L’UPADS EST T’IL DEVENU LE NID D’AUTRES TRAITRES CÉLÈBRES APRÈS JUDAS ISCARIOTE?

Monsieur Mahouele, commençons par cette citation d’Alfred Bester : « les gens s’attendent toujours à ce que les traîtres aient un visage de traître »… Prenez le temps de décryptez mes ecrits, vous comprendrez où se trouve la trahison et lesquels en sont les auteurs.

Cher frère Mahouele, avec tout le respect que nous vous devons, nous nous permettons de répondre à votre slogan de l’UPADS “YA BA COLÈRE VE”. Sur ce point nous supposons que nous sommes en parfaite adéquation.

Si nous nous sommes permis de vous répondre par le canal de dac-presse, c’est parce que:

Dac-presse est une plate forme médiatique ou chaque personne peut donner son point de vue sur tout ce qui regarde le Congo. Dac-presse permet le débat des idées sans censure et de surcroît gratuitement.

notre réaction à votre message à sans surprise été censurée et effacée de la page de monsieur Tsaty Mabiala, secrétaire général de l’UPDAS, alors que votre déclaration faite à mon égard n’a pas connu le même traitement. Un esprit juste et équitable aurait à la limite pu faire disparaître nos deux articles à la fois. Étant quitte, nous aurions compris que le débat est clos. Cependant nous avons été victime de cette manière d’agir qui rappelle étrangement les méthodes de certains partis en voie de disparition comme le PCT: la loi de la pensée unique; celle où il faut écouter et amplifier tous ceux qui caressent la bête dans le sens du poil et faire taire ceux qui ont des sons discordants. Heureusement qu’avec les réseaux sociaux, ces temps sont révolus…

Si Mandela, Lumumba, Thomas Sankara, Marien Ngouabi, le Che Guevara et tous ceux qui ont combattu et qui sont tombés dans la lutte contre l’oppression pouvaient vous lire, ils allaient se retourner dans leurs tombes.

Quant à nous, nous avons pris le temps de vous lire entre les lignes et d’analyser votre réaction à notre article, sans vraiment comprendre le bien fondé de celle ci. Une tâche alambiquée, puisque votre responsable du parti et vous même êtes perdus dans les méandres d’un dualisme criard qui consiste à critiquer et à condamner tous les errements du pouvoir tout en les cautionnant paradoxalement. Tout compte fait, nous avons trouvé dommage que vous ayez perdu autant de temps et d’énergie pour une homélie que vous auriez pu résumer juste en deux mots simples: « ALLONS SEULEMENT ». Nous aurions compris que le débat n’a pas de sens.

Pour votre information « ALLONS SEULEMENT » est le slogan du clan des Nguesso.

32 ans de pouvoir sans partage, de gabégie financière et de mal gouvernance: “ALLONS SEULEMENT”

Référendum truqué : “ALLONS SEULEMENT”

Élections présidentielles truffées de petites véroles: “ALLONS SEULEMENT”

Le pays va à la dérive:
– destruction des systèmes éducatif et sanitaire, des systèmes de distribution d’eau potable et d’électricité, des systèmes d’assainissement et des canalisations des villes, des valeurs et de l’autorité du parlement, de l’autorité de la justice et du respect des lois de la république.

“ALLONS SEULEMENT”.

Toutes les questions que vous vous êtes posées aux points 1 et 2 de votre récital.

Là aussi vous dites “ALLONS SEULEMENT”.

Mais ce qui nous intrigue le plus, c’est que cela ne vous a pas empêché de déclarer ce qui suit : ” Notre souci du Peuple est assumé à fond, ce qui explique la tournée de Pascal Tsaty-Mabiala dans les différents districts. Et cette tournée va se continuer dans le reste du pays : nous n’avons pas de leçon à recevoir de toi Patrick. Nous-nous adressons directement au Peuple quand nous voulons discuter avec lui. Ce sont des faits et non des supputations ou des paroles en l’air” fin de citation.

Cher frère, que voulez vous encore proposer à un peuple qui non seulement a dit clairement ses ambitions, mais a aussi montré ouvertement lors des différentes élections son ras le bol et confirmé sa décision “SASSOUFIT”.

Monsieur Mahouele, s’il est vrai que vous n’êtes pas aveugle, nous avons l’impression que vous avez soit la mémoire courte, ou peut-être vous vous moquez royalement du peuple.

Jusqu’à quand allez-vous bâillonner ce peuple et vous targuer de parler en son nom?

Tenez! Denis Sassou Nguesso n’avait il pas aussi fait des tournées régionales pour demander aux populations leur avis sur le changement de la constitution? Inutile de vous rappeler les résultats et les conséquences qui en ont découlé. Dans ce cas, s’il y’a une conclusion à tirer de votre citation, c’est celle de dire que sous votre égide, L’UPADS est devenu un PCT bis. “Ne dit t’on pas que qui s’assemble se ressemble”?.

Toujours est-il que nous ne passerons pas sans vous éclairer sur les soi-disant tournées de votre leader. Il s’agit simplement de dissuader et d’effrayer les populations du Niboland afin que celles-ci abandonnent la résistance. Une question d’isoler le Pool, car Sassou et ses sbires savent que les régions du Pool et du Niboland peuvent gangrener la situation qui peut résulter en une situation incontrolable. Ce que lui et ces mercenaires redoutent. Un tel cas de figure pourra sonner le glas.

Venons en aux militants qui sont tombés lors des manifestations: “dois-je rappeler que les militants tombés pour la lutte contre le changement de la Constitution de janvier 2002 étaient des nôtres ? Combien des leurs sont tombés ? “ ce sont là vos propres paroles.

Monsieur Mahouele, ne savez-vous pas que lorsqu’on accepte d’être chef, ce n’est pas uniquement pour les honneurs et les biens matériels et financiers. Mais c’est surtout pour servir et réaliser les desideratas des populations qui ont choisi ce chef pour les conduire; et cela même au prix de sa vie. Quand on n’est pas prêt à ce sacrifice, on ne postule pas à ce poste et dans le cas où l’on est déjà le chef, on démissionne…

Une citation de Nelson Mandela pour vous édifier: “J’ai lutté contre la domination blanche et j’ai lutté contre la domination noire. Mon idéal le plus cher a été celui d’une société libre et démocratique dans laquelle tous vivraient en harmonie et avec des chances égales. J’espère vivre assez pour l’atteindre. Mais si cela est nécessaire, c’est un idéal pour lequel je suis prêt à mourir” dixit Nelson Mandela.

On ne peut pas représenter un peuple en ayant une vision antagoniste à la sienne ou en se cachant derrière les masses pendant les périodes difficiles. Les questions que vous devriez plutôt vous poser sont de savoir: ou était le chef au moment où “les nôtres tombaient sous les balles”, et qu’a t’il fait? A l’opposé, que diriez-vous donc de Monsieur Paulin Makaya? Informez-vous sur les causes réelles de son arrestation et dites nous si c’est un brave opposant ou un infortuné ? Dans la foulée, pourriez-vous nous expliquer ce choix du pouvoir d’arrêter seulement Monsieur Paulin Makaya? Oserez-vous comparer son action, sa bravoure et sa détermination à celles de ceux qui sont de votre bord? Peut-être que ces derniers sont nés sous de bonnes auspices, puisqu’ils n’ont jamais été ni inquiété, ni séjourné dans les geôles de Sassou Nguesso. Est-ce l’effet de bonne conduite mêlé à de services rendus au pouvoir? Ainsi quand vous dites “Non, nous avons volontairement demander à nos militants de ne participer à aucune manifestation, les protégeant ainsi des balles tirées par des miliciens sanguinaires et des mercenaires sans états d’âme”, un raisonnement qui rappelle curieusement la justification du maréchal Pétain, lors de l’occupation de la france par l’Allemagne Hitlérienne. Voilà une décision qui relève de la bonne conduite, car elle va dans le sens de la volonté du pouvoir. « Si tu es neutre en situation d’injustice, c’est que tu as choisi le côté de l’oppresseur  » dixit Demond TUTU. D’où notre thèse sur vos fameuses tournées tient debout. Pourtant une belle citation de Nelson Mandela nous apprend que: “C’est toujours l’oppresseur, non l’opprimé qui détermine la forme de lutte. Si l’oppresseur utilise la violence, l’opprimé n’aura pas d’autre choix que de répondre par la violence. Dans notre cas, ce n’était qu’une forme de légitime défense” fin de citation.

Revenons sur la question de ceux qui ont perdu la vie. Ne pensez-vous pas avoir une part de responsabilité dans ces événements douloureux? Probablement une erreur d’appréciation de la situation de votre part. Laissez-nous vous signaler, à ce sujet, vous avez laissé apparaître une incongruité sans pareil. Tenez, vous dites : “Je me permets de répéter que ceux qui sont tombés sont les notres. Et nous avons assumé les frais de leurs obsèques. Alors tes insultes de basse couture, il faut les garder pour toi. Nous avons le respect de nos morts” fin de citation. Monsieur Mahouele, vous osez me soupçonner “d’insultes de basse couture” à la mémoire de ma soeur germaine, ancienne imminente membre de votre parti, et tombée sous les balles du pouvoir? Quelle infamie de votre part? Et vous, comment pouvez-vous affirmer sans vergogne que vous respectez tous ces jeunes militants morts au combat quand vous les avez très vite enregistré dans le compte des pertes et profits de l’UPADS. La preuve, vous êtes vite passés à autre chose; par exemple les négociations souterraines en vue des élections ou plutôt des nominations parlementaires et votre course effrénée pour le rôle de chef d’une opposition fictive. Avez-vous pensé à mener des enquêtes et à poursuivre ceux qui endossent la responsabilité de ces pertes humaines? Sinon, dites-nous, y’a t’il eu un suivi? Qu’avez-vous fait, ou que comptez vous faire?

Nous pensons avoir été assez clair à ce sujet pour que vous compreniez, qui se moque de qui?

Monsieur Mahouele, en lisant votre affirmation, nous avons esquissé un sourire narquois: “Ceux-là qui prétendaient tenir tête l’arme à la main aux mercenaires et miliciens du dictateur ont étrangement été absents quand le Peuple attendait la mobilisation de leurs militants et de leurs forces armées” fin de citation.

De telles affirmations montre que vous voulez vous cacher sous des prétextes fallacieux pour vous détourner des revendications des populations afin de satisfaire la volonté d’une dictature. Vous faites franchement preuve de manque de connaissance politique. Lisez les grandes révolutions et vous comprendrez comment elles débutent.

Pour être plus explicite, pouvez-vous nous citer un seul pays dans le monde où l’insurrection ou la révolution a commencé simultanément dans toute l’étendue du territoire?

Cependant nous tenons à vous rappeler les différents slogans de ceux qui ont lutté pour les libérations de leurs pays:

À lutta continua, à Victoria e certa

La patrie ou la mort, nous vaincrons

Amandla! Awethu!

Nous souhaiterions que vous soyez à mesure de saisir la portée des messages que véhiculent ces slogans. A propos, pouvez-vous nous dire quel est le slogan adopté par L’UPADS dans sa lutte pour la libération du Congo?

Quant au slogan “honda kwa ba hondé, ba honda kwawe”; ça vous dit quelque chose? Comprenez-vous la profondeur de ce message?

Vous êtes loin de vous imaginer que le peuple congolais sait à qui il a à faire. Il est conscient du prix à payer pour sortir de l’assujettissement. Les français sous Hitler, les angolais sous l’occupation coloniale ou les noirs d’Afrique du Sud sous l’apartheid ont tous lutté pour s’affranchir. C’était des combats qui, non seulement n’avaient pas de prix, mais mieux, n’étaient pas négociables. Ceux qui luttaient n’étaient pas tous dans leur pays d’origine. Mais chacun a apporté sa pierre dans l’édifice pour sortir de l’asservissement.

C’est pourquoi, dire que certains sont planqués quelque part en Europe, en Asie ou aux Amériques; ce genre de langage témoigne non seulement d’un excès de zèle, mais surtout d’une insuffisance de maturité politique.

Monsieur Mahouele, veuillez ne pas considérer nos propos comme un affront. Ce sont plutôt des conclusions qui ressortent d’une analyse profonde et mesurée de vos déclarations impolitiques. Tenez! Vous dites: “ Bien sûr, planqué en Pologne, toi tu ne risques rien, ta femme et tes enfants non plus” et vous rajoutez; “ et quand tu soulèves des sujets que tu ne maîtrises pas, tu devrais prendre des gants. Depuis ta Pologne, derrière ton clavier, tu n’as rien fait pour les personnes qui sont de réels héros, mais que tu ne brandis que comme des fanions pour ta propre gloriole.
Viens à Brazzaville, défie Sassou, Ndénguet ou un autre et tu pourras parler” fin de citations.

De vos propres mots transparaissent la capitulation et la génuflexion. Comment débattre avec une personne qui ignore par exemple d’où le général De Gaulle a mené sa lutte pour libérer la France contre le nazisme, ou bien d’où l’Ayatollah Khomeini a opéré dans sa lutte contre le Shah d’Iran? Vous voulez nous faire croire que ces leader étaient seuls dans leur lutte et ont vécu à découvert. Vous semblez même méconnaître le rôle “des gens de l’ombre” dans une lutte. Pire, que dire, quand vous faites fi de la plume ou du clavier, alors que ce sont des armes redoutables dans les luttes modernes. Savez-vous combien le PCT dépense en effort et argent pour pirater les sites des opposants et pour sa propagande mensongère? Savez-vous que l’une des raisons pour lesquelles les Etats-Unis d’Amérique avaient perdu la guerre du Vietnam était la plume, donc l’information? Bref, à ne citer que ces exemples, nous sommes dans le regret de vous informer que soit vous êtes hors sujet, ou simplement vous vous êtes trompé de thème, car vous faites preuve d’un manque de connaissances élémentaires au sujet des luttes de libération. Figurez-vous aussi que ce genre d’allégations vous met en position de prétendre que toute la diaspora congolaise s’est endormie sur ses lauriers. Non cher frère, cette lutte est tous azimuts.

Toutefois, souffrez du fait que le Congo soit un et indivisible. Nous sommes de ceux qui luttent fièrement aux côtés du Général Jean Marie Michel Mokoko pour la création d’un état de droit. Nous admirons son courage comme d’ailleurs celui du Pasteur Ntumi, de Paulin Makaya, d’Okombi Salissa, de Charles Zacharie Bowao et de Claudine Munari. Voilà là des leader, des icônes de notre lutte de libération. Ils sont des vrais opposants à ce régime que vous même avez qualifié de dictatorial et sanguinaire. Ils sont prêts à donner leurs vies pour leur peuple. La majorité de ces leader l’ont démontré en abandonnant sans hésiter les honneurs, l’argent, l’opulence et ils ont même mis en péril leur santé tout en perdant leur liberté pour défendre les intérêts du peuple. Nous épousons leur résistance face à l’oppresseur.

Malgré cela, ce qui nous paraît en tout cas drôle dans votre message est que vous ayez essayé d’insinuer en passant que messieurs Bowao, Okombi Salissa, le Général Mokoko et bien d’autres étaient des alliés de Sassou Nguesso. Vous avez écrit: “ Nous connaissons tous les circonstances qui ont motivé leur larguage du gouvernement de ce dictateur qu’ils ont soutenu tout le temps, envers et contre tout ?” fin de citation.

Monsieur Mahouele, ce raisonnement erroné montre clairement que vous êtes vraiment en panne d’idées et d’arguments valables.

Vous conviendrez avec moi que c’est un secret de polichinelle; mieux, ils n’ont jamais nié les faits, puisqu’il l’ont fait au vu et au su du peuple. C’était leur conviction de l’époque. Hier ils étaient au four, aujourd’hui ils ont décidé d’être au moulin avec toutes les conséquences que cela impliquent. Cependant, vous avez sciemment oublié de parler de ceux qui vont nuitamment faire le pied de grue, la courbette et la mendicité chez le dictateur, alors qu’ils sont supposés défendre les intérêts du peuple. Comment peut-on être contre le diable et manger en même temps de son pain? Quand vous dites: “Patrick, tu fais semblant de ne pas entendre quand nous dénonçons tous les jours ouvertement les vis et les écrous de cette dictature” fin de citation. Comment peut-on dénoncer une politique tout en donnant son aval? Conclusion: pure démagogie.

Toutefois un intellectuel de votre acabit, devrait certainement comprendre que la politique n’est pas une science exacte, dixit Otto Von Bismarck. Chaque personne, encore mieux le politicien, a droit à l’erreur. Les sages ne sont pas sages parce qu’ils ne commettent jamais d’erreurs. Ils sont sages parce qu’ils corrigent leurs erreurs dès qu’ils les reconnaissent. En d’autres termes le plus important est d’avoir le courage de se rétracter à temps quand on découvre la supercherie et de rester constant avec ses convictions. C’est ce qu’ont fait certains leader politiques comme messieurs André Okombi Salissa, Charles Zacharie Bowao, Augustin Kalakala, le Général Jean Marie Michel Mokoko, Claudine Munari, à ne citer que ceux là. « L’honneur appartient à ceux qui jamais ne s’éloignent de la vérité, même dans l’obscurité et la difficulté. » dixit Nelson Mandela. Nous ne pouvons que leur dire bravo et soutenir leurs actions qui vont dans le sens de l’alternance.

Pour finir, nous tenons à vous dire haut, fort et sans gêne, que nous sommes nombreux à avoir honte de la ligne sur laquelle se trouve l’UPADS sous Tsaty Mabiala. En écoutant son interview – ce qui est d’ailleurs à l’origine de notre débat – il nous est venu dans l’esprit les mille et une question suivantes:

– soit vous doutez de vos propres capacités intellectuelles à relever le défi congolais, celui de bâtir une nation, un état de droit uni et prospère avec des institutions fortes,

– soit vous avez simplement choisi la politique du ventre et la démission de vos responsabilités tout en acceptant de devenir les chantres d’une espérance chimérique;

– Soit vous avez juste peur et manquez de forte personnalité;

– soit vous êtes en panne d’ambitions pour l’avenir

– ou simplement vous faites semblant d’ignorer comment on mène une lutte de libération, car ce n’est pas votre but escompté.

Tout cela pousse à la réflexion suivante:

Comment des intellectuels de votre trempe, peuvent-ils continuer à travailler avec un homme qui a montré ses limites durant 33 ans de pouvoir et qui a réuni en lui tous les sept péchés sociaux décrit par Mahmat Ghandi : La politique dénuée de principes, une fortune sans le travail, une carrière sans éducation, des activités d’affaires sans moralité, la science sans humanité, la religion sans sacrifice et la jouissance sans conscience.

“ALLONS SEULEMENT”?

Au vu de la situation politique, économique et socio-culturel du Congo, les responsables raisonnables de l’UPADS doivent comprendre que les congolais disent que le changement reste la seule option salvatrice. Il n’est plus permis de laisser ces derniers à se résigner sur leur sort et à prier le ciel tout en regardant leur pays s’enfoncer dans le chaos. Les congolais qui aspirent au changement doivent tous sous la direction de vrais leader éclairés, courageux et déterminés, être les activistes de cette alternance qui est impérative. Le temps est au discernement et au devoir pour tous les congolais. Aux militants de L’UPADS que vous êtes; prenez vos responsabilités. N’acceptez pas d’être des moutons de panurge que le maître conduit à sa guise dans l’abîme. Si le choix de ce maitre est réellement de vivre cent ans comme un mouton, de grâce, qu’il n’empêchez pas à ceux qui veulent se battre pour leur souveraineté, de jouir, même pour une journée, de la plénitude de la vie d’un lion.

Aux militants de toutes obédiences politiques, mettez-vous en travers des actions qui vont dans le sens de torpiller la lutte de libération du peuple congolais. Apprenez à reconnaître les leader fourbes et perfides des véritables opposants qui combattent pour l’intérêt général. Comme on reconnaît un arbre par ses fruits, vous reconnaîtrez aussi tous ces politiciens par leurs discours démagogiques qui souvent sont antagonistes à leurs actes.

Les traitres comme Juda Iscariotes en passant par Ganelon le compagnon de Charlemagne et bien d’autres finissent toujours mal. Leçon d’histoire; savez vous combien de fois le marechal Pétain à été enterré et déterré, pour avoir trahit? Ou gît il et qu’est devenue sa descendance?

Essayez de méditer sur cette citation de Jason Aaron pour comprendre ce qui fait la grandeur d’une nation : “L’Amérique n’aime pas les lâches, ni les traîtres. Pas mon Amérique. Mon Amérique vaut la peine qu’on se batte pour elle. Qu’on meure, même. Et parfois qu’on tue pour elle” fin de citation.

Une chose est vraie, “la trahison échoue toujours. Car si elle réussit, elle cesse de porter ce nom. De plus, la trahison est, comme le disait Talleyrand qui s’y connaissait, « une affaire de dates et de temps » …

Par : Patrick KIBANGOU