Entre le PCT et nos Braves, le choix est clair…
Par Jean-Claude BERI
Pour certains, vous y étiez déjà, pour les autres, vous voulez y aller. Comme la plupart des congolais cela parait totalement incompréhensible comme choix, voir même de la trahison. Le pouvoir en place ne mettra jamais à votre disposition les conditions d’une transparence et n’optera jamais pour une alternance non voulue. Pourquoi concurrent-ils ? Serait-ce le choix du suicide collectif pour ou du renoncement d’un idéal politique ?
Nous ne serions jamais d’accord tous sur le choix des uns et des autres pour la participation à ces législatives 2022 ou les cris de victoires du PCT crépitent déjà avant même que le glas ne sonne.
Les raisons d’encourager nos compatriotes de se lancer ne manquent pas. Quand on regarde aujourd’hui l’état de cette démocratie avec le peuple, on note le clignotement incessant d’un immense signal d’alarme qui indique un niveau inquiétant de désintérêt d’un nombre considérable de citoyens. L’état du délabrement social, mental et intellectuel. Ajouter à cela la perdition des vraies valeurs de la nation qui s’effritent et ou le vol, les faux diplômes, la corruption et l’élévation des cancres au sommet de la pyramide.
Aucun député sortant du PCT n’a été capable de présenter un bilan pour vouloir solliciter un énième suffrage pour défendre le même peuple qu’il s’emploie à réduire dans la misère et dans le dénuement social le plus abject. Le bilan du PCT, c’est nommer le plus rapidement possible des rejetons aux compétences douteuses. Comment peut-on continuer à accepter la destruction des milliers des temples du savoir et de l’apprentissage (universités, écoles, bibliothèques…) qui pour relever le défi de la contradiction que ceux qui sont sur place qui osent prendre des risques pour oser dire STOP.
Personnellement, j’ai fait le choix de soutenir nos compatriotes qui osent et acceptent de prendre des risques pour tenter de sauver ce qui peut encore l’être. Ainsi, de temps à autre, l’indignation, la colère, le ras-le-bol provoquent un fort désir de changement ou, à l’inverse, une forte résistance qui s’exprime par de grandes mobilisations et un militantisme temporaire mais effervescent.
Par des attitudes d’arrogance presque insultant, le PCT crée des foyers de tensions pour faire diversion sur les vrais sujets ou les questions du bilan sont évoqués. Ces moments magiques, celle de la mobilisation générale, celle de la majorité silencieuse devenue rarissime doivent permettre au peuple de réveiller sa conscience. Souvent, entre les sursauts de conscience et d’engagement, on assiste à de grandes périodes d’apathie et de désintérêt durant lesquelles la solidarité citoyenne est absente. Il serait temps de le réactiver.
Évidemment, c’est là que notre soutien ne doit pas faillir. La complexité du système maffieux érigé en mode de gouvernance exige de notre part un message fort qui fasse surgir une multitude de prise de conscience pour ouvrir les yeux et de se dire que les bonnes causes sont innombrables pour qu’on se batte pour sauver ce qui encore l’être. Ce n’est pas parce que le tigre est blessé que ses griffes deviennent moues.
Si les manquements éthiques des membres du PCT portent lourdement à conséquence sur la participation citoyenne, il en est aussi de même en ce qui concerne les dérapages des dirigeants du pouvoir gouvernemental. Il ne fait plus aucun doute que la déformation des faits, les raccourcis simplistes et la falsification des documents d’un trop grand nombre de ces personnes sont autant que des actes délicieux souvent sarcastiques ou tendancieuses et même parfois outrancières sinon carrément vulgaires contribuent largement à alimenter le cynisme ambiant face à la politique et à ses acteurs, tout en nourrissant la nouvelle culture de la politique de l’arrogance comme argument. C’est tout simplement le règne du vide, du néant.
Le PCT n’a plus rien à prouver dans ce pays, à l’exception de l’étendue de sa faillite qui n’est plus à démontrer. Il faut donc appeler à plus d’énergie pour militer au sein des manifestations de l’opposition et pour faire entendre notre voix. Entre le PCT et nos Braves, le choix est clair…les braves méritent toute mon attention.
Autrement, attendons-nous à voir les Ambendet, Nguesso love, Vladim Mvoumba, Christel SASSOU, Claudia SASSOU, les ITOUA et autres partisans de la politique du surplace continuer à nous narguer. Osons leur dire non, même s’ils trichent, car ils tricheront, au moins ils sauront que leurs jours sont comptés. Car les voix du peuple resteront inviolables, elles finiront toujours de resurgir et exiger la vérité des urnes.
Jean-Claude BERI
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