Par : CY MBOU
Depuis le 31 août 2016, le monde entier a découvert le vrai visage de celui qui s’est imposé à la tête de l’Etat gabonais en 2009. Non seulement il s’est avéré être un piètre gouvernant, ce qui a entraîné le rejet massif du peuple gabonais sur sa candidature, exprimé lors du vote de l’élection présidentielle du 27 août 2016. Mais plus grave, il a révélé sa véritable nature en faisant assassiner sans vergogne d’innocents citoyens dont le seul tort aura été de croire en l’alternance démocratique.
Face à ces actes, et a bien d’autres, qui signifient clairement que le Gabon est sous la coupe d’une dictature, le peuple souverain qui avait rejeté dans les urnes le candidat sortant, a décidé de lui résister sous toutes les formes puisqu’il s’accroche au pouvoir. Car nous le disons, Ali Bongo tu t’es trompé de génération. Le peuple gabonais se souvient que dans sa litanie de promesses, Ali Bongo Ondimba déclarait le 17 août 2015 que les enfants Bongo Ondimba je cite : « allaient céder à l’État pour le franc symbolique deux propriétés en France ayant appartenu à Omar Bongo Ondimba. Il s’agit de deux hôtels particuliers, situés rue de la Baume dans le 8 e arrondissement pour l’un, et rue Edmond-Valentin dans le 7 e arrondissement de Paris, pour l’autre. »
Comme toutes les promesses de son mandat, et presque 3 ans après cette déclaration, aucun début de commencement de sa réalisation n’a été établi.
Ainsi ces 7 derniers jours, dans le cadre de la résistance pacifique, des patriotes ont pris l’initiative d’aller explorer des biens appartenant théoriquement à l’Etat gabonais. Ces visites se sont déroulées à 2 hôtels particuliers à Paris : – au 51 rue de l’Université, au lieu-dit « Pozzo Di Borgo » – etau4ruedelaBaume Le 1er était la plus grosse transaction immobilière en France de l’année 2010 pour un coût d’acquisition de 100 millions € soit 65 milliards de F CFA, suivi de 200 millions € de travaux de réfection soit 131 milliards de F CFA. Et donc un coût total de 300 millions € soit près de 200 milliards de F CFA. Le 2nd était expressément mentionné par Ali Bongo Ondimba comme revenant à l’Etat gabonais. C’est en citoyens gabonais que des résistants s’y sont donc rendus pour observer de visu ce qui était fait de l’argent de leur pays. Les 2 fois la police française est intervenue ; les 2 fois les patriotes ont expliqué à ces agents les motifs de leur présence. A savoir : – montrer au monde entier les impérities, la gabegie, le faste, les dérives et les mensonges du clan au pouvoir – rappeler que les gabonais ne lâcheront rien pour faire valoir leurs droits et reprendre ce qui leur appartient Lors de ces 2 déplacements il n’y a eu aucune dégradation car ça n’a jamais été l’objectif d’une part, et d’autre part, tôt ou tard le peuple gabonais récupérera ce qui lui revient de droit.
Ces sorties ont aussi montré aux autocrates que s’ils s’accrochent au pouvoir au Gabon, le peuple gabonais prendra possession des biens acquis sur son dos.
Pour finir nous tenons à le préciser, les patriotes ayant conduit ces explorations ont pu rentrer librement chez eux, sans inculpation, sont en bonne santé, et tiennent à rappeler que la résistance est l’affaire de tous et qu’en conséquence, tous les gabonais, africains et peuples amis peuvent et doivent agir. Nous encourageons donc non seulement ici en France mais également partout dans le monde, tous ceux qui souhaitent réellement le changement, à se soulever contre la dictature et poursuivre les actions de la résistance par tous les moyens. Il y a encore d’autre biens à visiter mais surtout, il y a un pays à libérer.
Ali Bongo tu t’es trompé de génération. Désormais les panthères ont remplacé les chiens, et nous ne lâcherons rien.
CY MBOU