Fêtes de fin d’année : Que prévoient les gouvernants pour les plus pauvres

pauvre-300x192-3228721Par   Laurent DZABA 

Les fêtes de fin d’année ont toujours été des moments de joie et de partage, des moments inoubliables et magiques durant lesquels toutes les familles essayent de recréer une atmosphère chaleureuse autour d’un repas.

Malheureusement, cette période qui devait être consacrée aux échanges et à la convivialité est devenue une période très douloureuse, pour les personnes âgées qui se retrouvent seules ou dans les maisons de retraite, pour les enfants hébergés dans les orphelinats mais aussi pour les malades hospitalisés.

C’est encore plus dur cette année avec la crise qui cisaille les donateurs habituels (fondations, associations et particuliers) qui sont confrontés à d’énormes difficultés financières. Accompagner les plus pauvres, ceux qui souffrent d’isolement et qui ont de faibles ressources, cela devait être le devoir des gouvernants de ce Congo qui est devenu une startup qui produit de la misère et dans laquelle, la pauvreté c’est pour tous et la richesse pour la minorité au pouvoir. Maintenant que le trésor public ressemble à une tente de bédouins abandonnée au milieu d’un désert, il est honteux que le Président Sassou qui dispose de deux ranches (Kila et Olenga) situées à Oyo, qui ont plus de 12.000 têtes de bœuf et d’une usine de traitement de lait implantée à Edou, qui produit 2500 à 3000 litres de lait par jour, ne soit pas capable de faire un geste en faveur des populations les plus vulnérables de notre pays durant cette semaine de solidarité. Pour rappel, ce cheptel a été acquis au Brésil avec l’argent épargné par les congolais pour aider les générations futures. Le Président Sassou, n’est pas obligé d’aimer les congolais. Les congolais ne lui demandent pas non plus l’aumône. Simplement, ayant passé plus de 30 ans à la tête des gouvernements successifs qui ont asséché les finances publiques et bazardé le pétrole des congolais, il a le devoir de trouver des solutions à leurs problèmes.

C’est le principe du pollueur-payeur. Quand le président Chirac a dit au Président Sassou « Denis, arrête tes conneries et retire la candidature d’Henri Lopez», qui souhaitait prendre les rênes de la Francophonie, le Président Sassou a exécuté immédiatement cet ordre sans sourcilier (interview de l’ambassadeur Henri Lopez sur RFI, publiée le vendredi 19 octobre 2018). Mais pourquoi le Président est-il froid, sourd, muet et aveugle devant la misère du peuple congolais ? Attend-il que les cloches de Jéricho sonnent pour agir ? Nos gouvernants attendent-ils que les orphelinats se vident et que les enfants rejoignent les contingents de bébés noirs et autres kulunas qui terrorisent nos paisibles citoyens déjà confrontés de plein fouet à la détresse sociale et au désespoir ?

Albert Camus avait écrit « la vraie générosité envers l’avenir consiste à tout donner au présent. » Aujourd’hui, nos compatriotes, personnes de troisième âge et orphelins, sont condamnés alors qu’ils n’ont commis aucun crime. Les congolais ne méritent pas cela ! Seuls les hommes sans honneur et sans cœur sont capables d’un tel mépris. L’histoire jugera ! Nous sommes le Congo Uni, Jamais sans nous !

laurent-dzaba-3333853 Laurent DZABA

Laurent DZABA

Ingénieur Numérique, Innovation et Intelligence Artificielle

Diplômé en Economie Financière

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