Par : Jean-Claude BERI
L’anarchie économique qui règne au Congo nous montre les conséquences de l’abrutissement inconsidérées qui, au nom du Clan prétendent libérer les Congolais de la dictature, mais aboutissent à des situations pires encore. Quel triste paysage politique que montre aux yeux du monde le Congo-Brazzaville sous le règne de sa majesté Sassou Nguesso. Les siècles passent, mais les dictatures s’accrochent à leur philosophie hégémonique, dominatrice, rigide s’estimant détenir seules la vérité éternelle. Nous sommes les maîtres du monde, pardon du Congo-Brazzaville seuls, nous pouvons vous sortir du brouillard dans lequel vous êtes plongés depuis des millénaires. Nous sommes le clan béni par les dieux d’OYO, dont la grandeur et la puissance de nos féticheurs nous ont prédit un avenir sans fin sur le Congo-Brazzaville. Nous avons le droit sur tous les sujets congolais qui en retour nous doivent soumission et obéissance. Notre devoir (nous, élus du clan Sassou) est de vous asservir et le vôtre c’est de nous servir tel est et sera le nouveau contrat social qui prendra effet qu’a la mort du Roi manitou SASSOU NGUESSO. Non, vous ne rêvez pas nous sommes bien au 21e et non au 18e siècle. Le Congo-Brazzaville est en train d’écrire l’une des pages les plus tristes de son histoire politique et économique. Jamais, en 58 ans de pseudo indépendance, une telle domination écrasante d’une famille présidentielle n’a atteint les sommets aussi culminants dans l’appropriation des droits et devoirs d’un peuple logiquement libre et souverain. De mémoire de Congolais, aucun président n’a autant favorisé sa famille au point d’en faire les seules ressources capables d’élever le Congo au rang de pays développer. Cela aurait été justifié si ces « enfants » étaient animés de bons sentiments patriotiques, humains, aux comportements moraux exemplaires. Or, cela reste à prouver. Au contraire tout porte à montrer qu’on nous impose de force d’élire des Congolais sur lesquels pèsent de lourds soupçons de délits condamnables par un tribunal judiciaire libre et impartiale.
Propulsé sur la scène politique congolaise, au lendemain du coup d’Etat tristement sanglant et meurtrier du père, les Sassou filles, fils et autres se sont progressivement glissés dans l’acceptation d’une politique des plus obscure et des plus régressive de l’histoire contemporaine du Congo. Ils n’incarnent aucune vision de défense d’un idéal républicain et de liberté. On croirait plus qu’ils seraient des femmes et hommes vides et limités. Comme le témoignent plusieurs observateurs congolais, cette génération composée de membres du clan Sassou, outre la pratique du détournement des fonds publics, l’incitation à la débauche, l’utilisation abusive du pouvoir, la privation des droits n’a rien d’autre à offrir si ce n’est que l’obscurantisme et la dépravation des mœurs caractérisant ainsi l’étroitesse de leur vision de la chose publique..
Grand hôtel de DOLISIE
Nous l’avons longuement décrié dans nos colonnes. Il est inutile de revenir sur sa personnalité immorale et complètement décalée des fonctions régaliennes. Ce qui semble être génétique chez les NGUESSO c’est le vol et la faillite de tout ce qu’elle touche. Nommée en 2014 par un favoritisme immonde de son père à la tête de l’Agence pour la promotion des investissements (API). Profitant de cette fonction, elle a mis en branle ses talents de prédatrice économique. De 2000 à nos jours, Cendrine SASSOU NGUESSO a totalisé plus d’une quinzaine de sociétés diversement reparties dans les différentes activités économiques. De la restauration, l’immobilier, prestation de services, l’hôtellerie. A titre d’exemple nous citerons LE GRAND HOTEL DE DOLISIE, le fleuron de l’hôtellerie dans le NIARI. Acquise par tripatouillage économico-judiciaire par Cendrine SASSOU NGUESSO est en faillite depuis 2017. Et les salariés attendent toujours d’être indemnisés de leurs droits de licenciement économique. Cette gestion chaotique s’est étendue également sur les hôtels de BRAZZAVILLE ET POINTE-NOIRE : le LYS et le TWIGA qui depuis fin 2017 connaissent une réduction du personnel. Des licenciements abusifs sans paiement de droits (c’est que nous rapport les salariés qui vivent de promesses en promesses.). Nous venons d’apprendre que l’un de ses hôtels, LE LYS, serait en cessation de paiement depuis le troisième trimestre de l’année 2018. Et le TWIGA, bâtiment construit dans l’illégalité, car ne respectant pas la distance légale telle décrites par la loi littorale. D’ailleurs les habitations aux alentours ont été presque détruites sauf le TWIGA pourquoi ? Hormis cette entorse judiciaire, le TWIGA a fait également faillite. Pourquoi ?…..
Quant à la restauration, le TERMINALIA, là ou pourtant Cendrine SASSOU NGUESSO avait presque le monopole de recevoir des officiels en séjour à Brazzaville n’a tenu pas tenu le coup faut d’une gestion hasardeuse et embryonnaire. Pourtant, elle avait une clientèle assurée.
Inauguré en grande pompe Le centre commercial, le SUNRISE situé dans la zone industriel de la foire à POINTE-NOIRE serait plongé par des difficultés financières insurmontables
Mais là le bât blesse, c’est des sommes astronomiques empruntée soi-disant au trésor public pour financer ses activités qui se sont toutes fracasser devant l’amateurisme, la voracité et une frivolité économique qui laisse pantoise d’un Congolais Au-delà des plaintes et autres procédures judiciaires intentées par les congolais contre ces sociétés pour non-paiement des arriérés de salaire, nous restons stupéfaits devant le silence incompréhensible du gouvernement congolais face à l’abandon de plusieurs chantiers à Dolisie, Brazzaville, Oyo, Impfondo et Owando attribués à ces sociétés dans le cadre de la « municipalisation accélérée ». Les sommes qui ont été versé par l’état congolais n’ont semblent-ils pas fait l’objet d’un audit à ce jour. Combien de sommes d’argent ces sociétés ont-elles si délibérément détourné du Trésor Public avec la bénédiction du Père-Président ? Quelles actions ont-elles concrétisé pour les sommes perçues ? Pourquoi aucune action judiciaire de recouvrement n’est intentée par le gouvernement congolais pour la non-exécution à terme des chantiers par ces sociétés ? » Malgré la promulgation de la loi interdisant la vente et l’utilisation des sacs en plastiques. Elle n’a pas hésité de braver l’interdiction, associés a de partenaires libanais véreux en continuant d’importer les sachets qui sont vendus frauduleusement dans une impunité desarmante. Cendrine SASSOU NGUESSO c’est aussi La « mauvaise femme » calculatrice, l’opportuniste qui transgresse les règles, mais surtout le « prédatrice aux dents aiguisées » qui sait exploiter les imperfections du marché et alterner promesses et menaces envers ses collaborateurs. Une fois son enrichissement indécent atteint la voilà qui, s’engage dans un processus de « blanchiment d’argent honteuse pillé au Congo » dans un mécénat immonde avec un autre prédateur économique le fils OBIANG
Ne serait-il pas temps de se réveiller pour dénoncer ce favoritisme absurde d’aide sans résultat ni sanction, d’assistance sans responsabilité, et de soutien sans réforme. Continuez d’assister passivement à cette horrible dilapidation, destruction de notre tissu économique. Cette faillite des sociétés gérées par CENDRINE SASSOU NGUESSO met en danger social près de 800 personnes reparties dans tout le sanctionner bien sûr, pénalement, moralement, politiquement au nom de la probité, de la transparence Congo devrait non seulement susciter notre indignation, mais également désignée CENDRINE SASSOU NGUESSSO comme « patronne voyou » et trainée en justice. SASSOU a mis en place un processus de décision qui s’est opacifié et les responsabilités se sont diluées un système clanique économique bien huilé. Le tout laissant une grande marge de manœuvres a ses enfants pour piller et disparaître. Les 14 milles milliards des générations futures ne sont pas volatilisés comme par enchantement. Elles sont bien au chaud dans la réserve familiale des NGUESSO.
Quelle preuves de cas d’antivaleurs faut-il a sassou pour sanctionner bien sûr, pénalement, moralement, politiquement au nom de la probité, de la transparence économique ? Sentant le vent tourné de façon imprévisible, sassou protège ses enfants. Seulement là il ne s’agit pas de liaison paternelle mais d’une citoyenne qui a fait banqueroute avec l’argent de l’Etat congolais. Elle devrait répondre de cet acte le moment.
Comment dans un pays ou les lois des entreprises existent aucune enquête judiciaire n’a été diligenté par le procureur pour constater le délit de banqueroute et d’abus sociaux. Cendrine SASSOU NGUESSO a vidé les actifs de ses sociétés installées à BRAZZAVILLLE au profit de nouvelles entreprises créées à MALABO pour faire écran à des manœuvres financières répréhensibles.
A croire que SASSOU ne transmet de la médiocrité, le vol, l’absurdité, et autre tars humain déplorable a ses enfants. Après CLAUDIA SASSOU, CHRISTEL SASSOU NGUESSO, voici maintenant les prouesses dans la prédation économique de CENDRINE SASSOU NGUESSO patronne voyou. Sous le ciel bleu du SASSOULAND. Un pourrissement économique qui nourrit le système clanique sur le dos des congolais.
N’ayons pas peur des intimidations ni encore moins des menaces qui sont proférés pour vous réduire au silence. C’est l’arme du diable qui use de ces stratagèmes pour s’ouvrir la voie afin de vous inoculer son venin de la perdition. Ayons foi dans la cause que nous défendons. Cela même au prix de notre sacrifice pour la liberté de ceux qui viendront après nous. Notre but est loin d’empêcher les enfants SASSOU de se présenter mais de donner la possibilité aux congolais de manifester leur mécontentement. Certes, ils vont user de toutes les magouilles pour s’autoproclamer vainqueur Seulement, le peuple dira à ce moment-là qui gouverne le Congo : Est-ce c’est le clan SASSOU ou c’est le peuple souverain?
Notre cause n’est pas monnayable, elle est tout simplement déterminée par ce maxime : « le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple » qui est une réalité incontournable. De toutes nos forces rassemblées dénonçons la sassouïsation du Congo-Brazzaville qui est en train de s’opérer dès maintenant. Lorsqu’on retombe dans la logique activiste des faiseurs de fiches, de surveillances et écoutes personnelles sans mandat judiciaire cela ne laissent rien présager de bon quant au sort de la démocratie, de la liberté et des droits de l’homme. Notre démocratie est en train d’être vidée de toute son essence.
Jean-Claude BERI
Activiste lanceur d’alerte