Après l’interception de sa femme en France, le ministre Gilbert Ondongo cité dans une sale affaire au Portugal.
La bataille de l’émergence à laquelle se livre le Président de la République rencontre de graves pesanteurs dans le comportement de certains cadres du gouvernement. Devrions-nous croire à des manœuvres de déstabilisation ou de sape d’une action jugée plus que salvatrice pour les populations congolaises ?
Une action portée sur le développement et la croissance de l’économie congolaise et, pourtant conduite de façon magistrale. Ce travail gigantesque que déploie le père de la nation et qui consiste à rééquilibrer le niveau social des congolais, à renforcer l’économie nationale et à stabiliser la sphère politique pour un Congo toujours plus développé aujourd’hui qu’hier, devrait être fièrement accompagné par l’ensemble de ceux qui disent qu’ils l’aiment. Ce scandale traduit-il une velléité souterraine de l’intéressé, visant à défaire la grande réputation du président de la République ?
Est-ce une manœuvre subtile d’accabler la personne du Président de la République, puisqu’elle sera forcée de répondre des abus de son sbire ?
Il est assez choquant de constater que celui qui se veut le plus intègre de tous, qui croit toujours que son action est bloquée par les autres qui lui veulent du mal en vienne à se compromettre dans une affaire de gros sous au niveau du Portugal. L’affaire agite sérieusement la scène portugaise et surprends plus d’un citoyen congolais auprès de qui il s’est toujours exercé à faire valoir sa prétendue pureté en lieu et place de sa phénoménale impertinence. Elle a été révélée par Luis Rosa du journal L’observatoire du Portugal. L’enquête ouverte à ce sujet a pris le nom de « Rota do atlantico », c’est-à-dire, « Route de l’atlantique ».
Poussant le Rubicon jusqu’à l’inimaginable, l’homme se construit une réputation de dur à cuir qui dit ne pouvoir chanceler que lorsque les autres lui tendent un piège. Sinon, comment comprendre, au regard de cette bonne impression qu’il donne, de la facilité avec lequel son doigt accusateur se dresse contre ses collègues, qu’il eut été, lui-même, amené à agir sur le dos du Président ?
Serait-ce essentiellement la partie visible de l’iceberg ?
Le Président de la République devrait-il se méfier de ce collaborateur à doubles visages?
Le très fracassant Ministre des Finances, du Budget et du Portefeuille public, car c’est de lui qu’il s’agit, accabler par les propos de monsieur Saolo Santana Lopes, s’est retrouvé au cœur d’un immense scandale au Portugal. Il a été établi que l’homme y détiendrait une villa de luxe dans laquelle une grande quantité de cash fut saisie. Cette situation embarrasse le père de la nation qui doit s’interroger sur les réelles visées d’un tel cafouillage orchestré sur son dos et qui lui revient mu visage comme un boulet. Car l’homme ne serait pas à son premier forfait.
En effet, Il y a quasiment deux ans, à son arrivée à Roissy Charles De Gaulle, sa très dulcinée femme, « Mme Ondongo », a été interpellée pour avoir transporté dans ses bagages de forte sommes d’argent. Que dire de plus d’une attitude aussi suicidaire ? Une telle pratique pour un homme qui a l’habitude d’étaler ses allures de loyal dévoile sans aucune surprise une forme magistralement masquée de ce que l’on pourrait appeler « une hypocrisie d’Etat ». Ces genres d’événements tristes finissent bien souvent par compromettre gravement l’image du Président de la République ; C’est aussi, sans vouloir faire insulte, l’expression d’une possible cupidité (le notre « papa Gilbert » qui se révèle au grand jour.
L’opinion se souviendra encore, il y’a quelques années, d’une grave affaire de braquage dans l’une de ses villas au Maroc qui a circulé sur les réseaux sociaux. Une grande quantité d’argent en liquide avait été emportée. D’où lui viendrait cette curieuse manie de thésaurisation des sommes aussi faramineuses ?
L’homme s’en est défendu en brandissant, comme à son habitude, la fibre de la victimisation.
Un coin de la maison où l’humidité est récurrente révèle forcément l’existence d’une source d’eau dans les environs. Notre homme peut continuer à vouloir se « victimiser», mais comme avec l’humidité, sa vraie nature finira par se révéler au grand-jour.
Par: Patrick Eric MAMPOUYA