Communiqué final de l’assemblée générale extraordinaire de l’UPADS France Europe du 23 mars 2013 à Cergy -France

L’assemblée   générale    extraordinaire   de l’Upads France Europe  s’est   tenue   le 23 mars  2013   à Cergy France   sous  la présidence    du   camarade   Ouabari-Mariotti  vice-président de  l’Upads  assistés des vice-présidents Sophie Moukouyou Kimbouala, Raymond Dombi et  Charles Ngouoto. Y ont  pris  part entre  autres  camarades  les membres  du  conseil  national  Gilbert  Songuissa  Moulangou, Benjamin Ban,   Gilbert Aty Tsati, Gabriel  Ngosso, Didier  Milebe, Marcel Abigna t Daniel Tsangou, Emery Voumbi et  Martin Manona ancien  président  de la commission inter-régional  des fédérations Upads Bouenza, Niari Lékoumou.

A  son   ordre   du   jour, l’assemblée  générale   a examiné quatre points:

1-position   de l’Upads France Europe sur  le dialogue  politique de Dolisie

2-impératifs pour  un  congrès de l’Upads  véritablement  unitaire

3-contribution  de l’Upads France Europe à  la convocation  des états  généraux de la  nation  au Congo

4-organisation  du congrès Upads France Europe

Dans   son  mot   d’ouverture,  le  vice président Ouabari Mariotti a  demandé à l’Upads France Europe de travailler  à  relever  la crédibilité   politique du  parti  pour mieux  remobiliser  la base. Parti   de  gouvernement  ayant  dirigé  quelques  années le Congo, l’Upads   est, a-t-il dit, en  devoir de  tout  mettre en œuvre  pour   préserver   ce statut que rien ne  doit le conduire à  oublier  pour  revaloriser  ce moment  de  son histoire.

Pour   le  vice  président  Ouabari-Mariotti, l’Upads qui  réunit encore à ce jour les atouts  essentiels  pour  revenir aux affaires,  ne  pourra  s’offrir les chances de   gouverner à nouveau que  si  ce parti  s’active à réaliser  les ambitions politiques qu’il a de la peine  à opérer. Ainsi  les  pièces  qui  ont  conduit  l’Upads au pouvoir  en 1992  doivent être   entretenues  et consolidées. L’unification   du  parti   qui  est à parfaire avec toute la hauteur d’esprit  que  cette généreuse  action  comporte. Enfin, a-t-il  estimé, l’Upads  doit   réaffirmer   son  ferme   ancrage  à  l’opposition  et continuer   soutenir à fond  l’exigence de  la convocation   des  états généraux de la nation.

Au   terme    d’un    échange   fructueux   empreint  de  courtoisie   et  du   sens    de  responsabilité,  l’assemblée   générale Upads France Europe  a conclu   de ce qui   suit   sur  les  points à  l’ordre  du jour.

a) De  la  position   de lUpads France Europe  sur  le dialogue  de Dolisie

L’assemblée  générale UPADS  France Europe   condamne  énergiquement  la  participation   honteuse et  controversée   des  mandataires  du camarade  Pascal Tsaty  Mabiala,  secrétaire  général   du  parti sans   l’accord  du  conseil des vice-présidents, à  ce   prétendu   dialogue  sur  les  prochaines  élections locales convoquées  à  Dolisie   par   le pouvoir    de Brazzaville  alors que   la  direction  du   parti   s’en tient   fermement  à   l’exigence   de  la convocation  des états généraux de  la nation   qui   devront   débattre entre autre de la gouvernance des crises politiques, sociales,  morales  et économiques récurrentes ainsi que des  conditions  d’organisation   d’élections  démocratiques,  libres  et    transparentes  dans le pays.

L’assemblée   générale  Upads   France  Europe  dénonce  par ailleurs  toutes  actions  unilatérales  et   sectaires  menées  par les  membres de l’Upads  partisans    de  cette  concertation  de Dolisie,  identifiés   de  fait     comme  fossoyeurs   de l’unité du parti.

Cette    forme   de  collaboration    du   secrétaire    général   du  parti   avec  le pouvoir   de Brazzaville,  contraire   aux intérêts  légitimes de l’Upads   aliénant  le statut de parti libre  et indépendant  de l’Upads,   est   la preuve manifeste   de ce  que  le  secrétaire   général    n’a pas encore   tiré les leçons    de  sa toute dernière   suspension   pour   fautes graves.  Le   sécrétaire   général   doit  en   être   formellement   entendu   dans les  brefs  délais  par   la commission   d’évaluation et de contrôle   du   parti  qui   doit   en faire   rapport  au   conseil   des  vice-présidents. L’assemblée  générale  Upads France  Europe  propose  même  à la commission  la suspension   du  secrétaire  général.

L’assemblée   générale  Upads  France Europe  rejette  également  toutes formes de collaboration quasi notoire avec le pouvoir de Brazzaville   quel qu’en  soit  le niveau   de  responsabilité   et  demande   du   conseil   des  vice  présidents   des   sanctions disciplinaires  à l’encontre    des camarades   qui  s’en seraient  rendus   responsables.

b) A  l’instar  du Congo où  se tiennent   des congrès  Upads départementaux, l’assemblée  générale Upads France  Europe  soutient   qu’il en   soit   également   organisé  sur  son  espace  territorial.  En   dépit   de la  non  installation    à  ce jour de  la  fédération Upads France Europe, il   doit  être  étudié   dans  les  meilleurs  délais  par le conseil  des vice présidents  les  mécanismes   devant   créer   les   conditions   d’organisation   dudit  congrès. L’Upads France Europe,   vivier   des  cadres  du  parti,   a des fortes  raisons  de  bien  marquer   sa contribution   au  congrès du  parti.

L’assemblée   générale Upads France Europe  a saisi  l’occasion   du débat   sur cette  question   du  congrès  France Europe   pour   exiger  du  conseil  des vice présidents  la  mise  en place  rapide   des  fédérations  Upads  dans   les états  européens  qui  rempliraient  les  conditions  d’effectifs de  militants. Quitte  à ce qu’il  soit  examiné  la  formule d’un   délégué  général  Upads Europe  qui en  assureraient  la coordination.

c) En  termes  d’ impératifs  pour  un congrès  de l’Upads   véritablement  unitaire, l’assemblée  générale  l’Upads   France Europe demande  au  conseil des vice  présidents  l’examen  minutieux   des revendications   de participation  au  congrès   des tendances,  courants   et   autres  lignes   du  parti    s’étant constitués  en   partis   parallèles   à  l’Upads, non  concernés  par les congrès  de 2006   et 2009  pour   désamorcer  toute  velléité   d’organisation  de  congrès Upads parallèles,  le  processus  d’unification  actuel  n’ayant   touché   que   les  acteurs des  congrès    de 2006  et 2009.

Par  ailleurs,   pour augmenter  les  chances  de la tenue  d’un  bon congrès,  l’assemblée  générale Upads  France Europe  demande au  conseil  des  vice-présidents   de  s’en   tenir  rigoureusement   à  la disposition  édictée  par le conseil  national par laquelle la commission   d’organisation   des   congrès   départementaux doit  rendre compte   de sa mission  conjointement    au  conseil des vice-présidents et au secrétariat   national.

L’assemblée  générale  Upads  France Europe  rend  responsables   du  désordre   qui  adviendrait  à  l’issue  d’un  congrès  du  parti non véritablement unitaire   ceux des  camarades  qui se seraient rendus coupables  de sectarisme et de travail fractionnel engageant le  parti dans l’impasse.

A propos  d’une  éventuelle  tenue  de la  conférence  du  parti  précédant  le congrès  pour  clarifier   les positions  des uns et des  autres  dans l’ambiance  de brouille actuelle au  sein  du parti et redéfinir nettement  la ligne  politique du   parti,   l’assemblée générale  Upads  France Europe  demande  au  conseil  des  vice  présidents  de  s’en  remettre  au  conseil  national   qui  jugera   de  l’antériorité    de la conférence  du  parti  par rapport au   congrès.

d) La   dernière   session  du  conseil  national   ayant   clairement   pris  position   pour  exiger  des  pouvoirs  publics  à Brazzaville  la convocation   des  états   généraux de la nation, l’assemblée générale l’Upads  France Europe  s’associera   à   toutes  les  initiatives  utiles   dans l’espace  européen  devant  faire  aboutir  cette  exigence.  L’assemblée   générale Upads France  Europe s’engage  à se   rapprocher    du  comité  d’action  de la diaspora   congolaise   pour  la  convocation   des  états   généraux de  la nation   pour   convenir  de ce  qui  pourrait  être  mené en   commun.

Fait   à  Cergy   le  23  mars 3013

Le   président   de séance

Ouabari-Mariotti

Les   membres du   secrétariat

Maurice  Boukoulou

Gertrude  Malalou Koumba