Guy Brice Parfait KOLELAS devant ses responsabilités

00000000000000000000000000000000000000000000honorele-2350394

« la politique c’est aussi savoir s’ouvrir aux autres  tout en restant soi même. » « L’animal politique qui est en lui ne doit pas se dégonfler en allant de l’avant et en prenant des initiatives positives face à un pouvoir en déliquescence et agonisant malgré la multiplication des peaux de banane pour désorienter et désunir l’opposition « majorité » républicaine. » JCB.

Les bruits de couloir s’enflent de plus en plus à l’approche de la fin de l’année. Période fatidique accordée à Mr 8% par ses donneurs d’ordre afin de ramener la paix au Congo.

Les conspirateurs de l’ombre et au service d’un pouvoir en sursis ne ménagent plus leurs efforts pour ramener à la table de négociation le maximum des partis de l’opposition. En pensait que le musellement, la traque du Pasteur NTUMI dans le POOL suffiraient pour détourner l’attention et leur permettre d’exécuter leur énième plan B.

C’est sans compter sur l’intransigeance de plusieurs congolais qui demandent à leurs leaders de réfuter tout dialogue sans au préalable ne soient traités de façon positive les deux points cruciaux : la libération de tous les prisonniers politiques et l’acceptation de l’organisation du dialogue sous la supervision et la surveillance de la communauté internationale.

Guy Brice Parfait KOLELAS, l’a réitéré en sollicitant le rassemblant de l’opposition à travers une convention nationale de l’opposition. L’animal politique qui est en lui ne doit pas se dégonfler en allant de l’avant et en prenant des initiatives positives face à un pouvoir en déliquescence et agonisant malgré la multiplication des peaux de banane pour désorienter et désunir l’opposition « majorité » républicaine. Il a lui été clairement signifié, à travers les descentes effectuées ces dernières semaines vers sa base. La réponse est sans appel : pas de dialogue tant qu’il y aurait un prisonnier politique en prison. Ce qui a eu très vite pour conséquence, la sortie abracadabrantesque de Jean-Dominique OKEMBA, de ses gants en menaçant certains opposants de subir le même sort que MOKOKO, MAKAYA ou BOUKADIA… Un émissaire serait envoyé chez KOLELAS pour s’enquérir de sa position. Ce dernier aurait répondu, de la façon la plus limpide qu’il soit, qu’il n’est pas question que nous allions au dialogue dans cette tension de poursuite des exactions dans le POOL, de la traque du Révérend Pasteur NTUMI et la détention arbitraire des citoyens dans les geôles de la maison d’arrêt.

Un ultimatum a été lancé à Guy Brice Parfait KOLELAS que s’il insistait de vouloir participer à une quelconque convention en y associant le FROCAD-IDC, il sera réduit en un opposant de pacotille.

De retour d’un séjour en France, le Premier Ministre de fait, Clément MOUAMBA a été mis devant le fait accompli et surtout l’intransigeance de Paris : Pas d’aide financière sans dialogue avec tous les congolais. Cela met SASSOU en colère qui demande à ses sbires d’intensifier le harcèlement des opposants. Au pire, accorder un billet aller simple pour un séjour au repos éternel dans un endroit bien choisi pour tout réfractaire. Ainsi, BOWAO, MUNARI et MIERRASA seraient dans le collimateur de Jean-Dominique OKEMBA.

Cette mascarade qui n’est qu’un jeu de dupes de plus pour ce pouvoir agonissant de Mr 8 % aurait pour but de vider de son sens l’organisation de la nouvelle convention. Mais surtout de pousser Guy Brice Parfait KOLELAS de s’asseoir avec MOUKOUEKE, DZON, TSTAY MABIALA, FYLLA…pour constituer une nouvelle opposition de façade à la botte du pouvoir. Les officines de l’ombre de Sassou y travaillent ardemment pour débaucher tout opposant peu enclin au changement. Le rétropédalage observé de certains d’entre eux ces derniers jours y en découle.

Il est nettement observé sur le terrain une grande inquiétude, un profond malaise à l’annonce de ce énième dialogue. L’impossibilité d’exercer un dialogue sincère inter-congolais00000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000pri8-4579724 vient du fait que le clan Sassou et le PCT sont dans une logique corporatiste d’obédience communiste et prédatrice qui en a gardé les méthodes staliniennes. Vivant sur les privilèges de leur caste, les membres du clan au pouvoir se sont maintenant embarqués dans une action violente contre une action parfaitement non-violente. Démarche « légitime » de la part de ce pouvoir qui prend de l’eau de toute part et qui pense avec des méthodes archaïques préparer le Congo de demain. Pendant ce temps, les salaires, les pensions de retraite et les bourses ne sont pas payés ! Au moment où les congolais ont du mal pour satisfaire leur besoin primaire, des millions sont dépensés dans des cabinets de lobbying aux USA par Denis Christel Sassou Nguesso afin de tenter de redorer l’image de la famille en faillite. Sans compter toutes les autres dépenses somptuaires, les milliards disparus.

Guy Brice Parfait KOLELAS doit sortir par le haut de ce dilemme

Il n’est plus à démontrer que SASSOU et sa bande demeurent le principal obstacle pour mettre le Congo sur les vrais rails de la paix. Ils ont fait de cette lutte de conservation du pouvoir, une lutte de toute vie pour des intérêts mesquins et claniques. Le reste est de la littérature. C’est donc, non seulement une bataille pour les membres, mais également une défense des privilèges de quelques oligarchies hissées au sommet de l’Etat. Cette oligarchie refuse même de considérer des sacrifices qui seraient indispensables au bien-être du Congo et des Congolais. Inutile de dire que dans ce contexte, l’avenir du Congo ne les intéresse absolument pas. Ils le démontrent assez pour en déduire qu’ils mettent bien en pratique la thèse après moi le déluge…

Voilà six mois que le POOL subit un déluge de feu et des morts dont il est fait abstraction. Leur stratégie est désormais dépouillée de tous artifices. Il cherche la confrontation, il prend en otage la population, il crée des incidents graves avec parfois morts d’homme. SASSOU et son castre refusent d’être soumis à toute forme de loi voire de responsabilité. Ils vivent une impunité qui n’est pas conforme à la légalité d’un pays civilisé.

Dans cette crise de poker–menteur, Guy Brice Parfait KOLELAS devrait privilégier une sortie par le haut qui à notre sens serait la meilleure solution. Se concentrer sur ce qui est en son pouvoir, s’accrocher à ses valeurs fondamentales sans tomber dans la réplique aux coups bas par des coups bas crasseux.

Le premier élément de cette approche, c’est d’aller à la convention avec BOWAO, MUNARI et les autres quel que soit nos divergences et des approches teintées différemment. Demeurer dans ce climat politique actuel, n’offre aucune forme de courage politique, n’est pas non plus la meilleure solution pour aborder les problèmes de fonds.

Tout se passe comme si les politiciens étaient tétanisés par le pouvoir. Il est temps de transcender nos divisions et d’écouter le message du peuple. La réponse violente est facile, accessible, destructrice. Mais cette offre qui vient du peuple est le seul gage de paix. Elle est courageuse, ambitieuse et porteuse d’espoirs.

Nous estimons que la réponse la plus adaptée à cette offre de dialogue exigée par le peuple appelle à un renouvellement des idées, des dispositions et des actions de notre pays. Cela appelle a une refondation de l’opposition, a l’établissement d’un rapport de force et nécessaire a une clarification.

Tant que nous continuerons à naviguer en compagnie des clichés rétrogrades, d’avoir des pensées les plus paralysantes : le positionnement égoïste, le repli clanique etc , soyons-en sûr le suicide collectif nous attend au tournant. A défaut de combattre la dictature, nous nourrissons, en fait, le bébé de la dictature. Car pendant que SASSOU s’essouffle petit a petit , un autre Sassou , nommé Denis Christel SASSOU NGUESSO est entrain d’affûter ses armes.

Portons nos réflexions vers la coexistence des oppositions, la participation à la conversation constructive du socle social. La réponse est bien évidemment politique. C’est elle qui régit la cité et c’est à chacun d’entre nous de participer à la vie publique, et de reprendre ainsi notre destin de grand peuple et de nation en devenir en main. La fragilisation de l’opposition est à l’origine de la perte de nos acquis sociaux, du manque de fraternité, de cohésion nationale, de justice et de solidarité. Ce qui fortifie la dictature et engendre l’individualisme, terreau fertile du repli sur soi sur lequel SASSOU et sa bande de perdurer surfent depuis 32 ans.  Guy Brice Parfait KOLELAS de tirer profit ce ceci: la politique c’est aussi savoir s’ouvrir aux autres  tout en restant soi même. «Le développement dépend de la bonne gouvernance. C’est un ingrédient qui a fait défaut pendant beaucoup trop longtemps, dans beaucoup trop d’endroits. Mais cela n’est possible que si, vous tous, vous assumez la responsabilité de votre avenir. Cela ne sera pas facile. Cela réclamera du temps et des efforts. Il y aura des épreuves et des déconvenues ». Discours du président américain B. OBAMA devant le Parlement du Ghana.

Jean-Claude BERI