IDC et FROCAD , a défaut de l’unité prône le chacun pour soi .

La candidature de Guy Brice Parfait KOLELAS n’est que la suite logique des concertations en cours au sein des ses deux plates formes politique . Cette dernière avait retenue le principe d’aller aux élections sous certaines conditions et l’hypothèse de ne présenter qu’un seul candidat. Ce qui se couvait depuis longtemps est sorti des marmites de l’hypocrisie politique. Ce n’est un secret pour personne sauf pour ceux qui ont pour habitude de critiquer pour critiquer. Il courait depuis le 20 Octobre dernier que Guy parfait KOLELAS, OKOMBI SALISSA, DZON Mathias et MIERRASA clément seront candidat.

Pour résoudre cette équation IDC-FROCAD se sont retrouver pour aplanir leur différence et décider de choisir  le meilleur d’entre eux . Mais l’équation vire a une opération à plusieurs inconnues. MPOUELE fut le premier à subir les affres de la politique politicienne .  Rien ne lui fut épargner . Accusé à tort ou à raison , il est simplement passé de la lumière à l’isolement pour traîtrise et corruption .  Pourtant d’autres corrompus plus important que ce dernier sont sous les feux des projecteurs.

Pourtant on pensait cette bourrasque politico-congolaise passée par le consensus trouvé en la personne de TSATY MABIALA. Mais non,  c’est mal connaître les vieux politicards congolais qui sont devenus habiles dans la tromperie et la méchanceté gratuite. A peine installé dans son fauteuil tout neuf de chef  file du FROCAD,  il est rattrapé par les frondeurs dont certains quittent précipitamment le bateau FROCAD pour une énième opposition dite de la société civile et d’autres choisissent le boycott de l’intérieur. La machine FROCAD entame dès lors  son processus d’autodestruction.

La convention IDC-FROCAD, pourtant salué par la plupart des opposants et surtout adoubée par le peuple, malgré les décisions importantes retenues est vite désarçonner par ces «mains cachées» qui nourrissent les tensions. La nomination de BOWAO en tant que coordonnateur de l’IDC-FROCAD n’est pas du goût de tous. Ce dernier peine à rassembler autour du principe d’un candidat unique de l’opposition et lance les appels du pieds à JMM  MOKOKO de rejoindre l’IDC-FROCAD afin de créer une forme d’électrochoc unitaire autour de lui. Mais , pour certains leaders de cette plate-forme , l’idée d’une transition avec une coalition de l’opposition autour de JMM MOKOKO ne passe pas.

DZON et ITADI, boudent  cette idée de participation au prochaine élection et surtout une transition avec JMM MOKOKO dont ils soupçonnent de fortes accointance avec SASSOU NGUESSO.

En sortant de cette conclave de l’opposition,  les officines des partis politiques s’activent pour réactiver l’idée de candidature de leur chefs respectifs. Elle n’a jamais, en réalité,  été vraiment enterré. Pendant qu’on prône l’unité d’un côté , de l’autre en s’active pour commander du matériel de campagne  avec effigie et banderole aux profit de leurs candidats . Cette opposition n’a jamais été unie ni travailler réellement ensemble. On se supporte pour l’instant, histoire de se donner un peu de crédit en attendant de poignarder l’autre au prochain coup. Les premiers ne se sentant pas capable ou prêt pour ces élections futures clament partout « qu’on ne doit  pas se présenter à une élection dont nous avions contesté toutes les dispositions frauduleuses qui ont découlent… » Et les seconds de rétorquer « Nous réitérons notre appui à toutes les forces politiques du Congo, particulièrement à l’opposition , au peuple de s’inscrire massivement sur les listes électorales,  d’opter pour la voie des urnes, lieu privilégié de l’expression des aspirations démocratiques d’un peuple. La politique de la chaise vide ne sert ni le parti politique, ni la démocratie encore moins la population. »

Partant de là , pour les fins observateurs de la politique congolaise , on savait que nous allions vers une représentation de candidats  multiples au premier tour.  Les egos sont tenaces et pour beaucoup,  la capacité d’enflammer des foules, de faire vibrer un auditoire et de susciter des applaudissements représente une forme d’adrénaline, un shoot de pouvoir voir une drogue incurable qui les excitent plus  que le désir de donner de l’espoir et l’ambition pour un nouveau congo.

Guy B. Parfait KOLELAS , le premier  à dégainer n’a su que faire ce que d’autres s’apprêtent à faire. André OKOMBI SALISSA serait également entré dans la danse. Et donc , il ne resterait plus que TSATY MABIALA . DZON s’étant disqualifié lui-même. MPOUELE et MIERRASA attendent un mécène pour sponsoriser leur campagne,  car il n’est pas donné à tout opposant de sortir 25 Millions ( non remboursable) pour présenter sa candidature.

L’hypocrisie politique des uns m’écœure, lorsque j’entend dire que G.B.Parfait KOLELAS a torpillé l’IDC-FROCAD. Sortons de ce jeu de dupes et ayons le courage de parler vrai. On ne peut pas combattre sassou en se mentant à soi-même et surtout pas au peuple. Vous le savez tous autant que vous êtes AUCUN D’ENTRE VOUS N’EST CAPABLE DE BATTRE SASSOU SEUL. Mais si vous adopter la stratégie du pluriel au premier tour et d’un seul d’entre vous au second , vous avez une chance, si minime soit-elle ,  d’évincer  le mammouth tricheur d’OYO afin de redonner l’espoir à une génération longtemps sacrifiée.

Le besoin d’une nouvelle génération, une génération qui saura retrouver, non pas les gestes ou le phrasé de nos ancêtres, nos  héros d’hier, mais l’esprit et la sagesse. Une génération qui saura sacrifier les carrières et projets personnels pour un destin collectif ou le mot solidarité sera l’emblème , qui saura prendre des décisions courageuses et durables, parfois douloureuses, et qui saura surtout adapter notre pays au monde, ses structures économiques, sociales comme politiques. C’est une génération de nouveaux héros politiques qui doit désormais s’imposer, une génération plus entreprenante, qui a connu la violence d’une nouvelle forme de guerre, la guerre économique qui plane sur nos têtes avec le chute progressive du baril de pétrole. De cette expérience,  elle retire, comme ses prestigieux anciens bâtisseurs Youlou,  Massamba debat et Marien Ngouabi  une forte dose de pragmatisme, et une vision du monde et de sa diversité où l’humain est le ciment du contrat social. Cette génération,  c’est aux citoyens congolais de la faire émerger. C’est à nous de jouer!

Jean-Claude BERI Cette adresse e-mail est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.