Denis Sassou Nguesso et les tractations d’un pouvoir discrédité

« Il faut que l’alternance se fasse avec le peuple! »  JCB

Plus les années passent, plus l’exercice du pouvoir par les dirigeants politiques du PCT devient  scandaleux voir même une humiliation pour le peuple congolais. Car au-delà de leur incompétence, c’est le danger d’être confronté demain à la force de la vérité populaire qui électrise les passions d’un lendemain incertain. Denis Sassou Nguesso a compris que les congolais sont prêts à traquer son pouvoir parce qu’il ne répond pas à leurs attentes. L’échec de ce pouvoir n’est plus à démontrer à moins de faire preuve d’une cécité politique.

Les aboyeurs d’un pouvoir qui a échoué

Sassou et son gouvernement moribond se sentant acculés, dévoyés par tout un peuple, incapables de se défendre en mettant en avant ses réalisations politiques, économiques et sociales à trouver des aboyeurs (Justin Koumba, Pierre Mabiala, Isidore Mvouba, Bienvenu Okiemy, Honoré Paka, Roland Bouiti-Viaudo et bien d’autres…) qui se font passer pour des avocats du diable. D’où la sortie tonitruante d’un soi-disant « Comité des Sages » de la Likouala, du Niari, du Kouilou et d’un « Front pour le changement de la constitution ». Ces politiques sont devenus des simples coursiers d’un pouvoir finissant et qui veulent continuer à assouvir leurs intérêts égoïstes.Dire que le pouvoir est usant serait un euphémisme confronté à la grogne permanent du peuple qui se dessine lentement mais sûrement face au désir de recouvrer une paix véritable. Les chiens de chasse lancés aux trousses des populations qui osent dire NON A LA MODIFICATION CONNSTITUTIONNELLE et  qui réclament un changement de mode de gouvernement et de méthode de gestion du pays ne pourront stoppés ce cri de révolution en marche. Croire qu’il suffit de continuer à naviguer à vue comme si SASSOU était le seul maître à bord et préparer ses élections présidentielles de 2016 par les arrestations arbitraires tout azimut et les intimidations serait simplement s’engager dans une stratégie électorale conduisant dans un labyrinthe aux choix difficiles. Est-ce là le choix d’un  président qui prône la paix ou celui d’un dictateur qui se prépare à miner le pays ?   Moi, Président  Denis Sassou Nguesso ou le chaos politique, économique et social…Enorme dilemme !.Quand on refuse de lire les signes du temps et on s’accroche à un destin qui vous échappe, on finit par se retrouver devant une réalité difficile à vivre. Loin de nous l’idée de foncer tête baissée dans les méandres des actes répugnants et révoltants observées ces dernières  semaines. Seulement se taire n’est pas aussi notre conception de vivre ensemble pour développer autrement le Congo. Terroriser les populations qui n’expriment que la volonté démocratique est loin des promesses sécuritaires. C’est la preuve du retour d’une intelligentsia unie par la somme d’idiotie et d’imbécillité  basée simplement sur une volonté de s’accrocher au pouvoir. C’est ce qui se vérifie sur le terrain. Autrement comment peut-on arrêter HEROLD MIKAMONA Directeur de production de la chaîne privée de télévision MAZZA TV pour avoir simplement fait son métier en accordant la parole aux citoyens ? Pourquoi seuls nos frères de la RDC sont expulsés aussi sauvagement alors que les libanais, les Ouest-africains et autres sont dans le même cas mais curieusement pas inquiétés ?

Pendant ce temps,  les aboyeurs de TV NKOMBO, Pierre NGOLO en tête balancent les inepties et les appels à la modification de la constitution sans être inquiétés le moins du monde. Pourquoi  certaines associations et Partis politiques ont le droit de défendre leur avis sur la modification de la constitution et d’autres qui osent faire valoir un avis contraire sont manu militari séquestrés, arrêtés arbitrairement, torturés, etc…?

Pour les tenants de cette idéologie marquée par une absence d’objectivité, son nom raisonne comme le symbole d’une politique inhumaine et violente. La doctrine de Schopenhauer est claire à ce sujet : « on ne peut imposer aux gens rien qui ne soit négatif ».

Clientélisme, corporatisme, position de monopole, cooptation, héritage clanique,  etc. Nous avons les politiques que l’on mérite, presque tous sortis de l’épicerie PCT, ont consumé nos précieux leviers d’actions. Nous tous, Congolais depuis 36 ans, sommes co-responsables de cette situation difficile que traverse actuellement notre pays. Nous ne le dirons jamais assez que le pouvoir en place issu d’un coup d’état puis d’un holdup constitutionnel  est usé, divisé et discrédité. Il ne lui reste qu’une alternative: Bloqué le fonctionnement normal des institutions de la république et empêcher l’alternance démocratique voulue par les Congolais en 2016. Louis Blanc disait : « Ce qui effraie le plus dans les partis, ce n’est pas ce qu’ils disent, c’est ce qu’ils négligent ou refusent de dire. »

Un Front pour bluffer les Congolais

Il serait à craindre que cette intelligentsia aux méthodes anti-démocratiques et spécialisée en  coups tordus  envisage l’hypothèse de boycott des futures élections, car cela ouvrira la porte à des alternatives de déstabilisation du pouvoir et d’alternance par des voies non démocratiques. Comme le tend à montrer les manœuvres de corruption qui n’ont jamais été aussi criardes  que maintenant.

Le gouvernement moribond de Denis Sassou Nguesso fourbit les procédés et méthodes politiques pour ne pas subir la sanction des urnes par le peuple. C’est ainsi que les sbires de ce pouvoir vieillissant et autres lampistes multiplient les procédés anti-démocratiques pour faire sauter l’ensemble des verrous imposés par la constitution pour enfin ne pas subir la sanction des urnes et de ce fait, s’éterniser au pouvoir. Qu’un pouvoir qui a lamentablement échoué sur tous les plans, qui n’a de bilan que des arrestations arbitraires, des espoirs déçus, des nominations ethniques et régionales, des harcèlements des membres de l’opposition, d’indexations ciblées, de complots fomentés, des morts de misère ou faute de soins, l’achat effréné des armes pour l’entretien des forces de répression, des simulacres de procès pour écarter du champ politique des opposants. Le pouvoir pctiste est plus que jamais impuissant pour conduire le pays vers une démocratie paisible par peur de l’effondrement du système de clientélisme vomi par le peuple. Le changement politique à travers une élection libre et transparente est une urgence historique et une réalité politique. On ne peut refuser d’admettre la vérité, elle finira par s’imposer à vous d’une manière ou d’autre.

La mise en œuvre des idées nouvelles ne sera possible que si elles suscitent l’adhésion massive des citoyens, au-delà des préjugés et des tabous imposés par la bienséance culpabilisante des idéologues claniques qui scellent leur avenir à un seul rempart. Une fois ces obstacles dépassés, nous pourrons enfin refonder l’État sur des bases saines et permettre à toutes les initiatives et talents de se déployer librement. C’est pourquoi, il faut réinventer de nouvelles formes de lutte et faire preuve d’imagination si on veut réellement éviter un chaos dans le pays. C’est par un rassemblement de celles ou ceux qui croient à l’avenir de notre pays, que 2016 sera l’année de la libération, du changement et du développement de notre pays. Sachez que les Congolais sont déjà réveillés et se tiennent débout. Aucun congolais ne croit plus ni aux promesses non tenues, ni aux capacités de ce pouvoir vieillissant, humiliant et discrédité  de sortir le Congo de la misère et de la pauvreté.Toute tentative ou entêtement de modification ou de changement de la constitution équivaut à   faire preuve de cécité politique et s’enfermement dans un obscurantisme ethnique et un opportunisme suicidaire. Gare aux revers de la médaille car rien ne pourra vous retenir dans votre chute. Les Congolais ont soif, en 2016, d’une alternance démocratique dans la paix et la sérénité.

JC BERI