Eclairage sur la posture du Général MOKOKO: Défense personnelle ou défense de l’intérêt général ?

mokoko-203x300-5023572 Le général Jean Marie Michel MOKOKO

Par : Jean-Noël MABIALA

Pourquoi le Général Mokoko est dans son droit et exige le respect de la loi pour tous ! Trois jours après le début du procès stalinien voulu par la Oyocratie, dans le but d’effacer les traces de l’effraction de l’urne électorale du 20 mars 2016, POURQUOI J3M DOIT TENIR BON ? Pourquoi refuse-t-il de répondre à la cour du roi Pétaud ? Parce qu’il se doit de refuser de COLLABORER avec une justice PARTIALE ET ARBITRAIRE.

Cher J3M, Si vous me recevez, si je peux encore me permettre un conseil, votre seule réponse à toute question devrait désormais être : . Ne dites plus un mot de plus

Que recouvrent ces notions de justice partiale et arbitraire dans le contexte du simulacre de procès ouvert le 7 mai à Brazzaville ?

Partialité pourquoi ?

Parce que son prétendu complice est libre. Effet, après avoir été confronté à J3M, son prétendu complice, Moudilou, qui lui, reconnaît les faits, ce qui en fait son unique accusateur, est laissé libre de quitter le territoire et de ne pas se présenter à la cour, tandis que Mokoko est maintenu en prison depuis 2 ans.

Pourtant en décembre 2017 Moudilou s’est payé le luxe de faire le déplacement de Paris à Brazzaville pour venir reconnaître les faits, comme mentionné dans le réquisitoire du pouvoir public ! Autrement dit, les autorités judiciaires du Congo tiennent deux complices soupçonnés de préparer un coup d’état : l’un reconnaît les faits aussi graves soient-ils, le procureur le libère ; l’autre ne reconnaît rien, et au lieu de lui appliquer la présomption d’innocence jusqu’à preuve du contraire, on l’emprisonne ! Peut-on trouver meilleure preuve de collusion entre l’instruction et l’accusation ? Arbitraire pourquoi ? Parce que dans aucun état de droit le sentiment de quelques magistrats ne peut remplacer et invalider un décret du Président de la République, sans la moindre réaction du chef de l’exécutif, le premier des 3 pouvoirs de la République. Il est en effet ahurissant d’apprendre que la cour suprême récuse la légalité d’un décret présidentiel sur l’immunité juridictionnelle et depuis des mois il n’y a aucun décret d’abrogation du texte en cause. Depuis, aucune note de service ou aucun texte réglementaire ne dispose des effets rétroactifs ou pas de cette « abrogation de fait ». Et ce pseudo président de la cour, qui veut appliquer à Mokoko une abrogation imaginaire, prétend rendre une justice équitable au nom du peuple !

La Charte des droits de l’homme stipule que nul n’est tenu d’obéir à une loi inique et a fortiori à une juridiction dévoyée, corrompue et détournée au service d’un homme et d’une bande qui brillent par la volonté de fouler aux pieds les droits fondamentaux des citoyens.

Le déni de justice Le simulacre de procès de J3M vient d’administrer la preuve qu’au Congo, la justice est rendue non pas au nom de principes universels mais pour assouvir des instincts primaires d’hommes avides de vengeance, imbus de leur suprématie, et un régime de barbares qui transpirent la haine vouée à tout un peuple qu’ils méprisent. Le pouvoir est considéré en Sassouland comme un gibier enfermé dans la gibecière du clan mboshi ! Le vœu de silence, le seul que les injustes et barbares ne peuvent violer publiquement, à défaut de vous torturer en pleine cour ! Dans ce contexte, le Général Mokoko est dans son droit, le seul qui ne peut être bafoué, de refuser de répondre devant cette juridiction de plaisantins et de marionnettes. La Maîtrise est une arme, non violente certes, mais fatale face à la barbarie.

Que l’on ne s’y méprenne pas. Mokoko ne se bat pas pour lui, ou contre qui que ce soit.

C’est une question de principes Il faut retenir que la position du Général Mokoko repose sur des principes de Droit universel, pas sur des considérations interpersonnelles.

– Il s’agit de respect de la Charte des droits de l’homme : Article 1 sur l’égalité de traitement de tous les citoyens devant la loi et Article 11 sur la présomption d’innocence. Article 1 Déclaration universelle des droits de l’homme intégrée dans La Charte internationale des droits de l’homme : « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité. » Il n’est donc pas du tout question d’une envie morbide de voir son prétendu complice derrière les barreaux

– Il s’agit de la crédibilité d’un décret présidentiel et partant de toutes les institutions dont le Président de la République constitue la Clef de voûte. Il s’agit de l’exigence du respect de la procédure d’une éventuelle abrogation d’un texte instaurant des droits et une reconnaissance pour le dévouement de citoyens. Bien loin de l’officier supérieur dont l’exigence morale et l’abnégation sont prouvées, l’envie de vouloir s’accrocher à un privilège personnel qui le mettrait au-dessus des lois de la République, celle qu’il veut restaurer.

Ceci dit, que va-t-il se passer maintenant ? A partir de maintenant, J3M devrait cesser de céder à la tentation de donner le change au pseudo président de la cour qui visiblement essaie de ruser pour lui tirer les vers du nez.

Après tout, que risque-t-il qu’il n’ait déjà subi ? Mokoko est une épine sous le pied de ce Régime de criminels en bande organisée. Plus il voudra l’écraser, plus il se fera mal ; et le Peuple appréciera, tôt ou tard.

Seule issue possible Rendre la victoire du peuple usurpée le 20 mars. Tout le reste c’est de la fuite en avant, de la diversion, qui hélas coûte déjà trop cher en vies humaines et en souffrances innombrables infligées au Peuple congolais.

Jean-Noël MABIALA

Président du MUR

Depuis ce matin j’ ai beaucoup de mal à publier mes posts . Certains disparaissent de mon mur . Mais peu importe .Voici la déclaration liminaire du Général Mokoko devant les juges de la cour du criminel Sassou .Après cette déclaration la cour n’ obtiendra plus un seul mot de notre Général …..

Gepostet von Marion Michel Madzimba Ehouango am Dienstag, 8. Mai 2018