DEVOIR DE MÉMOIRE :Capitaine Kimbouala-Nkaya victime des événements de mars 1977.
LA JUSTICE EXPÉDITIVE CHEZ SASSOU S’APPELLE : LA PASSION DU CRIME.
C’est le cas du Capitaine Kimbouala Nkaya , victime de la vengeance aveugle lors de l’assassinat de Marien Ngouabi, du Président Massamba Débat sans sépulture jusqu’à aujourd’hui. Du Cardinal Émile Biayenda qui a trouvé son rang le plus élevé dans les cieux. Comme disent les Kongo Laris : » Celui qui va au Ciel est précédé par les siens. » C’est le cas du Cardinal Émile Biayenda dans son message de Paix aux Chrétiens du Congo et à toutes ses communautés.
Revenons au cas du Capitaine Kimbouala Nkaya devenu, simple citoyen et éloigné du pouvoir. Il vivait dans la modestie, son choix dans l’enseignement, c’est cela qui le préoccupait et il n ‘envisageait plus le pouvoir, au point de concurrencer Sassou. Mais Sassou à un carnet d’adresse du crime, d’élimination physique des gens qu’ils n’aiment pas. Le capitaine Kimbouala Nkaya menait une vie paisible d’un enseignant qui de l’école, lieu de travail rejoignait la maison autour de sa famille. Sassou avec ses fiches avait dans ses mains, la vie du Capitaine. De là, il va s’entourer de son Exécuteur qui va exécuter sa salle besogne. Et cet Exécuteur: c’est Gracia qui va assurer la mission pour venger son frère, tuer par inadvertance par le Capitaine sous le régime Massamba Débat.
LE PRÉCÉDENT ENCLENCHEUR DE LA MORT DU CAPITAINE.
La période de la révolution entre 1963 et 1968 a vu des bavures criminelles sans jugement. La mort du grand frère du Colonel Garcia fut un crime qui était enfoui dans les tiroirs de la justice. Le capitaine Kimbouala NKaya et le grand frère de Garcia furent des amis inséparables. L’ un ne pouvait pas vivre sans l’autre.
Des jumeaux, ce jour où le grand frère de Garcia cherchait son ami pour le retrouver afin d’être toujours ensemble et partager la joie de vivre. Il chercha partout dans la ville de Brazzaville. A un moment, il aperçut la voiture qui le suivait. Et le Capitaine réalisa que cette voiture le talonnait. Sa peur d’un éventuel assassinat, période oblige des réactionnaires contre la révolution. Le capitaine pour ne pas succomber à un éventuel attaque, par le rétroviseur dégaina le pistolet et les balles transpercèrent le corps de son ami qui succomba. Et le Capitaine prit d’émotion se trouva impuissant devant l’erreur qui devenue crime. Des remous dans la Cité. Mais le Capitaine fut nommé Chef d’État Major Adjoint de l’ Armée le 27 juin 1966 et jouit d’une Immunité politique de ne pas être traduit devant le juge. Ce crime fut impuni. Tout le long de la vie Sassou forma Garcia pour accomplir cette basse besogne. De cet homicide involontaire ayant entraîné la mort d’une personne Sassou en fit un acte de vengeance. Garcia sous le commandement de Sassou aux Plateaux des Quinze Ans va au domicile du Capitaine Kimbouala Nkaya et ordonna au Capitaine devant sa famille de monter dans la Jeep, face au refus de ce dernier, Garcia l’exécuta.
C’est la Loi du Talion chez Sassou, celle de « oeil pour oeil et dent pour dent ». Ainsi le Capitaine Kimbouala Nkaya perdit sa vie avec la justice expéditive de Sassou. Cela doit montrer à notre génération de sortir de la haine. Et de fonder la vie sur des valeurs d’humanité et Paix au Capitaine Kimbouala Nkaya et à sa famille et aux milliers des veuves, veufs et orphelins
Le Congo doit retrouver une vraie humanité
Par Parfait BIHANI