Congo-Brazzaville / Transmission des gènes pathologiques d’incompétence et de pillage des fonds publics : Cas de Denis Christel SASSOU NGUESSO et Fatima Beyina-MOUSSA

Ces « enfants pilleurs d’Etat » qui pratiquent un sport devenu familial et national sont en fait dépourvus de toutes leçons d’exemplarité. A tels points, que la conscience nationale les considère comme des mauvais exemples qui s’enracinent dans la société du fait de l’impunité qu’ils bénéficient : Cas de Denis Christel SASSOU NGUESSO, Fatima Beyina-MOUSSA et bien d’autres… à l’instar de Jean Domique Okemba, Jean Jacques Bouya, Jean Didier Elongo, Edgard Nguesso, Willy Nguesso, Jean François Ndenguet…

Nous ne le dirons jamais assez, le pouvoir de Mr 8% ne tient pas que par la capacité de nuisance de ce dernier, mais bien par la volonté de demeurer au pouvoir par ceux qui gravitent autour de ce pouvoir. Les plus nuisibles ce sont en effet ces petites mains qui ordonnent et exécutent les consignes venant parfois de leurs propres volontés. Les plus actifs dans ce domaine ce sont les enfants de ces « rois » qui se croient tout permis , transgressant la morale, l’usage traditionnel du droit au respect des plus âgés et pour en finir s’érigeant jusqu’au droit de tuer. Ceci en obéissant qu’à une seule règle : ce qui appartient au père m’appartient. Seulement, le Congo n’est pas un bien privé qui doit être géré comme une épicerie familiale et traditionnelle.

Denis Christel SASSOU NGUESSO, le patron pilleur

Lorsque Denis Christel SASSOU NGUESSO s’active à corrompre tout azimuts les combattants, les congolais où que vous soyez, aux USA, France, CANADA, Afrique du Sud… c’est une autre façon d’étouffer dans l’œuf le combat pour une libération du Congo. Ce n’est ni de la générosité, ni de l’assistance humanitaire, ni de l’aide à l’éducation pour nos enfants, ni encore moins l’aide à la prévention sanitaire, tout ceci ne résulte que du maquillage politique. Denis Christel SASSOU NGUESSO est bel et bien dans la stricte vision de la reproduction du système enfanté par son père. C’est le changement dans la continuité de la dictature. Il bénéficie du système des abus et des privilèges inouïs dont bénéficie la « mafia des enfants » des politiques congolais, que ces pratiques soient légales ou illégales.

Ce député propulsé à OYO et qui siège à l’Assemblée nationale en dents de scie est pourtant suspecté de détournement de plusieurs milliards de francs CFA, de banque route de plusieurs sociétés, de délits d’initié dans plusieurs affaires, de possession de plusieurs maisons à Brazzaville et dans la capitale économique (Pointe-Noire) et dont les ressources permettant toutes ses acquisitions n’ont fait l’objet d’aucune déclaration, ni justification. Ce n’est plus ou moins qu’un pervers financier, fiscal et un partisan des avantages divers et variés aux frais de la République dont ils font une belle et confortable rente de situation en ces temps où plusieurs congolais sont en train de subir une crise multidimensionnelle.

Denis Christel SASSOU c’est l’exemple même du congolais qui ne sait rien de la vraie vie. Celle des délestages des salaires chaque fin de mois, celles des gymnastiques quotidiennes des courses à faire pour la semaine, des repas à préparer pour les enfants, de la voiture qui tombe en panne au mauvais moment, des transports en commun bondés, toujours en retard et dont les congolais ont baptisés « mal à l’aise » .

De tous ces petits détails, qui empoisonnent la vie quotidienne de tout congolais, il n’a jamais connu l’ombre d’une miette, à l’exception de son sport favori le détournement des cargaisons de pétrole, des femmes et enfants pour ses envies débridées. De la vie des congolais, il ne connaît que celle qu’il s’est construit en consacrant l’essentiel de son temps à atteindre le seul objectif qu’il s’est fixé : TOUJOURS AMASSER PLUS DE FONDS POUR MAINTENIR SON TRAIN DE VIE.

Denis Christel SASSOU NGUESSO oublie une chose c’est que le virus sympathique du départ, cette envie de transformer la société congolaise, la volonté d’aider son prochain, se mue progressivement en une maladie incurable. Cette maladie se résume par : celui qui sait tout, dont la parole devient évangile, la volonté de puissance remplace celle de bien faire. Ce sentiment de surhomme qui l’habite en ce moment disparaitra comme poussière le moment venu. Simplement, il vient d’un système destructeur qui porte en lui les germes de sa propre destruction.

Le système Sassou(père)  est le plus rétrograde de l’Afrique centrale car il est marqué par un clanisme destructeur et porte en lui les signes d’une régression sociétale. C’est cela l’exemple qu’il faut suivre ?

Où sont dans les faits la mise en scène des valeurs de « l’égalité » ou du « Vivre ensemble ». Lorsqu’on compare les pays comme le RWANDA, la GUINEE EQUATORIALE, L’ANGOLA qui montrent la voie, malgré que ce soient aussi des dictatures, celle d’une organisation sociale plutôt harmonieuse, sans trop de conflits, et respectueuse des biens collectifs: éducation, santé, transports publics et environnement, on est très loin de votre auto-satisfaction d’homme exemplaire.

Fatima Beyina-MOUSSA, la patronne « vol gratuit »

Que dire de Fatima Beyina-Moussa, l’actuelle patronne de la tristement célèbre compagnie d’aviation congolaise nommée ECAIR (compagnie aérienne nationale Equatorial Congo Airlines) ?

Comme Denis Christel SASSOU-NGUESSO, Fatima Beyina-MOUSSA est la fille de Pierre MOUSSA, ancien ministre congolais de l’Économie et du Plan, et actuel président de la commission de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale. Pourtant, malgré les études économiques assez brillantes en France, au Canada et aux États-Unis, Mme Fatima Beyina-MOUSSA défraie la chronique aujourd’hui avec ce qu’on appelle le SCANDALE ECAIR.

ECAIR, depuis son premier vol en Septembre 2011,  était devenu un objet de fierté nationale qu’il ne fallait surtout pas ébrécher. Le signe d’une aviation nationale qui marquait son entrée dans le concert des pays d’Afrique centrale qui décollaient économiquement. Il y a à peu près quatre mois maintenant, la compagnie ECAIR a décidé d’arrêter son exploitation. En effet, les quelques appareils de la flotte congolaise sont clouées au sol et ne décolleront plus en direction de Pointe-Noire, Lomé, Dubaï, ou Paris au grand dam des congolais. Qu’est-ce qui a poussé la compagnie ECAIR a arrêtée l’exploitation ?

Le problème, c’est de notoriété publique, le Congo a du mal à se défaire de cette triste habitude de mettre, même en ces temps difficiles, des hommes et de femmes capables de relever ses énormes défis du moment. Alors, sans complaisance, le pays doit faire des choix judicieux. Placés des hommes qui répondent à l’attente du peuple et non déroulé le tapis à une progéniture noyés dans la mafia ayant perdu toute considération de l’intérêt du bien public.

De 2011 jusqu’à ce jour, les signes d’alertes ont été pourtant lancés par les congolais qui prenaient régulièrement les vols ECAIR Paris-BRAZZA ou inversement. Une gestion chaotique qui se résumait par les excès de billets gratuits octroyés aux membres du gouvernement y compris familles et maitresses séjournaient à Paris sans payer un centime, sans compter l’absence de maîtrise des effectifs du personnel. Cette attitude, pour les congolais un peu plus âgés, se souviendront, ayant déjà causée la perte de LINA CONGO et AIR CONGO avec des « YAKA NOKI NOKI » n’est pas une nouveauté.

La médiocrité quand tu nous tiens ! Le Congo friand de ce tar enfonce encore sa crédibilité dans la boue avec des opérations de détournement abyssal sur le dos des employés d’ECAIR. Comment pouvait-on croire qu’une entreprise de ce type avec à sa tête un conglomérat des affairistes maffieux de la trempe de Jean-Jacques BOUYA, Jean-Dominique OKEMBA et Fatima Beyina-MOUSSA pouvait être rentable dans le contexte où le clan a pour mission de servir ses propres intérêts et non ceux des congolais. On est passé de 300 milliards de f CFA déboursés par le Trésor-Public pour renflouer une perte dont aucune justificative n’a été donné aux congolais, à 457 millions d’euros via la BGFI encore là soutirés des comptes d’Etat congolais pour être injectés dans une entreprise dont la mort clinique ne faisait plus aucun doute. Qu’a fait Fatima Beyina-MOUSSA ?

Beh rien ! A part continuer à percevoir son salaire exorbitant gravitant autour de 10 à 15 millions de F CFA. A cela s’ajoute les divers avantages qui résultaient de son statut de directrice. Pourtant Fatima Beyina-MOUSSA se targue de dire aux congolais « …qu’elle est là parce qu’elle est compétente et possède les qualités requises pour mener à bien la mission qui lui a été confiée.. »

A travers ces propos de Fatima Beyina-Moussa, et il en est de même pour Christel Denis Sassou Nguesso, qu’au Congo-Brazzaville, on a l’impression d’être en présence de fille, fils  atteint  une pathologie incurable à savoir la transmission familiale des gènes d’incompétence et de pillage des fonds publics.

Nous supposons que la mission de Fatima Beyina-Moussa était d’abandonner plus de 787 employés sur le tarmac sans ressources et sans secours dans certains pays africains ? Sa mission était d’aggraver la dette congolaise de plus 135 milliards empruntés aux divers organismes financiers (BEADC, CEMAC, BGFI…) ?

Mais les congolais ne sont dupes. Tous ces fils et filles  de dignitaires (Christel et Fatima) forment un conglomérat bien tassé dont les avancements socio-professionnels portent les couleurs d’une même fabrique du favoritisme. Une fabrique uniformisée procédant d’un immobilisme dangereux.

Au Congo-Brazzaville, ceux qui ont la noble mission d’occuper les hautes fonctions de l’Etat, sont choisis au sein de la famille proche de Mr 8% ou cooptés par lui. En l’absence de tout pouvoir de contrôle et de sanction, la gabegie et le détournement des deniers publics sont les actes les plus rependus dans notre pays. La rupture prônée par Sassou est un mot creux dès lors qu’il lui est impossible de sanctionner les membres de sa propre famille.

Dénis Christel Sassou Nguesso et Fatima Beyina-Moussa ne sont pas les seuls membres de la famille de Sassou à s’illustrer par la gabegie et les détournements des fonds publics. Prochainement, nous allons nous attarder sur Jean Domique Okemba, Jean Jacques Bouya, Edgard Nguesso, Willy Nguesso, Jean François Ndenguet et bien d’autres…

Toujours, dans le couronnement des détournements des fonds publics, nous apprenons, avec tristesse, qu’une enveloppe allouée pour l’achat des antirétroviraux de plus de trois milliards de CFA, au ministère de la Santé (1) est detournée .

Malgré la suspension des prétendus malfaiteurs par le ministre de la santé, aucun d’eux ne remboursera les fonds volés et ne passera à la case prison.

Oh, Dieu seul sait qu’au Congo-Brazzaville, la prison est réservée uniquement à ceux qui s’opposent à ce système tribal et maffieux.

Or, « l’acte fait l’Homme ». On ne substitue donc pas facilement l’exemplarité. L’exemplarité n’est pas une notion génétique qui se transmet de père en fils, ni encore moins une notion mathématique mais nous pensions que cela soit une notion intégrant l’ensemble des qualités d’un individu, un pari fait sur les chances de voir une collectivité bien gérée, ensuite sur les risques de dérapages d’ordre personnel avec des répercussions publiques.

Nous devons donc combattre aussi ceux qui militent et qui donnent du crédit aux opérations de séductions menées par ces filles et fils à la science infuse débordante de fausseté.

– http://www.dac-presse.com/actualites/a-la-une/sciences-a-sante/3451-2016-11-30-14-33-57.html

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Nous mettons à la disposition de nos lecteurs les informations suivantes de notre source sur le terrain.

Additif aux infos sur ECAIR : Depuis le mois d’août, nous ne sommes plus payés. (Retard de 4 mois de salaires) . Cependant, les consultants de coEM, (Etrangers) perçoivent les leurs.

Ecair verse à Bouya une rente mensuelle de 50 millions de francs CFA ( 600 millions par an ) Ecair est en fait co-dirigé par coEM http://www.coem.ch, dont le PDG Marco Villa, est le Directeur de la stratégie d’Ecair. Dont le Directeur Johan Maertens, est Directeur Général Adjoint d’Ecair. Ce sont ces 2 là qui font la pluie et le beau temps à ECAIR. Coem = co Engineering and management. C’est basé en Suisse. Derrière cette structure, il y a encore Bouya. Si vous allez sur leur site, http://www.coem.ch, ils se disent spécialistes de l’afrique. Mais toutes leurs supposées réalisations sont au Congo et avec unique partenaire, les Grands travaux … ( Bouya )

Ils occupent les postes stratégiques dans le management d’Ecair. Coem a placé à Ecair, 15 personnes en tout. (Marco Villa et Johan Maertens compris )

Ecair a payé l’année dernière, 5,2 milliards de CFA pour ses 787 salariés.

Toujours l’année dernière, Ecair a payé à Coem, 5 milliards de CFA en revenus pour…. 15 personnes.

La suite prochainement sur la situation des avions, qui, quoique propriétés de l’Etat congolais, ont tous été immatriculés en Europe et y sont basés maintenant, à l’exception du Boeing 757 qui est rentré à Brazzaville

Qui dit immatriculation suisse ou belge, dit : avion sous administration de ces pays.

Affaire à suivre …..

Jean-Claude BERI