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COCKTAIL DE FOURBERIES : LE PRÉSIDENT MACRON EN SÉJOUR AU PARADIS DE LA DICTATURE

COCKTAIL DE FOURBERIES : LE PRÉSIDENT MACRON EN SÉJOUR AU PARADIS DE LA DICTATURE

FELIX BANKOUNDA MPELE
Enseignant-Chercheur, Juriste et Politologue, consultant, Constitutionnaliste
Limoges – France
Enseignant-Chercheur, Juriste et Politologue, consultant, Constitutionnaliste
Limoges – France

Par   Félix BANKOUNDA -MPELE

Un discours solennel à l’Élysée, le lundi 27 février, avec des invités de marque d’origines et de profils divers, avant son périple en Afrique centrale pour, en gros, expliquer pourquoi il l’effectue. Cela n’arrive pas souvent, et est suffisamment éloquent sur les particularités de cette sous-région d’Afrique dont les qualificatifs négatifs sont plutôt foisonnants. Car illustrant et résumant à elle seule toutes les grandes endémies que traîne ce vaste continent depuis les indépendances, tout en étant la plus gâtée par la nature : si, en effet et à titre indicatif, l’Afrique centrale c’est l’hôte du fameux Bassin du Congo, deuxième poumon du monde après l’Amazonie plutôt décadente, elle est aussi, en raison de l’importance et de la puissance de ses ressources minières de toutes sortes, un véritable scandale géologique de richesses. Paradoxalement, elle reste aussi, notamment, le « ventre mou du continent », entretenant une misère endémique de la majorité de la population, une corruption agressive chronique, ‘le temple des dictateurs’ où les pouvoirs en place se disputent la longévité, quatre seulement d’entre eux réunissant pas moins de cent cinquante-cinq ans au pouvoir !

Il reste que, au-delà de la réserve que l’on pourrait s’imposer contre toute critique anticipée de la décision du président Macron de s’y aventurer et de se compromettre en quelque sorte, ses explications et proclamations, résumées principalement par ‘la fin du pré-carré français‘ et/ou la ‘signature de l’acte de décès de la Françafrique’ ne sont pas nouvelles, et constituent au contraire une constante d’au moins deux, sinon quatre de ses prédécesseurs, sans jamais que la pratique ne valide les belles promesses. Partant, le doute reste permis, d’autant plus que le premier mandat d’exercice du président Macron, avec les mêmes proclamations dès le départ, ne manquent pas de donner des indications loin d’être banales.

La théorie du ‘deuxième mandat marqueur de l’histoire’, du fait que c’est le dernier du président et lui laisse un peu plus de marge de liberté, permettra t-elle à Emmanuel Macron de sortir ou d’éviter les incohérences et inconséquences déjà visibles à cet égard sous son premier mandat, et qui expliquent dans une certaine mesure ce que certains appellent, non sans exagération, « le sentiment anti-français en Afrique » !

Nous avons essayé de répondre à cela, et bien d’autres interrogations importantes qui y sont liées, à l’occasion de cette interview où, on conclura, en définitive d’UN PÉRIPLE ANACHRONIQUE, avec DES CONSÉQUENCES À COURT ET LONG TERME LOURDES, et qui laissent perplexe sur la philosophie et les retombées positives recherchées.

Félix BANKOUNDA -MPELE

 

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