COMMUNIQUE DE PRESSE Représentation de la plateforme Frocad-Idc

La Représentation en Europe des Plateformes congolaises FROCAD- IDC- Composante Jean Marie Michel Mokoko condamne l’enlèvement, la nuit du 28 au 29 septembre 2016, à Brazzaville, de Mr Augustin Kalakala, membre de l’IDC et collaborateur de l’ancien ministre, candidat aux présidentielles congolaises anticipées du 20 mars 2016, Mr André Okombi Salissa, par des éléments de la police politique de Mr Sassou Nguesso.

Pendant que le régime de Brazzaville se lance dans la logique de son  »Vivre ensemble » pour semble-t-il apaiser les tensions politiques nées de la succession des hasardeux coups d’Etat constitutionnel et référendaire de 2015 qui ont abouti au hold up électoral ayant réinstallé, en toute illégalité et en toute illégitimité, Mr Sassou Nguesso à la présidence de la république du Congo, l’on continue d’assister à une exacerbation de la répression sur les militants de la nouvelle majorité républicaine.

Il règne au Congo un climat délétère où ne sont libres de leurs mouvements, de leurs actes et de leurs pensées que les congolais qui soutiennent le plan destructeur de la nation de Mr Sassou Nguesso. Avec les bombardements sans fin dans le Pool, la traque du Pasteur Ntoumi et d’Okombi Salissa, les sinistres incarcérations du Général Mokoko, Modeste Boukadia, Paulin Makaya, Jean Ngouabi et autres Anatole Linbongo Ngoka, nous voilà tous devenus de potentiels prisonniers politiques de Mr Sassou Nguesso.

Il est venu pour les congolais le temps de se rendre à l’évidence de ce que le pouvoir de Mr Sassou n’est pas un pouvoir à leur service. C’est un pouvoir d’argent aux intérêts autres que les leurs qu’ils doivent combattre par tous les moyens nécessaires.

A la communauté internationale qui ignore la crise congolaise, pourtant similaire à celles sur lesquelles elle se penche avec âpreté, il est également temps qu’elle se ravise pour exiger dans l’immédiat de Mr Sassou Nguesso la remise en liberté de tous les prisonniers politiques et le rétablissement des libertés fondamentales. Les lourds sacrifices du peuple congolais dans sa quête pour l’alternance démocratique méritent également d’être pris en compte par cette communauté internationale afin de lui épargner d’irréparables lendemains.

Ouabari Mariotti