Congo-Brazzaville : C’est aux pilleurs de rembourser et non au peuple de serrer la ceinture

pilleurs-du-congo-1-268x300-1674400Depuis la fin de la Conférence Nationale Souveraine, s’il y’a une activité particulièrement lucrative au Congo, qui rend les pratiquants de celle-ci riche en un temps record, c’est bien la politique. Comme le caméléon fascine par sa capacité à changer de couleurs selon son environnement ou son humeur. Combien d’hommes politiques congolais mériteraient qu’on leur fasse confiance aujourd’hui, tant ils ont été des joueurs sans équipes vendant sans scrupules leur identité et brandissant à chaque occasion une feuille morte que le vent fait balancer en guise d’acte de naissance du changement.

En effet, il est insoutenable pour beaucoup de congolais d’admettre que ceux-là qui ont pactisé avec SASSOU, ceux qui l’ont applaudi hier lorsqu’il fomentait son coup d’Etat, ceux qui l’ont encouragé à « claniser » la chose publique, ceux-là qui ont facilité la promotion du favoritisme clanique ne veulent plus être comptables du trou abyssal qu’ils ont tous contribué à creuser !

Tout congolais sait que ces hommes usant des pirouettes malicieuses arrivent toujours à amasser des fortunes colossales pour mettre sur pieds leurs manœuvres de séductions à l’endroit de certains citoyens d’un idéal creux. Et l’instant d’après, les mêmes se targuent des sauveurs propres comme des nouveaux nés.

Prenez garde à vous laisser entrainer dans ce chamboulement actuel qui fait naître des partis dits « nouveaux » qui ne sont en réalité que des « MUZIKI » mis en hâte autour d’une seule famille et de quelques individus isolés assoiffés d’argent et d’honneur dans certaines régions pour continuer à bouffer en toute tranquillité.

Que peut apporter au Congo, un piètre personnage comme Asie Dominique de Marseille à l’émergence d’un Congo nouveau ? Ce sont de tels personnages dont l’engagement, loin de viser un but altruiste, sert à atteindre les cimes d’un « nirvana » social qui gravitent aujourd’hui autour des cimes de la politique. Pour beaucoup ; ils sont propulsés à l’hémicycle où ils ne seront que des caisses à résonnance disant toujours oui parce que, eux ils ne raisonnent pas, ils n’analysent pas. Seulement ces sont des experts confirmés en pillage des fonds publics.

Notre démocratie est faussée depuis sa source.

Lorsque le dormeur Clément MOUAMBA déclare vouloir respecter la consigne donnée par SASSOU que la rupture porterait : « … sur les comportements anti-économiques et mafieux, ou de nature à compromettre l’unité nationale » « nous devons respecter les règles établies pour asseoir progressivement une gouvernance publique irréprochable », assurant que des sanctions seront prises à l’encontre de ceux qui ne respectent pas la loi.» Ces propos sont dignes et comportent un profond ressenti des congolais. Seulement, nous le savions tous que Clément MOUAMBA est en plein dans un divertissement politique pour caresser dans le sens du poil le FMI.

Monsieur Clément MOUAMBA, il fallait répondre aux questions suivantes : pourquoi le Congo a-t-il eu besoin des milliards emportés au vu et au su de tous, pour la constitution de trésors de guerre en vue des élections futures ? Comment un simple employé de l’Etat, fils du Président soit-il, Monsieur Christel Denis SASSOU-NGUESSO puisse être à la tête, selon certaines sources concordances, d’une fortune inestimable ? Combien ont coûté les municipalisations accélérées (2004-2016), pour quel bilan et Etat des lieux ? Curieusement son Ministre est devenu un richissime homme d’affaire ? Le bois du Congo (notamment de la sangha) exploité et vendu à l’étranger le ministre des forêts peut-il rendre compte avec preuve à l’appui ? Pourtant on le voit se pavaner à Brazzaville affichant une opulence insolente. Bref. La vraie question est : pourquoi ceux qui ont mené le pays dans ce trou abyssal ne sont-ils pas traduits en justice pour « enrichissement illicite et faillite des propriétés étatiques » ?

Nous savons tous que l’assimilation du bien public avec le bien privé encouragée par les comportements hautement reprochables conduisent inexorablement vers une inefficacité économique. Car le bien public ne doit en aucun cas être associé au bien privé. Il se trouve que ceux qui sont répertoriés depuis plus d’une dizaine d’années comme les auteurs de ces faits gravissimes ne sont nullement inquiétés.

En premier lieu, je citerai un exemple parmi tant d’autres. Pourquoi, Denis Sassou-Nguesso utilise les moyens de l’Etat pour ses vacances privées à l’étranger ou à Oyo ? Pourquoi utilise-t-on l’argent du Trésor Public pour aller commémorer tous les ans la mémoire de ses défunts parents à Edou et à Oyo ? Et tous les membres du clan à différent niveau de l’Etat, qui accompagnent Sassou pour ces commémorations privées utilisent tous les moyens de l’Etat et se considèrent en mission de service?

L’absence de sanction ou condamnation demeure pour ce gouvernement un défaut majeur. Cela favorise le non-respect des normes et de la persistance d’une culture économique clanisée, bâtarde baignant dans une marre d’impunité. Les milliards de F. CFA de gaspillage, de vol organisé, de détournement lié à la corruption ont de quoi agacer l’ensemble des citoyens congolais. A tel point que le gouvernement congolais est devenu une équipe fantôche à la tête un capitaine discrédité, déshonoré, pataugeant dans son propre mensonge. Les preuves accablantes misent en lumière par plusieurs enquêtes accréditent toutes la thèse d’une organisation systémique de corruption instaurée au sommet de l’Etat avec des ramifications sur toutes les administrations. Pourquoi alors crier au loup dans la bergerie ?

Il se trouve que ce même gouvernement crie sous tous les toits vouloir combattre ce fléau qui gangrène et asphyxie tant l’économie congolaise. La démonstration de la gestion chaotique de la chose publique et le pillage minutieux des richesses nationales par les sbires au service du pouvoir ont atteint des proportions de nuisances économiques et sociales inimaginables en termes de régression. L’heure n’est plus à la recherche des preuves pour justifier des faits qui sont aujourd’hui avérés.

Mains basses sur la richesse du Congo par les Amazones et Al Capone NGUESSO.

La richesse du Congo a été siphonnée en partie par les amazones NGUESSO et les Al caponne NGUESSO. Nous avions deja mentionné dans nos colonnes sur le site www.dac-presse.com : « …les filles du clan Sassou n’ont rien à envier à leurs frères en matière de corruption, d’achat de conscience, de « détournement ». Car c’est bien de ça qu’il s’agit. C’est la valse observée depuis quelques années du clan des amazones qui ne lésinent pas sur les méthodes ni encore moins n’ont aucun scrupule pour s’approprier toute unité de production susceptible de générer des bénéfices de façon douteuse. Autrement comment expliquer, au moment où tous les Congolais croupissent dans la misère et la pauvreté que Claudia, Cendrine, Christelle, Ninelle baptisées les quatre amazones, toutes nées Sassou Nguesso, battent le pavé de l’opulence ? Ces filles Sassou seraient-elles les seules femmes crédibles auprès des banques congolaises pour s’offrir les crédits exorbitants qui leur permettent aujourd’hui de tout acheter ou de morceler l’économie du Congo ? » (1)

Notre confrère Benjamin Bilombot Bitadys dénonce que le loup est dans la bergerie en apportant la preuve que le carnage se situait bien au cœur du système dont les coupables ne sont autres que les pseudos Al capones du Congo: « Jean Jacques Bouya et Hubert Pendino pour les BTP, Denis Gokana et Etroubeka pour le secteur pétrolier, Albert Ngondo pour le Trésor public, Jean Dominique Okemba et Norbert Dabira pour les contrats militaires, Henri Djombo pour les espèces sylvestres, Rigobert Maboundou et Macaire Nzomono pour les intérêts du lobby agro-industriel, Colonel Otina (Officier à la retraite) pour la CREF avec la vraie fausse mutuelle des retraités, Jean François Ndénguet (Général à la retraite, directeur général de la police depuis 1997) présenté comme le protecteur des hommes d’affaires véreux pris la main dans le pot de confiture, Thierry Moungalla et Yves Castano pour la téléphonie représenteraient le panel des Al Capone locaux et autres gestionnaires des secteurs juteux. Voici la vérité : corruption, concussion, kleptomanie et fraude constitueraient le sel même du système de Sassou sans lequel le plat du Chemin de l’avenir serait sans saveur. Donc indigeste ».

Comme on peut le constater, nous pouvons produire une bible de preuves très accablantes qui non seulement condamnent ce système moribond mais apportent les éléments pouvant justifier ne fusse qu’une ouverture d’enquête sur toutes les personnes dont les noms sont cités par ces multiples accusations fortuites ou justifiées. Dans ce contexte comment ce gouvernement puisse se targuer de demander aux congolais de serrer la ceinture ?

Nous savons tous où est notre argent !

Listes non exhaustives car certaines entreprises répertoriées ont changé de nom ou dissoutes suite à notre première diffusion en 2015. (2)

1/ Waitoil’s – Société de location du personnel en mer. Son siège est à Pointe –Noire dans l’immeuble de la CNSS. Elle appartient à Judicaël OKEMBA, fille de Jean-Dominique OKEMBA, Conseiller Spécial et neveu du Président SASSOU-NGUESSO.

2/ Les bureaux de Congo Assistance au quartier REX à Pointe-Noire. Cette somptueuse villa est la propriété de Mme Antoinette SASSOU, épouse du Président SASSOU-NGUESSO.

3/ Domaine de 4800m2 situé au quartier Tchaly à Pointe-Noire vers la Raffinerie. Ce domaine appartient à Jean-Dominique OKEMBA, Conseiller Spécial et neveu du Président SASSOU-NGUESSO.

4/ INTERIM 2000, Société de gestion du personnel vacataire pour le compte des sociétés pétrolières située dans l’immeuble MIAMBANZILA à Pointe-Noire. Elle appartient à Mme Édith Lucie BONGO, fille du Président SASSOU-NGUESSO.

5/ Au Stade Franco Anselmy à Pointe-Noire, société spécialisée dans la formation sportive. Elle appartient à WAMBA SASSOU, fils du Président SASSOU-NGUESSO. Richesse.

6/ SOCOFIN-Société congolaise de financement agréée pour les investissements professionnels. Située à coté du Consulat du Bénin en face de Gras Savoye à Pointe-Noire. Cette Société est dirigée par un français, Mr Éric Leclerc. Son capital est détenu à 50% par Jean-Dominique OKEMBA, Conseiller Spécial et neveu du Président SASSOU-NGUESSO.

7/ Projet de construction à Pointe-Noire, d’un immeuble de 12 étages sur un terrain de 550m2 situé à côté du centre médico-social de Total, terrain exproprié à la mairie de Pointe Noire puisque anciens bureaux de la direction départementale de l’enseignement technique au KOUILOU. Ce domaine appartient désormais à Mme OKEMBA (d’origine zaïroise), épouse de Jean-Dominique OKEMBA. Ce domaine est un cadeau d’anniversaire offert par JDO à son épouse. L’immeuble sera construit par SOCOFRAN

8/ Ancien immeuble ATC à Pointe-Noire, en face du Consulat de l’Angola .C’est la propriété de Prisca OKEMBA, fille de Jean-Dominique OKEMBA, Conseiller Spécial et neveu du Président SASSOU-NGUESSO.

9/ SOCOPEC– Société congolaise de pêche à Pointe –Noire. Elle appartient à KIKI Christel SASSOU-NGUESSO, fils du Président SASSOU-NGUESSO, et de Vicky LENDOGO.

10/ FORAID– Services multi métiers dans l’industrie pétrolière, située dans la zone industrielle de Pointe-Noire, appartient à Judicaël OKEMBA, fille de Jean- Dominique OKEMBA, Conseiller Spécial et neveu du Président SASSOU-NGUESSO

11/ INTELS CONGO S.A, situé dans l’enceinte du port de Pointe-Noire. Cette Société parapétrolière, appartient à Ninelle SASSOU, fille du Président SASSOU-NGUESSO

12/ SCPE– Société congolaise de production d’électricité, filiale de la SNPC, a pour actionnaires le Président SASSOU-NGUESSO et sa fille SASSOU-NGUESSO. Le PDG est Mr Bruno ITOUA, neveu du Président SASSOU-NGUESSO. À noter que 50% de la consommation d’électricité de la ville de Pointe-Noire est fournie par la SCPE.

13/ SOCOMAB-Société congolaise de manutention du bois située à Pointe-Noire. Elle appartient à Mme Antoinette SASSOU, épouse du Président SASSOU-NGUESSO.

14/ AFRILAND First Bank– les gros actionnaires sont le Président SASSOU et sa fille Édith Lucie BONGO.

15/ Domaine de 14.500m2, à Ngoyo (Pointe-Noire), situé non loin de la station PUMA, est la propriété de Mme Antoinette SASSOU, épouse du Président SASSOU-NGUESSO.

16/ OIL TODS AFRICA LIMITED, situé boulevard Loango à Pointe-Noire. Elle appartient à Mr Fabio Ottonello et Mme Sandrine Ottonello SASSOU-NGUESSO, fille du Président SASSOU-NGUESSO.

17/ ZETAH M et P Congo- Société de pétrole. Elle appartient à NGOULONDELE Ninelle, fille du Président SASSOU-NGUESSO.

18/ Immeuble de 7 étages à côté du marché du Plateau à Pointe-Noire, abrite le Centre Commercial du Kouilou, plus 50 logements. Il est géré par NAF-NAF, un libanais. (D’après certaines rumeurs persistantes, ce lieu servirait à la fabrication de fausses monnaies. Le laboratoire de chimie monétaire se situerait dans les étages. Le Centre serait une plaque tournante du blanchiment d’argent sous la protection du colonel ILOBAKIMA Théophile, directeur départemental de la police à Pointe noire). Cet immeuble appartient à Madame Édith Bongo et M. Edgar NGUESSO, fille et neveu du président SASSOU-NGUESSO.

19/ Hôtel Sea-Side à Pointe-Noire, géré par le colonel OBAMBO. Il appartient à Willy NGUESSO, neveu du Président SASSOU-NGUESSO

20/ WIN, un grand restaurant moderne, au bord de la côte, avec un projet de construction d’un hôtel quatre étoiles, appartient à Fabio Ottonello et Cendrine Ottonello-SASSOU (divorcés maintenant, Cendrine partagerait l’époux d’une de ses sœurs). Le gérant est un italien (ALEXANDRO). Ce restaurant est situé à côté de la résidence du consul de l’Italie à Pointe-Noire

21/ Immeubles dans la propriété privée du Président SASSOU-NGUESSO à Pointe- noire à la côte, reconstruits à très grands frais. Dans ce secteur appelé « Lédza–Légnoua,Atonga ndako », on compte 49 villas et immeubles appartenant à la famille de SASSOU-NGUESSO

22/ Un immeuble à Pointe Noire à côté de Yoka transit. Appartient à Jean Dominique Okemba, alias JDO, neveu du Président SASSOU-NGUESSO

23/ Une autre somptueuse villa à Pointe-Noire, à côté du domaine de Madame BONGO Edith Lucie.

24/ Immeuble de deux étages en construction derrière la résidence privée d’Édith, situé au bord de la côte à Pointe-Noire, appartient à Mme. Dira, mère d’Édith BONGO

25/ Immeuble de quatre étages à Pointe-Noire à côté de la somptueuse villa de Bruno ITOUA, appartient à Jean Dominique OKEMBA, vers la côte , derrière la résidence privée de Monsieur SASSOU-NGUESSO.

26/ Douze (12) Villas de l’ex A.T.C. derrière la gare centrale de Pointe Noire. Elles appartiennent à Joujou SASSOU, fille du Président SASSOU-NGUESSO.

27/ Immeuble à Pointe-Noire abritant les locaux de la S.N.P.C. appartient à Mme BONGO Édith Lucie, fille du Président SASSOU-NGUESSO.

28/ Un hôtel appartement situé non loin de la côte (Hôtel Saint Jacques), géré par M. NGOMBE, appartient à Andréa SASSOU, fille du Président SASSOU-NGUESSO.

29/ Résidence BAMBINO située non loin de la résidence les BOUGAINVILLIERS géré par ODONGO Gervais, un caporal-chef de la Police devenu pour la circonstance opérateur économique. Cet hôtel appartient à Willy NGUESSO, neveu du Président SASSOU-NGUESSO.

30/ Quinze villas dans le quartier Off-shore, propriété de Madame Edith Lucie BONGO, fille du Président SASSOU-NGUESSO.

31/ Nabors Off-shore Americas’ sarl. Installée dans l’enceinte du port de Pointe Noire, appartient à Denis SASSOU Junior, fils du Président SASSOU-NGUESSO

32/ SOCOTRAM – Société Congolaise de transport maritime située dans l’immeuble « les manguiers », appartient à hauteur de 30% à Jean -Dominique OKEMBA, conseiller spécial et neveu du président SASSOU-NGUESSO, représenté au conseil d’administration par son épouse et à Wilfrid Nguesso dit Willy.

33/ 42 anciennes villas du CFCO, situées dans le quartier des travailleurs du CFCO, appartiennent désormais à Mme Antoinette SASSOU, épouse du président SASSOU-NGUESSO. Ces villas sont gérées par Anatole COLLINET MAKOSSO, Magistrat, Directeur de cabinet de Mme Antoinette SASSOU- NGUESSO.

34/ 212 anciennes villas de la CORAF sont également gérées par M. Anatole COLLINET MAKOSSO. Ces villas appartiennent à Mme Antoinette SASSOU épouse du Président SASSOU-NGUESSO.

35/ 82 anciennes villas d’ELF CONGO appartiennent à Mme Édith Lucie BONGO fille du Président SASSOU-NGUESSO.

36/ TOUR MAYOMBE, un immeuble- appartements. Appartient désormais à Mme Édith Lucie BONGO, fille du Président SASSOU-NGUESSO. Cet immeuble est géré Me Vincent Gomez, homme d’affaires et avocat.

37/ Immeuble Ex COMOLOG de 9 étages, géré aussi par Me Vincent Gomez, cet immeuble, situé à côté de la direction départementale des impôts, appartient à Mme Édith Lucie BONGO, fille du président SASSOU-NGUESSO.

38/ Six immeubles de quatre étages, ex CPC (Compagnie des Potasses du Congo), appartiennent à Jean-Dominique OKEMBA, conseiller spécial et neveu du Président SASSOU-NGUESSO.

39/ Domaine de 4000 m2, situé en face de l’hôtel Zamba à Pointe-Noire et géré par M. Franck André, appartient au Colonel des Douanes, Mr ONANGA Alfred, Oncle du Président SASSOU-NGUESSO.

40/ CMS- NOMECO CONGO INC à Pointe Noire. Cette société appartient à Joujou SASSOU, fille du président SASSOU-NGUESSO

41/ Service de l’industrie pétrolière (SIP) basée dans l’enceinte du port de Pointe Noire est géré par M. TALLAL, un libanais, par ailleurs directeur général de l’hôtel olympic palace à Brazzaville (propriété du Président SASSOU et de sa fille Claudia SASSOU, veuve LEMBOUMBA) . La Société-SIP appartient au Président SASSOU NGUESSO .Sachez que Mr TALLAL est le patron des salons de thé : Mandarine à Brazzaville et la Citronnelle à Pointe noire. Cette Société emploie beaucoup d’anciens soldats au même titre que Mr TALLAL, ancien Colonel des services de sécurité du Général AOUN, ancien Président du Liban

42/ Compagnie de forestière équipée de deux gros avions Cargo géré par Mr NATALCO un ex Commandant de l’armée de l’air libanaise. D’après certaines rumeurs rapportées à nos correspondants, ces avions assureraient le transport à Brazzaville de diamants en provenance de WAMBO en Angola via le Cabinda. A Pointe noire, les diamants seraient stockés dans l’immeuble abritant le Centre Commercial du Kouilou (Le Cèdre). Cette compagnie appartient à Mme Edith BONGO, fille du Président SASSOU-NGUESSO. A ce propos sachez que durant l’exclusion du Congo du club de Kimberley, à Brazzaville, le stockage des diamants a été transféré du domicile de Mme Édith BONGO à la résidence privée du Président SASSOU-NGUESSO au sous-sol près de la piscine.

43/ Un immeuble de 4étages, à côté du marché des plateaux à Pointe-Noire, géré par Mr HUSSEIN ,un libanais, appartient Mr AMBENDE ,grand frère du Président SASSOU-NGUESSO.

44/ Résidence LE NIL vers la Foire de POINTE-NOIRE, appartient à Inès NGUESSO, fille de Maurice NGUESSO, grand-frère du Président SASSOU-NGUESSO

45/ Ancien Immeuble CNSS à Pointe noire en face du Supermarché Score. C’est désormais la propriété de Jean Dominique OKEMBA, neveu du Président SASSOU-NGUESSO.

46/ SAI –dépôt pharmaceutique situé à côté de l’hôtel La Colombe à Pointe- noire, appartient à Gaël NGUESSO, neveu du Président SASSOU-NGUESSO.

47/ CONGO CRUZ-société de pêche gérée par ARIS (quatre bateaux).Son siège se trouve dans la tour Mayombe. Elle appartient à Maurice NGUESSO, grand frère du Président SASSOU-NGUESSO.

48/ Une villa de grand standing située à côté de la propriété de Mr THYSTERE TCHICAYA en face des bureaux de Yoka transit, appartient à Mme LENDONGO Vicky, mère de KIKI , fils du Président SASSOU-NGUESSO.

49/ Un immeuble situé à côté du Parquet de Pointe- Noire et de la banque Centrale, appartient à MATOUMOUNA MANOU, fille du Colonel MATOUMOUNA et Mme HENRIQUET (nièce du Président SASSOU-NGUESSO). Âgée de 24 ans, Mlle MATOUMOUNA MANOU est la mère du dernier enfant de son grand-oncle : le Président SASSOU-NGUESSO.

50/ SICOM, gérée par un libanais (Mr Safy Daer), appartient à Maurice NGUESSO, grand frère du Président SASSOU-NGUESSO.

51/ Hôtel LAURIA ATLANTIC à Pointe-Noire, situé au grand marché et géré par Mr DEMBO .Appartient à Jean- Dominique OKEMBA, neveu du Président SASSOU-NGUESSO.

52/ Une somptueuse villa située dans le secteur de l’hôtel Zamba à Pointe noire, appartient à Lilie Mapapa, mère de Claudia SASSOU, fille du Président SASSOU-NGUESSO.

53/ Somptueuse villa à Pointe noire à côté de Gras Savoye, appartient à Edgar NGUESSO, neveu du Président SASSOU-NGUESSO.

54/ Domaine avec deux villas dans le quartier off-shore, secteur de la résidence Bougainvilliers, propriété de Mme Olassa, mère de WAMBA SASSOU, fils du Président SASSOU NGUESSO.

57/ M.F& Cie (activités pétrolières) à Pointe-Noire, à côté de la Direction départementale de la police du Kouilou, appartient à Eugène NGUESSO, neveu de Maurice N’GUESSO.

58/ Un immeuble au bord de la côte, dans le secteur du palais présidentiel à Pointe-Noire, appartient à Abel DIRA, oncle d’Édith BONGO.

Tous ces biens répertoriés sont estimés a environ 1216 milliards par les certains experts financiers. Ajouter ceci les comptes of offshore disséminés un peu partout dans les paradis fiscaux. Rien qu’a cette famille seule leur fortune est estimé a environ 3000 milliards au bas mot. Dites-nous pourquoi le peuple congolais rembourserait une dette dont il n’a jamais consentis à contracter. Soyons clairs : les milliardaires congolais sont tous issus de la même famille et ne s’acquittent de presque aucun impôt en comparaison de leur immense fortune douteuse. En plus ils bénéficient de mécanismes de crédits en tous genres, dont le trésor public et les banque n’hésitent pas à user et abuser. Pourquoi demander aux petits commerçants et fonctionnaires est cernée par l’injustice sociale de serrer la ceinture ? Pendant ce temps les AMAZONES et les AL CAPONE NGUESSO continueront leur poker permanent avec l’argent de l’Etat, et cet argent proviendra toujours davantage du dur travail peuple congolais, qui se laisse cuire à petit feu, trop concentré à joindre les deux bouts pour se rendre compte de l’arnaque générale dont il est victime. Non !!! TOUTE LA FAMILLE NGUESSO doivent rembourser ce qu’elle usurpée au peuple congolais c’est la moindre des choses. Autrement préparez-vous à quitter ce pays, vous n’en êtes pas dignes.

« Heureusement que dans ce pays, tout n’est pas négatif parce qu’il y a de ces hommes, de ces politiciens qui méritent d’être encouragés. Eux, ils savent qui ils sont, ils ont un idéal, une orientation qu’ils tiennent à défendre. Même quand ceux –là ont l’opportunité d’exercer de hautes fonctions, ils ne vendent pas leur identité pour ce faire. Oui, dans ce pays, il y a des partis à envier, qu’on soit d’accord ou pas avec eux. Un parti, un homme politique doit pouvoir poser des actes car il faut savoir bâtir une crédibilité à son actif. Un parti bâti sur la force de caractère de ses dirigeants résiste mieux à l’usure du temps qu’un parti bâti par le mensonge, l’argent et la duplicité. »

Jean-Claude BERI

(1) Le règne sulfureux des 4 amazones sur l’économie congolaise : http://www.dac-presse.com/actualites/a-la-une/politique/243-le-regne-sulfureux-des-4-amazones-sur-leconomie-congolaise.html

(2)http://www.dac-presse.com/actualites/a-la-une/politique/274-denis-sassou-nguesso-son-pouvoir-affairiste-crucifie-et-ruine-les-chances-du-developpement-du-congo.html

LE FMI CORSE LE DOSSIER DU CONGO-BRAZZAVILLE

Ça y est! Les autorités congolaises savent désormais sur quoi vont porter les négociations avec le FMI au cours de ce mois de septembre à Brazzaville. La partie est loin d’être une partie de plaisir. Au premier point figurent les contrats conclus entre les autorités congolaises et Glencore, Trafigura, la Chine, la Turquie, UBA et AfrEximbank. Question pour le FMI d’établir le vrai taux d’endettement du Congo par rapport au PIB. Pas sûr qu’il soit à 117% comme l’ont reconnu les autorités congolaises.

De bonnes sources indiquent que la dette du Congo serait plus importante. Le lobbying de l’ancien directeur général du FMI, Dominique Strauss-Kahn, récemment aperçu à Oyo, en compagnie de Sassou, ne pourra pas arranger les choses. Surtout que les vrais chiffres de la dette congolaise envers la Chine et autres sont détenus par Bouya, Ondongo et Denis Christel Sassou Nguesso, qui sont obligés de camoufler certains dettes gagées pour la bonne cause de la familia regnanti.

C’est dans ce camouflage que passent aussi les transactions entre Brazzaville, la Russie, Cuba, la Bfgi Bank et surtout Asperbras. Les experts du FMI veulent aussi vérifier les mouvements et soldes des comptes entre Brazzaville et la Chine. Un examen de passage que le Congo aura du mal à réussir. La volonté d’aller jusqu’au bout de la transparence sur les chiffres de la dette et autres transactions louches n’étant pas encore manifeste du côté des autorités congolaises.

La potion est bien amère à ingurgiter pour le Congo. Au plan social, la situation s’annonce explosive comme dans les années 90. Dans les quartiers nord, généralement acquis à Sassou, personne n’ose accepter le mot de crise financière.  » Nous savons que Bouya, Ondongo, Denis Christel Sassou Nguesso. .. » ont tout volé au peuple congolais. Ils n’ont qu’à sortir cet argent! ».

Jean-Claude BERI