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62 ans d’indépendance couronnés de frasques honteux affligeant pour un pays qui regorge tant de talents

 62 ans d’indépendance couronnés de frasques honteux affligeant pour un pays qui regorge tant de talents

Par    Jean-Claude BERI

Jean-Claude BERI

En 62 ans d’indépendance, le bilan est decevant . Les guerres civiles, les crises, les attestations arbitraires, les prisonniers politiques,  la pauvreté demeurent encore le lot quotidien de ce petit pays au cœur de l’Afrique centrale. Un pays sans projet politique cohérent, sans véritable politique économique ; le niveau de formation des équipes dirigeantes est douteux, les dirigeants choisis pour la plupart par cooptation plutôt que pour leur compétence, la démission des intellectuels, laisses la place a des cancres, permettez moi l’ expression, qui se croient investis de tout pouvoir parce que fis de….pauvre Congo .”

L’année 2022 sera marquée par la célébration des 62 ans d’indépendance pour bon nombre de pays africains francophone dont le Congo-Brazzaville. Malgré la liesse qui gagne les organisateurs de ces événements, il nous parait inexcusable de ne pas esquisser une réflexion sur le bilan de ces soixantes dernières années. Le Congo-Brazzaville a-t-il su tirer profit de cette accession à la souveraineté internationale ? Le sujet mérite d’être abordé sans un esprit arabesque et sans polémique inutile. Le premier constat que l’on observe est que, malgré les avantages immenses en ressources naturelles, le Congo-Brazzaville reste, sans l’ombre d’un discours hypocrite quelconque, à la traine du train du développement pris par bon nombre de ses voisins africains. Aussi, si l’on peut percevoir dans ses rapports déséquilibrés avec le reste du monde, notamment avec la France, les dirigeants congolais qui se sont succédés depuis les années 1960, à quelques exceptions près, ont plutôt manifesté une seule volonté, se maintenir au pouvoir contre vent et marrée dans une ambiance très souvent teintée de coups d’Etat , de guerres civiles, de mauvaise gouvernance, de népotisme, de corruption, de concussion, de gabegie financière, d’enrichissement personnel et illégal, de trafic d’influence et autres maux qui contribuent au sous-développement du pays, de manipulation des institutions et des règles démocratiques les plus élémentaires, qui ont caractérisés la gestion du pouvoir dans ce pays. Certains dirigeants ont fait du tribalisme politique un mode de gestion du pouvoir. Le plus brillant de cet avatars est sans conteste Denis sassou Nguesso.

Autant de questions qui suscitent notre curiosité intellectuelle sur le bien fondé de vouloir célébrer ces 62 ans avec faste, alors que beaucoup d’interrogations restent en suspend.

De même, on peut noter sans risque de se tromper que les défis socio-économiques soulevés par une population galopante et non maîtrisée augmentent avec acuité et ne cessent de se complexifier chaque jour notamment dans les centres urbains : plus de 2/3 de la population urbaine vivent dans un habitat précaire et insalubre dépourvus de tout, sans services essentiels… L’absence d’un vrai programme d’assainissement expose aujourd’hui les populations vivant dans les grandes villes aux phénomènes d’inondations récurrents et surtout à une pénurie sans précédent en eau potable et électricité.

Pourtant au Congo-Brazzaville, 60 ans c’est l’âge de la sagesse, un âge ou l’on vient vous consulter pour votre culture, votre perspicacité à aborder les sujets, à régler les problèmes, bref votre sagesse… Le Congo-Brazzaville, le 15 Aout 2022, qui aura exactement 62 d’âge paraît pourtant comme un malvoyant a qui on doit tenir la main pour traverser une rue. A 60 ans, pourquoi notre pays demeure un Etat avili dont on apprend encore à lire et écrire ? Un Etat qui ne peut choisir par soi même son avenir. Quelle honte !

Pendant que certains Etats (Senegal , Côte d’ivoire..) ont estimé réfléchir sur le comment sortir leurs pays de la médiocrité chronique ou ils sont maintenus par les politiques néocolonialismes qui ne cessent de les assujettir, le clan au pouvoir a estimé lancé dans la bataille de la mediocrité politique la marmaille politique leur rejeton, famille et proche et en faisant de l’assemblée nationale , une des plus “parentocrate” du monde Comme pour mieux appuyer cette thèse de l’infantilisme de l’homme politique congolais, la corruption est aujourd’hui érigée au rang de sport national sans gêne avec des affirmations qui ne laissent aucun doute “TOKO TIKA TE”

QUAND LA MAFIA RÈGNE AU SOMMET DE L’ÉTAT ?

Trafics d’influences, commerces illicites, malversations, paradis fiscaux, sociétés offshore, corruption… malgré les discours réformateurs sans contenus que nous chantent les responsables politiques congolais le virus de la mafia est bel et bien installé au sommet de l’Etat congolais érigé de surcroît en méthode de gouvernance politique. Le système économique et financier instauré par nos politiques au pouvoir s’accommode fort bien avec des comportements « mafieux » observés.

Une « corruption scientifique » est entretenue au sommet de l’État. Ces maux et anti-valeurs qui s’enracinent au sein de la société congolaise ne cessent de prendre de l’ampleur et inquiètent toute conscience humaine. Ces anti-valeurs reprennent leur place de choix dans le processus de destruction du pays et constituent le plus grand ingrédient contributeur au sous-développement du Congo. Quand la Banque Mondiale et le FMI demandent l’éradication de ces anti-valeurs, le gouvernement s’empresse à exposer des fonctionnaires « seconds couteaux » qui perçoivent plusieurs salaires et pensions de retraites. Seulement ce gouvernement ne dit mot sur la disparition des 14 000 000 000 milliards de fonds destinées aux générations futures , voila 4 quatre ans que la question est posée?

Détenir un parc auto de moins de 5 voitures de luxe est une infamie, une seule villa est un tar, l’étalage d’une fortune honteusement acquise est presque devenue une nécessité, une distinction de réussite. Quand bien même l’on sait que cette corruption réduit gravement notre capacité de pouvoir s’attaquer sérieusement à l’éradication de la famine et de la malnutrition dont les conséquences négatives sur les capacités intellectuelles et physiques des populations sont évidentes.

L’impossibilité de pouvoir combattre efficacement des maladies comme le paludisme, le sida et d’autres maladies endémiques éradiquées ailleurs depuis longtemps, et dont la persistance, voire l’aggravation, résultent de la détérioration continue des conditions de vie des populations… Rien qu’en mois de mai 2022, des agissements indignes d’un État et qui prouve le manque d’exemplarité au sommet ont été perpétrés par des agents dont les ramifications et des soutiens douteux au sein d’une « mafia étatique » ne laissent aucun doute.

Pour preuve le dernier circulaire de la SNPC demandait a son voisin SONAGOL ( Angola)  de le ravtitailler en carburant via le cabinda. C’est inconvevable  » A défaut de la démission du Ministre des hydrocarbures les dirigeants de la SNPC doivent être sanctionnés. La République donne six millions de barils à la Coraf pour les besoins de consommation locale. La pénurie des carburants est liée à la mauvaise gestion. Cette situation devenue récurrente dans notre pays deviendra une culture si des sanctions ne sont pas prononcées. Le taxi coûte 2000 Fcfa et le bus 300fcfa et ce sont les citoyens qui payent le prix de la mauvaise gestion. »  Brice MAKOSSO

Dans un autre registre  : On invalide des milliers de candidats à  la députation de juillet dernier sans remboursement des frais encaissés , d’autres ont tout simplement vu leur noms disparaitre sur les listes. Par contre on a « nommé qui on veut pour faire plaisir au clan.

Ou est le sens de la solidarité et du respect du service public, lorsque l’État cautionne la rétrocession des primes aux agents de la fonction publique dans le cadre de l’exercice de leur fonction ? Est-il acceptable qu’un agent de l’état puisse garder des sommes aussi colossales destinées à payer les salaires des citoyens recrutés pour assurer la bonne tenue des « élections » , mais surtout sans aucune mesure de sécurité ? Tout fonctionne à l’envers dans ce pays.

62 ans pour une réflexion vers une nation tournée vers l’avenir

Ne serait-il pas l’occasion d’organiser une vraie rencontre entre congolais pour réfléchir à une sortie de crise face au dilemme sociopolitique que traverse le pays depuis 1997 ? Comme chacun le sait plusieurs milliards ont été débloqués pour magnifier semble t-il cet événement historique. Or aucun Congolais n’ignore que l’ambiance dans le pays n’est pas à la fête, tant les défis restent énormes. Au chapitre sanitaire, la situation n’est guère reluisante. La pandémie du COVID 19, le paludisme et la tuberculose ne cessent de progresser dont les enfants et les femmes sont les plus vulnérables. Outre ces pandémies, la mortalité maternelle et infantile progresse alors que le paludisme reste encore la première cause de mortalité du pays, détruisant parfois des familles entières, auxquels s’ajoutent la poliomyélite, le choléra, la méningite, la bilharziose, la fièvre typhoïde, les AVC et les nuisances sonores provenant des lieux de cultes et des bars dancing et sur les voies publiques, etc., et la sous‐alimentation reste une équation insoluble.

L’agriculture n’a jamais décollé, pire encore elle est devenue archaïque et dépendante de l’extérieur. On préfère octroyer des milliers d’hectare aux fermiers Sud-africains ,malaiysien et recemment Rwuandais au lieu de privilégier et d’encourager la préférence nationale. . L’autosuffisance alimentaire d’ici à l’an 2000 slogan pompeux des années 80 est vite oublié et rangé dans les tiroirs. Sans oublier que le pays en 62 ans d’indépendance peine à sortir de son insuffisance en matière d’infrastructure routières. Moins 3000km construit en 60 ans, dont 60% hérité de la colonisation. Le Congo demeure très enclavé malgré une richesse insolente.

Après 62 ans d’indépendance, le Congo-Brazzaville a du mal à décoller et à se concentrer sur une stratégie de sortie du sous‐développement ou de pauvreté presque chronique. Le pays ne cesse de se tourner vers l’ancienne puissance coloniale et des institutions financières internationales. Après six décennies d’indépendance, doit-on s’interroger si l’ancienne puissance colonisatrice avait correctement coupé le cordon ombilical ? L’heure n’est elle pas venue d’aborder un nouveau virage pour s’affranchir de la servitude néocoloniale ? En tout cas la situation observée un peu partout dans tout le pays, donne tristement raison aux arguments brandis par certains observateurs qui visitent notre pays et qui remarquent ; « les congolais ne s’aiment pas»; « les congolais aiment faire la fête au détriment de s’investir sur l’avenir » ; « les congolais sont tous corrompus »; « ils aiment le pouvoir pour le pouvoir sans une ambition collective ». La liste est longue de ces remarques qui fleurissent sans cesse sur l’image d’un pays à la dérive. Pourquoi ne pas cristalliser les esprits sur le fléau de la corruption ou encore l’insuffisance ou le manque des infrastructures de santé comme thèmes majeurs d’une réflexion pour mieux vivre ensemble et solidaire pour le développement ?

Aussi, on ne peut réfuter ces propos, même avec un triplement de l’aide au développement, le rééchelonnement de la dette à répétition, l’effacement de la dette, etc.… Le Congo-Brazzaville ne pourra pas faire face à ses besoins, alors que le vécu des populations au quotidien ne cesse de se dégrader. Le congolais vivait mieux en 1972 qu’en 2022, selon la Banque Mondiale. Certes, les termes de l’échange ont toujours été défavorables aux jeunes économies congolaises. Certes, les subventions que certains pays occidentaux accordent à leurs producteurs portent une concurrence déloyale aux productions congolaises. … Néanmoins, il faut aussi savoir se mettre en cause devant les échecs et les difficultés en 60 ans d’indépendance. C’est trop facile de chercher toujours du côté de l’autre les causes de son mal être.

Est-il logique qu’un Président se paie des pavillons à travers le monde et une armada de voitures de grand luxe à coup de milliards, alors qu’une bonne partie de son pays est encore complètement enclavée ?

Est-il concevable qu’un Président s’étonne de l’état de délabrement de sa capitale entourée des immondices forçant ainsi son peuple à y cohabiter alors aucun effort n’est fait pour y remédier ? Pourtant il ne se prive pas de nommer des députés fainéants, voleurs et corrupteurs

Est-il logique que l’on change de gouvernement sous des critères totalement partisans teintés d’un clientélisme notoire qui se pavane dans les rues de Brazzaville en étalant une fortune douteusement acquise alors que plus de 58 % de sa population ne mange pas à sa faim ?

Est-il logique que des membres du gouvernement fêtent des milliards au moment où les hôpitaux de leur pays n’ont même pas de coton et fauteuils roulant pour les handicapés ?

Est-il logique qu’un président nomme de force des députés issus d’une « parentocratie » rejetée,  ayant été désavoué par les électeurs,  bafouant ainsi toutes les règles élémentaires de la démocratie ? Pourquoi le président peut-il demander à un ministre de réinstaller dans son fauteuil un DG qui venait d’être suspendu ?

Peut-on gouverner sérieusement un pays en l’absence des institutions fiables qui font l’équilibre d’une nation ?

N’est-il pas temps que l’Organisation panafricaine fasse son introspection en examinant les causes qui conduisent aux coups d’État et autres crises politico-institutionnelles à la place des condamnations tous azimuts après coup ?

NON ! 62 ans d’indépendance ne méritent pas une fête grandiose mais bien une réflexion sur notre politique de gouvernance.

 

Autant de questionnements entre autres, que les congolais doivent se poser aujourd’hui à la place des fastes insouciants. Le développement du Congo passe nécessairement par les Congolais eux‐mêmes. Ça, c’est un fait ! Ainsi, le contexte actuel du Congo interpelle tous congolais, diaspora comme populations de l’intérieur, même si les élites, notamment politiques, ont une responsabilité première de l’état du pays.

En effet, le destin du Congo est entre les mains des Congolais, qui malheureusement, se sont plutôt présentés, à ce jour, comme les véritables fossoyeurs tout en criant au loup. Il est tant de s’arrêter et de reconnaître que « les ennemis du Congo sont les congolais » eux‐mêmes. C’est un peu trop facile de mettre tout sur le dos des autres, sans oser regarder avec responsabilité, les actes que l’on pose chaque jour, sa manière de faire et sa manière d’être dans un monde qui se complexifie chaque jour.

Soixante deuxième énième anniversaire doit être fondamentalement, l’heure de l’introspection et sur comment faire pour sortir le Congo du sous développement, de la pauvreté et du mal gouvernance chronique. La célébration de ces 62 ans d’indépendance, doit avant tout se décliner sous l’angle d’une nouvelle tonalité écartée de tout perspectif victimaire, pour interroger la vraie réalité des pratiques de gouvernance instaurées au pays depuis ces dernières années. le pays se perd et se meurt a petit feu  …..

Jean-Claude BERI

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Lu pour vous

[ LA MAIN NOIR DU CLAN ] OU LE CONGO APPARTIENT A LA MAFIA  NGUESSO

L’économie congolaise à Pointe-noire dans la poche des Nguesso : PLUS DE 50 SOCIÉTÉS A pointe-noire appartiennent à la famille Nguesso

1/ Waitoil’s – Société de location du personnel en mer. Son siège est à Pointe –Noire dans l’immeuble de la CNSS. Elle appartient à Judicaël OKEMBA, fille de Jean-Dominique OKEMBA, Conseiller Spécial et neveu du Président SASSOU-NGUESSO.

2/ Les bureaux de Congo Assistance au quartier REX à Pointe-Noire. Cette somptueuse villa est la propriété de Mme. Antoinette SASSOU, épouse du Président SASSOU-NGUESSO.

3/ Domaine de 4800m2 situé au quartier Tchaly à Pointe-Noire vers la Raffinerie. Ce domaine appartient à Jean-Dominique OKEMBA, Conseiller Spécial et neveu du Président SASSOU-NGUESSO.

4/ INTERIM 2000, Société de gestion du personnel vacataire pour le compte des sociétés pétrolières située dans l’immeuble MIAMBANZILA à Pointe-Noire. Elle appartient à Mme Édith Lucie BONGO, fille du Président SASSOU-NGUESSO.

5/ Au Stade Franco Anselmy à Pointe-Noire, société spécialisée dans la formation sportive. Elle appartient à WAMBA SASSOU, fils du Président SASSOU-NGUESSO.richesse

6/ SOCOFIN-Société congolaise de financement agréée pour les investissements professionnels. Située à coté du Consulat du Bénin en face de Gras Savoye à Pointe-Noire. Cette Société est dirigée par un français, Mr Éric Leclerc. Son capital est détenu à 50% par Jean-Dominique OKEMBA, Conseiller Spécial et neveu du Président SASSOU-NGUESSO.

7/ Projet de construction à Pointe-Noire, d’un immeuble de 12 étages sur un terrain de 550m2 situé à coté du centre médico-social de Total, terrain exproprié à la mairie de Pointe noire puisque anciens bureaux de la direction départementale de l’enseignement technique au KOUILOU. Ce domaine appartient désormais à Mme OKEMBA (d’origine zaïroise), épouse de Jean-Dominique OKEMBA. Ce domaine est un cadeau d’anniversaire offert par JDO à son épouse. L’immeuble sera construit par SOCOFRAN

8/ Ancien immeuble ATC à Pointe-Noire, en face du Consulat de l’Angola .C’est la propriété de Prisca OKEMBA, fille de Jean-Dominique OKEMBA, Conseiller Spécial et neveu du Président SASSOU-NGUESSO.

9/ SOCOPEC- Société congolaise de pêche à Pointe –Noire. Elle appartient à KIKI Christel SASSOU-NGUESSO, fils du Président SASSOU-NGUESSO, et de Vicky LENDOGO.

10/ FORAID- Services multi métiers dans l’industrie pétrolière, située dans la zone industrielle de Pointe-Noire, appartient à Judicaël OKEMBA, fille de Jean- Dominique OKEMBA, Conseiller Spécial et neveu du Président SASSOU-NGUESSO

11/ INTELS CONGO S.A, situé dans l’enceinte du port de Pointe-Noire. Cette Société parapétrolières, appartient à Ninelle SASSOU, fille du Président SASSOU-NGUESSO

12/ SCPE- Société congolaise de production d’électricité, filiale de la SNPC, a pour actionnaires le Président SASSOU-NGUESSO et sa fille SASSOU-NGUESSO. Le PDG est Mr Bruno ITOUA, neveu du Président SASSOU-NGUESSO. À noter que 50% de la consommation d’électricité de la ville de Pointe-Noire est fournie par la SCPE

13/ SOCOMAB-Société congolaise de manutention du bois située à Pointe-Noire. Elle appartient à Mme Antoinette SASSOU, épouse du Président SASSOU-NGUESSO.

14/ AFRILAND First Bank- les gros actionnaires sont le Président SASSOU et sa fille Édith Lucie BONGO.

15/ Domaine de 14.500m2, à Ngoyo (Pointe-Noire), situé non loin de la station PUMA, est la propriété de Mme Antoinette SASSOU, épouse du Président SASSOU-NGUESSO.

16/ OIL TODS AFRICA LIMITED, situé boulevard Loango à Pointe-Noire. Elle appartient à Mr Fabio et Mme Sandrine SASSOU-NGUESSO, fille du Président SASSOU-NGUESSO.

17/ ZETAH M et P Congo- Société de pétrole. Elle appartient à NGOULONDELE Ninelle, fille du Président SASSOU-NGUESSO.

18/ Immeuble de 7 étages à côté du marché du Plateau à Pointe-Noire, abrite le centre commercial du Kouilou, plus 50 logements. Il est géré par NAF-NAF, un libanais. C’est un lieu qui sert à la fabrication de la fausse monnaie. Le laboratoire de chimie monétaire se situe au 4ème étage. C’est un lieu qui sert aussi au blanchiment de l’argent sous la protection du colonel ILOBAKIMA Théophile, directeur départemental de la police à Pointe noire. Cet immeuble appartient à Madame Édith Bongo et M. Edgar NGUESSO, fille et neveu du président SASSOU-NGUESSO.

19/ Hôtel Sea-Side à Pointe-Noire, géré par le colonel OBAMBO. Il appartient à Willy NGUESSO, neveu du Président SASSOU-NGUESSO

20/ WIN, un grand restaurant moderne, au bord de la côte, avec un projet de construction d’un hôtel quatre étoiles, appartient à Fabio et Sandrine SASSOU. Le gérant est un italien (ALEXANDRO). Ce restaurant est situé à coté de la résidence du consul de l’Italie à Pointe-Noire

21/ Immeubles dans la propriété privée du Président SASSOU-NGUESSO à Pointe- noire à la côte, reconstruits à très grands frais. Dans ce secteur appelé « Lédza–Légnoua,Atonga ndako », on compte 49 villas et immeubles appartenant à la famille de SASSOU-NGUESSO

22/ Un immeuble à Pointe Noire à côté de Yoka transit. Appartient à Jean Dominique Okemba, alias JDO, neveu du Président SASSOU-NGUESSO 23/ Une autre somptueuse villa à Pointe-noire, à coté du domaine de Madame BONGO Edith Lucie. Un cadeau d’anniversaire de cette dernière offert à M….

24/ Immeuble de deux étages en construction derrière la résidence privée d’Édith, situé au bord de la côte à Pointe-Noire, appartient à Mme. Dira, mère d’Édith BONGO

25/ Immeuble de quatre étages à Pointe-Noire à coté de la somptueuse villa de Bruno ITOUA, appartient à Jean Dominique OKEMBA, vers la côte , derrière la résidence privée de Monsieur SASSOU-NGUESSO.

26/ Douze (12) Villas de l’ex A.T.C. derrière la gare centrale de Pointe Noire. Ils appartiennent à Joujou SASSOU, fille du Président SASSOU-NGUESSO.

27/ Immeuble à Pointe-Noire abritant les locaux de la S.N.P.C. appartient à Mme BONGO Édith Lucie, fille du Président SASSOU-NGUESSO

28/ Un hôtel appartement situé non loin de la côte (Hôtel saint Jacques), géré par M. NGOMBE, appartient à Andréa SASSOU, fille du Président SASSOU-NGUESSO

29/ Résidence BAMBINO située non loin de la résidence les BOUGAINVILLIERS géré par ODONGO Gervais, un caporal chef de la Police devenu pour la circonstance opérateur économique. Cet hôtel appartient à Willy NGUESSO, neveu du Président SASSOU-NGUESSO

30/ Quinze villas dans le quartier Off-shore, propriété de Madame Edith Lucie BONGO, fille du Président SASSOU-NGUESSO

31/ Nabors Off-shore Americas’ sarl. Installée dans l’enceinte du port de Pointe Noire, appartient à Denis SASSOU Junior, fils du Président SASSOU-NGUESSO

32/ SOCOTRAM – Société Congolaise de transport maritime située dans l’immeuble « les manguiers », appartient à hauteur de 30% à Jean -Dominique OKEMBA, conseiller spécial et neveu du président SASSOU-NGUESSO, représenté au conseil d’administration par son épouse.

33/ 42 anciennes villas du CFCO, situées dans le quartier des travailleurs du CFCO, appartiennent désormais à Mme Antoinette SASSOU, épouse du président SASSOU-NGUESSO. Ces villas sont gérées par Anatole COLLINET MAKOSSO, Magistrat, Directeur de cabinet de Mme Antoinette SASSOU- NGUESSO.

34/ 212 anciennes villas de la CORAF sont également gérées par M. Anatole COLLINET MAKOSSO. Ces villas appartiennent à Mme Antoinette SASSOU épouse du Président SASSOU-NGUESSO.

35/ 82 anciennes villas d’ELF CONGO appartiennent à Mme Édith Lucie BONGO fille du Président SASSOU-NGUESSO.

36/ TOUR MAYOMBE, un immeuble- appartements. Appartient désormais à Mme Édith Lucie BONGO, fille du Président SASSOU-NGUESSO. Cet immeuble est géré Me Vincent Gomez, homme d’affaire et avocat.

37/ Immeuble Ex COMOLOG de 9 étages, géré aussi par Me Vincent Gomez, cet immeuble, situé à côté de la direction départementale des impôts, appartient à Mme Édith Lucie BONGO, fille du président SASSOU-NGUESSO

38/ Six immeubles de quatre étages, ex CPC (Compagnie des Potasses du Congo), appartiennent à Jean-Dominique OKEMBA, conseiller spécial et neveu du Président SASSOU-NGUESSO.

39/ Domaine de 4000 m2, situé en face de l’hôtel Zamba à Pointe-Noire et géré par M. Franck André, appartient au Colonel des Douanes, Mr ONANGA Alfred, Oncle du Président SASSOU-NGUESSO.

40/ CMS- NOMECO CONGO INC à Pointe Noire. Cette société appartient à Joujou SASSOU, fille du président SASSOU-NGUESSO

41/ Service de l’industrie pétrolière (SIP) basée dans l’enceinte du port de Pointe Noire est géré par M. TALLAL, un libanais, par ailleurs directeur général de l’hôtel olympic palace à Brazzaville (propriété du Président SASSOU et de sa fille Claudia SASSOU , veuve LEMBOUMBA) . La Société-SIP appartient au Président SASSOU NGUESSO .Sachez que Mr TALLAL est le patron des salons de thé : mandarine à Brazzaville et la citronnelle à Pointe noire. Cette Société emploie des mercenaires au même titre que Mr TALLAL, ancien Colonel des services de sécurité du Général AOUN, ancien Président du Liban

42/ Compagnie de forêt équipée de deux gros avions Cargo géré par Mr NATALCO un ex Commandant de l’armée de l’air libanaise. C’est à bord de ces avions que l’on transporte à Brazzaville les diamants en provenance de WAMBO en Angola via le Cabinda. A Pointe noire, les diamants sont stockés dans l’immeuble abritant le centre commercial du Kouilou (Le cèdre) au 4ème étage avec la complicité du libanais NAF-NAF. Cette compagnie appartient à Mme Edith BONGO, fille du Président SASSOU-NGUESSO. A ce propos sachez que depuis l’exclusion du Congo du club de Kimberley, à Brazzaville, le stockage des diamants a été transféré du domicile de Mme Édith BONGO à la résidence privée du Président SASSOU-NGUESSO au sous-sol près de la piscine.

43/ Un immeuble de 4étages, à côté du marché des plateaux à Pointe-Noire, géré par Mr HUSSEIN ,un libanais, appartient Mr AMBENDE ,grand frère du Président SASSOU-NGUESSO.

44/ Résidence LE NIL vers la foire de POINTE-NOIRE, appartient à Inès NGUESSO, fille de Maurice NGUESSO, grand-frère du Président SASSOU-NGUESSO

45/ Ancien Immeuble CNSS à Pointe noire en face du super marché score. C’est désormais la propriété de Jean Dominique OKEMBA, neveu du Président SASSOU-NGUESSO.

46/ SAI –dépôt pharmaceutique situé à côté de l’hôtel La Colombe à Pointe- noire, appartient à Gaël NGUESSO, neveu du Président SASSOU-NGUESSO.

47/ CONGO CRUZ-société de pêche gérée par ARIS (quatre bateaux).Son siège se trouve dans la tour Mayombe. Elle appartient à Maurice NGUESSO, grand frère du Président SASSOU-NGUESSO.

48/ Une villa de grand standing située à côté de la propriété de Mr THYSTERE TCHICAYA en face des bureaux de Yoka transit, appartient à Mme LENDONGO Vicky, mère de KIKI , fils du Président SASSOU-NGUESSO.

49/ Un immeuble situé à côté du parquet de Pointe- noire et de la banque Centrale, appartient à MATOUMOUNA MANOU, fille du Colonel MATOUMOUNA et Mme HENRIQUET (nièce du Président SASSOU-NGUESSO). Âgée de 24 ans, Mlle MATOUMOUNA MANOU est la mère du dernier enfant de son grand-oncle : le Président SASSOU-NGUESSO.

50/ SICOM, gérée par un libanais (Mr Safy Daer), appartient à Maurice NGUESSO, grand frère du Président SASSOU-NGUESSO.

51/ Hôtel LAURIA ATLANTIC à Pointe-Noire, situé au grand marché et géré par Mr DEMBO .Appartient à Jean- Dominique OKEMBA, neveu du Président SASSOU-NGUESSO.

52/ Une somptueuse villa située dans le secteur de l’hôtel Zamba à Pointe noire, appartient à Lilie Mapapa, mère de Claudia SASSOU, fille du Président SASSOU-NGUESSO.

53/ Somptueuse villa à Pointe noire à côté de Gras Savoye, appartient à Edgar NGUESSO, neveu du Président SASSOU-NGUESSO.

54/ Domaine avec deux villas dans le quartier off-shore, secteur de la résidence Bougainvilliers, propriété de Mme Olassa, mère de WAMBA SASSOU, fils du Président SASSOU NGUESSO.

57/ M.F-cie (activités pétrolières) à Pointe-Noire, à côté de la Direction départementale de la police du Kouilou, appartient à Eugène NGUESSO, neveu de Maurice N’GUESSO.

58/ Un immeuble au bord de la côte, dans le secteur du palais présidentiel à Pointe-Noire, appartient à Abel DIRA, oncle d’Édith BONGO. .

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