Visage d’un petit ange
Dans la plénitude de l’innocence Suffoquant dans le sable mouillé d’une plage
Interpellant comme une rafale l’humanité entière
Va, va, va Conscience des consciences Rappeler là-haut
Que l’Enfer s’empare d’ici-bas
Va, va, va Retrouver la quiétude Auprès des âmes élevées
Qui seules méritent ton sourire ressuscité
Va, va, va Oublier là-bas cette barrière pitoyable Qu’ici-bas on croit ériger
Entre ceux qui festoient et ceux qui pleurent
Las, las, las De nos éphémères implorations Et des étoiles
Pardonne seulement
Va,va,va
Petit ange
Tarir nos larmes.
Silvère IDOURAH pour Kurdi Aylan