natifs des localités précédemment citées qui disent non à leur projet machiavélique de modifier la constitution de 20 janvier 2002 en vue de rester à vie au pouvoir.
  • Quatrièmement, Denis Sassou Nguesso et les membres de son Parti croient à tue-tête que la Lékoumou est encore le berceau des loges traditionnelles et, en binômes avec des loges occidentales, lui et ses camarades seraient à l’abri de toutes turpitudes ésotériques.
  • Cinquièmement, Denis Sassou Nguesso, les membres de son clan et de son Parti sont conscients qu’à SIBITI, il n’y a pas de zone militaire dont les soldats pourraient éventuellement être tentés de faire un coup d’Etat.
  • Sixièmement, Denis Sassou Nguesso, les membres de son clan et de son Parti croient que la Lékoumou et la Cuvette Ouest sont par excellence, les maillons faibles des départements du pays.
  • Septièmement, Denis Sassou Nguesso, les membres de son clan et de son Parti comme pendant le coup d’Etat respectent les consignes établis par les Sages d’Oyo et certains Mbochi au cours des multiples conclaves de ne pas perturber le sommeil des muwéné dans la partie nord du pays, gages de victoire et  longévité de son règne.

De ce qui précède, nous, filles et fils, amis de la Lékoumou à l’étranger réunis à Paris, avons recouru au devoir de mémoire en rappelant la personnalité controversée et surtout machiavélique de Denis Sassou Nguesso :

  • le 10 juin 1991 marqua la fin des travaux de la Conférence nationale souveraine et fut ponctuée par la cérémonie de lavement des mains des principaux acteurs politiques du pays sur l’esplanade du Palais des Congrès dont Denis Sassou Nguesso Nguesso, président de la République.

Comme conséquences, nous, natifs et amis de la Lékoumou avons mis à l’index le fait qu’en dépit :

  • De la cérémonie de lavement des mains organisée le 10 juin 1991 et de la prestation sur cette constitution ;
  • Du droit et de l’obligation de tout citoyen de résister par la désobéissance civile à défaut d’autre recours, à quiconque entreprendrait de renverser le régime constitutionnel, de prendre le pouvoir par un coup d’État ou de l’exercer de manière tyrannique inscrit et proclamé par les congolais au préambule de la Constitution du 15 mars 1992 ;
  • De la proclamation dans le préambule de la constitution du 15 mars 1992 du devoir de l’État d’assurer la diffusion et l’enseignement de la Constitution, de la Charte des Nations unies de 1945, de la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948, de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples de 1981, de la Charte de l’unité nationale et la Charte des droits et libertés adoptées par la Conférence nationale souveraine le 29 Mai 1991.

Le 05 juin 1997, Denis Sassou Nguesso exécute un coup d’Etat meurtrier, reprend le pouvoir en abrogeant la Constitution du 15 mars 1992 par un Acte fondamental du 24 octobre 1997 en établissant des institutions non élues, donc illégitimes.

Denis Sassou Nguesso et le PCT sont amnésiques, ils ne se souviennent de rien du tout. Le Congo s’est retrouvé au fond de l’abîme, avec une résistance citoyenne dans les pays du Niari et du Pool, martyres.

Le 29 décembre 1999 un Accord de cessez le feu et de cessation des hostilités entre le Haut commandement de la Force publique et le Haut commandement des Forces d’autodéfense de la résistance (FADR) en République du Congo Brazzaville est signé et prévoit en son Article 13 : Les signataires du présent accord conviennent de recommander a son Excellence El Hadj OMAR BONGO, Président de la République Gabonaise, en sa qualité de Médiateur international de poursuivre ses efforts en faveur de la paix en Afrique et particulièrement en République du Congo en organisant dès que possible avec le concours de la communauté internationale, le Dialogue National sans exclusive en vue d’une paix durable et du retour de la démocratie en République du Congo Brazzaville.

Denis Sassou Nguesso et le PCT ont convoqué en 1999 un simulacre Dialogue National avec exclusivité donc leur monologue. Le Congo s’est toujours retrouvé au fond de l’abîme, avec, au bout du compte, une résistance citoyenne pressente.

Pendant la période de Transition 1997 – 2002, Denis Sassou Nguesso et le PCT attaquent militairement et cyniquement Zanaga et bombarde avec des hélicoptères de guerre Sibiti faisant beaucoup de victimes.

  • le 20 janvier 2002 par référendum, le projet d’une constitution taillée sur mesure par Denis Sassou Nguesso et, verrouillée par la commission de rédaction dont le président et les membres sont en vie, avait été approuvé avec trois fondamentaux inscrits aux :
  • Articles 57- Le Président de la République est élu pour sept ans au suffrage universel direct. Il est rééligible une fois.
  • Article 58- s’il n’est âgé de quarante ans, au moins, et de soixante dix ans, au plus, à la date du dépôt de sa candidature.
  • Article 185- La forme républicaine, le caractère laïc de l’Etat, le nombre de mandats du Président de la République ainsi que les droits énoncés aux titres I et II ne peuvent faire l’objet de révision.
  • Le 19 décembre 2011, le gouvernement de Denis Sassou Nguesso et certains partis d’opposition ont signé des accords à Ewo portant organisation des élections libres, transparentes et apaisées en 2012 dont l’application n’a jamais eu lieu.
  • Le 17 août 2012, le gouvernement de Denis Sassou Nguesso et certains partis de l’opposition signent des accords de Dolisie portant organisation de la gouvernance électorale pour des élections de 2012 dont l’application n’a jamais vu le jour.

Nous, natifs et amis de la Lékoumou constatons que Denis Sassou Nguesso ne respecte jamais les lois qui permettent le développement démocratique du Congo et crée une société d’indifférence et perverse.

Les travaux dont Sassou Nguesso Denis posent les premières pierres dans la Lékoumou n’avancent guère, ainsi la route Sibiti Mapati Zanaga commencée en 2009 n’est qu’à 47 km de Sibiti sur un tronçon de 166 km. Tandis que, les objectifs de sa fête tournante dite municipalisation accélérée dans la Lékoumou ne sont jamais atteints comme ailleurs.

A l’heure où la voix démocratique, civique et républicaine des citoyens est conviée à se prononcer sur le respect de la constitution du 20 janvier 2002, sur l’alternance politique et la fin du régime de dictature de Mr Sassou Nguesso, nous, natifs et amis de la Lékoumou condamnons la grimacerie éhontée du monologue du PCT à SIBITI et autres rentiers traîtres à la patrie, ultra minoritaires pour certains soient disant originaires de la Lékoumou.

Nous, natifs et amis de la Lékoumou demandons aux populations de ce département de condamner massivement et avec vigueur à SIBITI le processus du coup d’Etat constitutionnel mis en route par le dictateur cynique et barbare, Denis Sassou Nguesso.

Nous, natifs et amis de la Lékoumou considérons que c’est un déni grave de démocratie de profaner d’une manière récurrente la loi fondamentale congolaise pour le seul  intérêt individuel et égoïste de se maintenir à vie au pouvoir, à tout prix, contre la réglementation légale du mandat constitutionnel, au nom d’une conception erronée et autocratique qui consiste à se présenter comme l’unique rempart d’une bastille à sauvegarder.

Nous, natifs et amis de la Lékoumou condamnons avec fermeté ce monologue qui affaibli le Congo, en raison de l’ampleur des dysfonctionnements régnant au sein de la classe politique et de l’esprit partisan entretenu par Denis Sassou Nguesso et son système mafieux.

Nous, natifs et amis de la Lékoumou exigeons la requalification du dialogue nationale sans exclusive dans un cadre paritaire avec les forces vives du Congo dont le seul point inscrit à l’ordre du jour est la Gouvernance électorale.

En effet, en inscrivant le deuxième point à savoir l’analyse de l’évolution des institutions, Denis Sassou Nguesso voudrait en réalité modifier la Constitution du 20 janvier 2002 pour lui permettre de briguer un troisième mandat qui lui est interdit

Dans cette phase cruciale d’examen collectif de la grave crise que traverse le Congo, nous, natifs et amis du terroir disons que la place légitime  de la Lékoumou se trouve dans l’option de la république, de la démocratie, et dans celle du camp patriotique rassemblé pour le respect strict de la constitution en vigueur et pour l’alternance démocratique sans exclusive en 2016.

Signataires :

1- Michel Ange Tsiba : Agir pour la Démocratie au Congo e en Afrique /Assises Nationales du Congo

2- Marcel Abigna : UPADS/Assises Nationales du Congo

3- Anicet Mapa : Assises Nationales du Congo

4- Mbani Benjamin : UPADS /Assises Nationales du Congo

5- Dominique  Ebiou : ADDPC/Assises Nationales du Congo

6- Sébastien Matsiogo : Congo ya Sika/Assises Nationales du Congo

7- Mariotti Ouabari Joseph : UPADS/Assises Nationales du Congo

8- Colonel Moussounda Simon Pierre : CAPP – Moderne /Assises Nationales du Congo

9- Malekat Jean Luc : Coordinateur Nationale des Assises Nationale du Congo

10- Ngayeno Grégoire : CCIDT/Assises Nationales du Congo

11- Manona Martin : UPADS France

12- Baptême : Personnalité/Assises Nationales du Congo

13- Dr Loubelo Eugène Fernand : Congo ya Sika

14- Alouna Patrick : Congo ya SIKA/Assises Nationales du Congo

15- Itoua Jean Sylvestre : Congo ya Sika

16- NDouniama Michel : Congo ya Sika/ASS-IMPOOH

17- Bitsene Donjean : Congo ya Sika

18- Bouanga Jeanne Claudette : ESSOR

19- ITOUA Okongo Jérôme : Assises Nationales/Congo ya Sika

20- Jean Claude Tsangou : Congo ya Sika/Assises Nationales du Congo

21- René Nkouembelé : Assises Nationales du Congo

22- Missié Jean : CCIDT/Assises Nationales du Congo

23- Dzaba John Binith : SACER/Assises Nationales du Congo

24- Ngouama Aaron

25- Ngoma Georges : CAPP – Moderne Canada

26- OTTA William : LE PAPE

27- Association du District de NKELLE dirigée par OTTA William

28- Association Cuvette Ouest : Co-président William OTTA

29- KALAMBAYI Anie Bertille : CAPP-Moderne

30- Guimbi Zambi Erick Gervais : CAPP– Moderne Danemark

31- Nkondi Jean Bruno : CAPP – Moderne Canada

32- KIESSE Maurice : CAPP- Moderne Irlande

33- Moundanga Achille – CAPP – Moderne France

34- ICOHO MASSALA Xavier – CAPP- Moderne RDC

35- GOCKOT BOUSSOKI Régis : CAPP-Moderne Gabon

36- Jean Philippe KOUTASSILA

37- Guy Sosthène

38- Donald Emperator