De l’échec du PCT 1 à la programmation d’un futur échec du PCT 2 avec Christel Denis SASSOU NGUESSO comme leader….
Par : Jean-Claude BERI
A plusieurs reprises, le pouvoir de Brazzaville manifeste son rejet à l’idée d’une large ouverture de concertation en vue d’enclencher une vraie dynamique d’apaisement politique et de reconstruction nationale. Alors que le pays entier suffoque dans une pauvreté jamais égalée depuis la présidence de l’abbé Fulbert YOULOU, le clan SASSOU s’adonne à des calculs de successions indécents.
Il y a une grande injustice et une grande hypocrisie à exiger des populations assujetties par des choix politiques hasardeux et dépourvus de toute vision collective à faire des efforts pour redresser la pente alors même que l’on continue à les maintenir sous les flots. Cette population souvent en grave difficulté n’a jamais bénéficié des retombées économiques dont elle était en droit d’attendre. Les malversations, la corruption galopante, l’injustice sociale inacceptable, etc, tous ces maux qui ne cessent de ravager le Congo-Brazzaville se sont multipliés au point qu’on les pense souvent comme une fatalité, comme un inévitable fléau pour les douze régions de notre pays. On ne peut accepter que cela perdure encore longtemps continuant ainsi à clouer au pilori notre peuple.
La promotion d’un idiot au PCT, Marien Ngouabi doit se retourner dans sa tombe
Malgré que tous les voyants soient au rouge, le clan SASSOU s’endette à vouloir « ridiculiser » le PCT. Les tractations qui se peaufinent en coulisses sont de nature a souhaiter l’implosion ce parti.
Si le PCT, parti contaminé par des multiples virus veut faire du sulfureux Denis Christel SASSOU NGUESSO, un enfant élevé dans la maladie du pouvoir, un pouvoir qu’ils ont toujours connu et qui les a bercés, hors du monde, depuis leur enfance c’est leur histoire. Sachez simplement que ce parvenu mégalomane, paranoïaque et narcissique n’est pas tout-puissant. Le problème, comment le PCT, jadis parti aux cadres virevoltant d’intelligence devient une coquille vide d’idée. Le Pire, aujourd’hui ce n’est plus seulement l’abîme du PCT, son échec, sa défaillance, sa déroute, sa ruine n’est pas plus à craindre que le fourmillement des « petit PCT » qui n’attendent que le bon moment pour être calife à la place du calife. Le mammouth, le pachyderme est arrivé au bout de son parcours car chaque chose a une fin avec son lot d’échec et de destruction de l’économique congolaise. . Il serait inutile d’élaguer juste les branches pour soigner son mal si profond. Tant que ses racines seront bien enfouies sous terre, les branches qui repousseront seront toujours contaminées et le Congo continuera à patauger dans les méandres de la recherche d’une paix susceptible de lui ouvrir le chemin du vrai développement. Nous sommes en train de vivre le scénario décrit ici depuis longtemps l’enfant de dictateur est un dictateur en puissance. Ce fils insolent qu’on veut nous imposer a-t-il de meilleures intentions que son père ?
Et, aussi, oui, qu’il n’a pas reçu en héritage les germes de la dictature. Et malheur à celui dont on entendra le peuple regretter le père dictateur ! Le virus transmis par SASSOU NGUESSO à son fils Christel va au-delà de la simple ambition vorace du pouvoir. Avec les Nguesso, on n’hésite pas à pactiser avec le diable pour réussir ou plus exactement pour conserver coûte que coûte les rênes du pouvoir. Vendre son âme au diable, selon les prix du marché (ici le pétrole congolais) n’est nullement prohibé. C’est même encouragé par d’autres parents familiaux puisqu’ils contribuent à l’exécution du bradage du pétrole congolais. Christel SASSOU NGUESSO essaie de séduire le peuple par la corruption, le clientélisme en multipliant les opérations de séduction du genre : Dons de bourses, opérations de soins gratuites, des dons monstrueux aux officiers de l’armée en passant par la prise en charge des soins de santé a l’étranger de certains faux opposants. A travers la fondation « Perspectives d’Avenir ». Cela se passe par des sociétés-écrans ou des agences aides humanitaires qui sont en réalité des officines secrètes de Christel Denis Nguesso travaillant pour redorer son image.
Ces officines ont la capacité de sentir ce qu’un auditoire veut entendre, de produire de l’imaginaire en jouant sur les émotions. Tous ces artifices ne sont que des stratagèmes mis en scène en vue d’une séduction politique. Nous y sommes Christel Denis SASSOU pressenti comme ministre et Premier secrétaire du PCT, Marien Ngouabi doit se retourner sous sa tombe. Les Cancres prennent le pouvoir et relèguent les génies au chômage : comment peut-on prétendre développer le Congo sans la culture du mérite et de l’excellence ? Sous le règne de la médiocratie sassouiste, la moyenne devient une norme, le compromis domine : idées et hommes deviennent interchangeables. Il faut absolument résister à la révolution anesthésiante de l’in-exemplarité au sommet de l’état décrété comme règle de gouvernance par le cercle des cancres.
Par ailleurs, ne nous trompons pas, le ver n’est pas seulement dans le petit cercle restreint clanique de sassou, il est aussi dans tous ceux qui attendent l’occasion pour s’asseoir sur le fauteuil tant convoité. Ceux-là qui rampent dans l’obscurité gardent jalousement en eux le seul secret de l’infection. Le peuple doit faire attention à ceux qui développent plusieurs vers et qui n’attendent que le bon moment pour ronger le fruit.
L’unité, seul rempart contre les cancres
Pendant que nous tergiversons dans des choix de perditions en ne privilégiant que notre propre égocentrisme. On continue à se chercher tout en étant pourtant si proche et malheureusement sans jamais se trouver. Il est temps que nous fassions des choix responsables qui puissent mettre en route une vraie dynamique irrémédiablement constructive pour notre pays. C’est pour cette raison, en toute modestie et humilité, nous estimons qu’il est temps de discuter, de décider ensemble. Nourris souvent par des querelles égoïstes et complètement superflues, notre action dite d’opposition, en vue d’insuffler une vague de protestation et de propositions salutaires, se laisse enfermer dans une relation conflictuelle qui annihile toutes nos bonnes intentions.
Celles-ci brillent aujourd’hui par des échecs. Faute d’avoir ignoré l’essentielle substance qui doit animer notre action : L’UNITÉ DANS LA PAIX. Comme le disait si bien Nordahl Grieg « La paix n’est pas comparable à un objet précieux qui nous appartient. Il faut toujours la conquérir. »
Ne nous voilons pas la face, le Congo a changé, et l’émergence de nouveaux acteurs, dont la jeunesse congolaise modifie profondément la traditionnelle conception politique du chacun pour soi qui semble encore prévaloir dans le prisme de certains congolais. Il nous faut collaborer ensemble aujourd’hui si nous voulons rassembler et véhiculer le discours de reconstruction et d’équilibre national. Il nous faut recadrer notre action autour de deux objectifs : d’une part ; redonner la priorité à une approche collégiale et d’autre part ; garantir la cohérence de nos actions.
Dans cette démarche, nous accordons une place centrale au renforcement des partenariats entre tous les Congolais épris de paix. Seuls à même de créer les conditions de l’émergence d’une réelle force capable d’inciter à une concertation, de reconstruire une paix durable pour le Congo. Que Christel Denis SASSOU soit ministre ou premier secrétaire c’est un non-évènement… Le moment venu les cancres retrouveront leur vraie place.