Jean Dominique OKEMBA: LE BOUCHE DE LA RÉPUBLIQUE.

« Ceux qui ont le Privilège de Savoir ont le Devoir de ne pas se Taire. Quand on Fait Taire un Journaliste la Démocratie et les Droits de la Collectivité Reculent. »

La Main Noire de Jean Dominique Okemba sur le journaliste Joseph NGOUALA

Le 27 juin 2007, Joseph NGOUALA Directeur de publication du journal le Tam-Tam, correspondant de l’AFP et de Rfi au Congo Brazzaville est retrouvé mort tôt le matin, son corps gît à même le sol sur l’avenue Marien NGOUABI vers le marché de Talangaï dans le 6ième arrondissement de Brazzaville.

Le décès de Joseph NGOUALA est annoncé au journal de 20H00 de la télévision nationale Télé-Congo par un journaliste aux convictions monnayables Jean Claude KAKOU dit « Kakou la girouette », « … décès survenu à la suite d’une crise cardiaque », selon les autorités.

Aujourd’hui, après plusieurs mois d’investigations, nous pouvons affirmé que Joseph NGOUALA avait été exécuté parce qu’il connaissait tous les protagonistes et les coupables dans l’affaire des « Disparus du Beach » de Brazzaville et parce qu’il avait refusé de se taire en contre partie d’une forte somme d’argent ainsi que des faveurs du pouvoir inique de Brazzaville.

Journaliste passionné, chevronné et indépendant, Joseph NGOUALA qui dirigeait le journal le Tam-Tam était réputé pour être un bon investigateur ; c’était aussi un défenseur des valeurs Républicaines. Tout Brazzaville savait que c’est Joseph NGOUALA qui découvrit les ossements humains à la présidence de la République pendant la Conférence Nationale, ce qui lui valu déjà à l’époque les foudres des barbouzes du clan de Denis SASSOU NGUESSO.

Pendant tout le règne du Président Pascal LISSOUBA, Joseph NGOUALA n’arrêta jamais de dénoncer les dérives ethniques de celui-ci et surtout la création des milices privées ; là encore, il continua à exercer ce qui pour lui était devenu une sorte de mission céleste malgré les intimidations et les menaces sur sa personne et sur sa famille. Deux adjectifs caractérisaient ce personnage haut en couleur: l’impartialité et le patriotisme. Joseph NGOUALA aimait le Congo passionnément au point d’avoir sacrifié sa vie pour le triomphe des valeurs de la République.

Quand en 1999, dans un souci d’apaisement après la guerre civile, Denis SASSOU NGUESSO annonce la réconciliation nationale, il signe dans la foulée des accords avec la R.D.C. et le H.C.R. pour le retour des réfugiés qui s’étaient enfuis à Kinshasa.

Le premier retour des familles (adultes, enfants et femmes) a lieu par la traversée du beach de Brazzaville et comprend environ 1500 personnes placées sous le contrôle du H.C.R. Ces personnes sont interpellées dès leur arrivée à Brazzaville et acheminées par convoi dans des camps dont celui de la présidence selon des nombreux témoignages.

A partir de ce moment, toute trace de ces personnes est perdue. L’affaire des « Disparus du Beach » vient de commencer. Certaines rumeurs parlent de personnes entassées vivantes dans des containers qui auraient été soudés et jeté dans le fleuve. Toutes les opérations étaient coordonnées par le Général Hilaire MOKO.

Quelques personnes échapperont à ce destin tragique et viendront témoigner ; à Brazzaville, le pouvoir en place organise un simulacre de procès en 2005 pour mettre les responsables hors cause.

Alors qu’en France la plainte déposée par un collectif de victimes se heurte à des difficultés politiques, le 10 janvier 2007 la cour de cassation ordonne la poursuite de l’instruction annulée en 2004 par la cour d’appel de Paris pour vice de forme.

C’est à ce moment là que commence le calvaire de Joseph NGOUALA qui contre sa volonté s’était retrouvé témoin du massacre de ces réfugiés qu’on avait amadoués par les accords tripartite (Congo-HCR-RDC) pour qu’ils rentrent chez eux à Brazzaville.

De retour de Kinshasa où il était en séjour rendre visite à sa famille, Joseph NGOUALA se retrouva au Beach de Ngobila en RDC avec les réfugiés qui sous la houlette du HCR regagnaient Brazzaville confiants et sereins suite aux accords signés par toutes les parties.

Une fois au Beach de Brazzaville, tous les passagers du bateau sont accueillis par le Colonel Jean Aive ALAKOUA et ses hommes, ceux-ci (Jean Aive ALAKOUA –actuellement porte parole de la police- et ses hommes) emmènent les réfugiés vers une direction inconnue par le HCR, mais qui s’avère être le palais présidentiel du Plateau où ils sont dirigés dans la prison souterraine du dit palais en compagnie de Joseph NGOUALA.

Le lendemain, alors qu’ils sont regroupés dans la cour pour être identifier, Joseph NGOUALA qui remarque la présence de Hilaire MOKO et de Blaise Adoua ainsi que son propre cousin le capitaine BANGUI commissaire au PSP de Talangaï à l’époque interpelle un sous officier sur leur présence en ces lieux. (Le Capitaine BANGUI sera muté à Owando en 2005, lors du simulacre de procès de l’affaire des « Disparus du Beach », pour l’éloigner de Brazzaville parce que trop impulsif et incontrôlable).

C’est dans cette confusion que le Colonel Blaise ADOUA reconnaît Joseph NGOUALA et lui demande des explications sur sa présence en ces lieux « je te repose la question Blaise, je rentrais de Kinshasa quand ALAKOUA nous a recueilli pour nous emmener ici ». Le Colonel Blaise ADOUA lui fit savoir que c’est à cause de son nom « NGOUALA » qu’il se retrouvait là, car il était confondu à un Sudiste.

Après une concertation entre Blaise ADOUA, Hilaire MOKO et le Capitaine BANGUI, Joseph NGOUALA fut sorti du lot de réfugiés et reconduit chez lui par le Colonel Blaise ADOUA en personne. Avant de monter dans la voiture, Joseph NGOUALA remarqua la présence de Jean François NDENGUET et d’autres officiers qui ne cessaient de se concerter et de se communiquer par talkie-walkie.

Il sied de rappeler que le Colonel Blaise ADOUA avait eu des enfants avec une cousine de Joseph NGOUALA ; une certaine Salomé. Ce qui sans doute l’avait obligé d’intercéder en sa faveur.

A ce moment là, Joseph NGOUALA ignore encore le sort réservé à ces réfugiés et continu sa vie de journaliste honnêtement sans ménager le pouvoir dans son journal.

Il dénonce la mauvaise gestion du pays par Denis SASSOU NGUESSO ; ses articles sur le recensement dérangeaient le pouvoir qui ne comprenait pas pourquoi un Nordiste s’attaquait à eux avec une telle virulence. Pour Joseph NGOUALA il était surréaliste que le Nord du pays soit d’un coup et d’un seul plus peuplé que le Sud du pays.

Ses articles sur la corruption de la filaire du bois au Congo Brazzaville et sur les biens mal acquis lui valu une convocation à la sécurité d’Etat et des menaces de mort s’il ne se taisait pas.

Dans ce méli-mélo dramatique, malgré les critiques et les menaces de ses proches Joseph NGOUALA pu résister jusqu’à l’éclatement de l’affaire des « Disparus du Beach » dont il réalisa qu’il était un témoin gênant après la visite de on cousin le Capitaine BANGUI à son domicile. Celui-ci lui demanda de se taire à jamais et de faire comme s’il n’avait rien vu car après tout ce n’était que les « Babongos » qui étaient mort.

A ce moment là, Joseph NGOUALA est approché par Jean Dominique OKEMBA qui lui propose une importante somme d’argent afin qu’il publie dans son journal une version ménageant le pouvoir, mais, face à son refus, Jean Dominique OKEMBA comprend que Joseph NGOUALA est devenu un témoin gênant et dangereux qu’il faut faire taire par tous les moyens.

Commence alors le calvaire du journaliste qui reçoit constamment et de manière récurrente des menaces téléphoniques émanent directement de Jean Dominique OKEMBA qui envoyait ses barbouzes à son domicile pour intimider sa famille ; ces barbouzes avaient répertoriés et connaissaient tous les noms et les adresses de tous les parents de Joseph NGOUALA ainsi que ceux de ses beaux parents, ses belles sœurs et ses beaux frères; à mesure que les jours passaient la pression devenait de plus en plus forte autour de lui. Jean Dominique OKEMBA avait fait de son silence une affaire personnelle.

Acculé tel un boxeur dans les cordes prêt du knout-out, mais déterminé, Joseph NGOUALA publia un article dans son journal qui épinglait Jean Dominique OKEMBA; il le qualifia d’incompétent, de conseiller des tueries et des coups bas ainsi que d’être la main noire de l’Etat.

A ce moment, le Capitaine MBOUALA ancien garde du corps du Président Marien NGOUABI et oncle de Joseph NGOUALA se fâche et transmet un message menaçant à Denis SASSOU NGUESSO « soki sassou a simbi neveu na ngai, na ko lakissa ye ke na zali mobali ngai pe » ; (si sassou touche à mon neuveu, je vais lui montrer que moi aussi je suis un homme). Quelques semaines après avoir proférer ces menaces, le Capitaine MBOUALA est empoisonné, et, depuis 2005 il tente de se faire soigner France.

Tout de même, ces menaces du Capitaine MBOUALA avaient contraint Denis SASSOU NGUESSO de demander au Général Emmanuel NGOUELONDELE, oncle de Joseph NGOUALA de jouer le médiateur. Ainsi, il lui était proposé de demander tout ce qu’il voulait contre son silence. La réponse de Joseph NGOUALA fut sans appel « je veux juste qu’on me laisse faire mon travail en paix et que Jean Dominique OKEMBA arrête de me persécuter » répondit-il à son oncle le Général Emmanuel NGOUELONDELE MONGO.

Mais, malgré la promesse de Denis SASSOU NGUESSO de demander à Jean Dominique OKEMBA de laisser Joseph NGOUALA en paix, celui-ci continua ses menaces, se faisant même amant de Olive la seconde épouse du journaliste pour mieux le contrôler. Rappelons qu’en 2009, Jean Dominique OKEMBA avait usé du même stratagème pour salir le Professeur Marion Michel MADZIMBA EHOUANGO.

Joseph NGOUALA fut même victime d’une tentative d’enlèvement en plein jour au siège de son journal le Tam-Tam sur l’avenue Boueta-Mbongo par les hommes de Jean Dominique OKEMBA ; l’enlèvement fut mis en échec par les riverains du quartier qui étaient déterminés à lyncher les barbouzes.

Les Derniers Jours du Journaliste Joseph NGOUALA

Rendant coup pour coup, Joseph NGOUALA promit de révéler la vérité sur les « Disparus du Beach » avant de voir la foudre s’abattre sur lui ; sentant sa mort proche, Joseph NGOUALA téléphona à sa fille alors étudiante au Maroc, vivant dans la maison de son oncle l’ambassadeur du Congo au Maroc, monsieur Jean Marie EWENGE pour la prévenir qu’au cas il serait mort prématurément, sont ordinateur portable dans lequel était stocké tous ses dossiers sensibles et la cause de son éventuel décès se trouvait à Mikalou dans la rue Moussa-Kanda au N° 41 bis.

Paniquée et inconsciente de l’ampleur de la situation, Estelle NGOUALA qui est devenue une belle jeune femme de 24 ans, se demanda si son père était mourant sur un lit d’hôpital, elle fit part de son désarroi à l’ambassadeur (son oncle) qui aussitôt alerta Brazzaville.

Le jeudi 21 juin 2007 l’ambassadeur du Congo Brazzaville au Maroc, monsieur Jean-Marie EWENGE fut rappelé d’urgence pour se rendre à Brazzaville par le premier vol.

Sommée de révéler l’endroit où était gardé l’ordinateur portable de son père, Estelle NGOUALA obéit à la parole de son père de ne pas révéler le secret ; c’est à ce moment là que les Services Secrets Marocains, sous la demande de Jean Dominique OKEMBA, interpellèrent et incarcèrent dans leurs locaux pendant 4 jours (du vendredi 24 juin 2007 au lundi 25 juin 2007) Estelle NGOUALA la fille de Joseph NGOUALA.

Au cours de la détention, les enquêteurs Marocains avaient tout fait en vain pour arracher à Estelle NGOUALA le secret confié par son père en prétextant que la paix au Congo Brazzaville en dépendait car disaient-ils « … il y avait risque de guerre civile si elle ne parlait pas… ».

Du haut de ses 18 ans, Estelle NGOUALA avait conscience qu’elle ne devait sous aucun prétexte trahir le secret que son père lui avait confié et elle était prête à subir les pires sévices. Se rendant compte de sa détermination, les enquêteurs Marocains relâchèrent Estelle NGOUALA.

Deux jours après, le mardi 27 juin 2007, Joseph NGOUALA fut retrouvé mort gisant sur le sol dans l’avenue Marien NGOUABI à Talangaï au niveau du marché, juste après le commissariat.

Une fois libérée, et après la mort de son père, Estelle NGOUALA quitta la ville de Rabat pour s’installer dans la ville de Meknès loin de son oncle l’ambassadeur Jean-Marie EWENGE.

Dès qu’elle apprit la mort de son père, Estelle NGOUALA téléphona à un de ses oncles de Brazzaville à qui elle livra le secret confié par son père ; ce dernier alerta la famille qui demanda au Général Emmanuel NGOUELONDELE en tant que patriarche de la famille et militaire de se rendre sur les lieux afin de récupérer l’ordinateur portable dans lequel se trouvait tous les dossiers sensibles que traitait Joseph NGOUALA ainsi que les causes de mort prématurée.

Une fois récupéré, tous les dossiers et les fichiers que contenait l’ordinateur portable furent inspectés minutieusement par le Général Emmanuel NGOUELONDELE MONGO le patriarche de la famille, par le Directeur Général des impôts Rais ANDZOUANI un oncle du défunt, par le Président de l’UPRN Mathias DZON et par le frère ainé de Joseph NGOUALA. Comme il est de coutume chez les Bantous, l’ordinateur portable contenant les dossiers sensibles et les causes de la mort de Joseph NGOUALA se trouve toujours chez le patriarche de la famille. Dans sa détresse, Joseph NGOUALA avait eu la lucidité de faire parvenir une copie du contenu de cet ordinateur portable à sa fille.

Selon quelques indiscrétions qui nous sont parvenues, les responsables du massacre des disparus seraient Jean-François NDENGUET, Hilaire MOKO, Blaise ADOUA, Jean Aive ALAKOUA, le Capitaine BANGUI etc…

Rappelons que pendant le simulacre de procès organisé en 2005 par les autorités de Brazzaville, l’Avocate qui avait défendu Jean Aive ALAKOUA n’était autre que la nièce de Joseph NGOUALA ; après chaque séance, celle-ci répétait à qui voulait l’entendre que son client Jean Aive ALAKOUA était un assassin, donc coupable mais qu’elle le défendait juste parce qu’il n’avait tué que des « Bakongos ».

Les Manœuvres d’un Parvenu Prêt à tout pour le Pouvoir

Le 30 Décembre 2002, le Général-Président Denis SASSOU NGUESSO nomme Jean Dominique OKEMBA au poste de Secrétaire Général du Conseil de Sécurité Nationale, un corps chargé de superviser et de coordonner la sécurité d’Etat ; Jean Dominique OKEMBA conserve son poste de conseiller spécial auprès du Président ; poste qu’il occupe depuis la fin du coup d’état transformé en guerre civile en 1997.

Le Conseil de Sécurité National travaille sous l’autorité personnelle du Général-président Denis SASSOU NGUESSO, tandis que Jean Dominique OKEMBA en conduit les travaux en tant que Secrétaire Général.

Le rôle clé qu’il joue dans la supervision du travail de renseignement fait de lui l’homme le mieux renseigner du Congo Brazzaville et aussi celui qui décide des brimades, des accidents prématurés, des empoisonnements ainsi que de tous les emprisonnements arbitraires ; le Conseil de Sécurité National a des moyens financiers considérables et il ne recule devant rien pour assurer la sécurité du régime ; Jean Dominique OKEMBA est à lui seul la police politique de Congo Brazzaville.

De par sa femme Katangaise mâ Géo, communément appelée « banque de france », Jean Dominique OKEMBA détient une arme fatale qu’il manie avec parcimonie contre tous ceux qui résistent à la corruption et aux intimidations : Le Poison. C’est mâ Géo qui est la spécialiste de tous les mélanges et de tous les produits pour faire taire discrètement ceux qui ne veulent pas de taire

Comme son maître, Jean Dominique OKEMBA aime les marabouts, les sorciers, les féticheurs, les fétiches et les petites fioles de toutes sortes ; en la matière, il a depuis longtemps dépassé son Maître car si Jean Dominique OKEMBA connaît tous les féticheurs de SASSOU NGUESSO, l’inverse n’est pas vrai.

Dans sa famille il y a double jumeaux car après Aimé SAMBILA et Jean Dominique OKEMBA (deux jumeaux) il y’avait deux autres jumelles dont l’une est décédée, il reste une jumelle que (selon les rumeurs) Jean Dominique OKEMBA serait entrain de sacrifier allègrement pour augmenter sa puissance maléfique, les enfants de cette dernière auraient déjà perdu deux ou trois de leurs enfants. La sœur jumelle aurait jurée de l’atteindre mystiquement.

Membre du clan familial, assassin, fétichiste, empoisonneur, affairiste et militaire, il est aussi un franc-maçon célèbre initié dans la très opaque Grande Loge du Congo Brazzaville reconnue par la GLNF et présidée comme il est de tradition dans cette région de l’Afrique par le Général-Président, Jean Dominique OKEMBA est l’archétype idéal de l’arriviste pour succéder à son oncle.

Dans sa quête effrénée de tous les moyens pour arriver au pouvoir suprême Jean Dominique OKEMBA n’a peur que d’une seule personne : Pierre OBA ou le « beau Peter ».

C’est Jean Dominique OKEMBA qui avait réussit à marginalisé par des stratagèmes très compliqués puis à remplacé le très puissant ministre de la Sécurité Pierre OBA au cours de l’année 2000. Depuis lors, les deux hommes se méprisent cordialement tout en vantant publiquement leur fidélité et leur reconnaissance au chef. Pour l’instant Jean Dominique OKEMBA garde l’avantage pendant que Peter attend patiemment son heure…

En dépit de son influence et de sa notoriété, toutes les activités de Jean Dominique OKEMBA sont secrètes parce que le Général-Président lui attribut la charge et la responsabilité de toutes les « missions secrètes et les questions discrètes » ainsi d’ailleurs qu’à monsieur Guy NGOYA.

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Comme vous le savez, ce n’est un secret pour personne, Jean Dominique OKEMBA est à l’origine des assassinats du 04 mars 2012, où nous avons perdu plus de 4000 de nos compatriotes des quartiers nord de Brazzaville. Dans cette affaire seuls son adjoint le Colonel NTSOUROU et une vingtaine de compatriotes, tous originaires de la région des Plateaux (Ethnie Téké) ont été arrêté et incarcéré sans jugement depuis plus de un an. Les noms de Jean Dominique OKEMBA et Jean François NDENGUE ont été cité à plusieurs reprises par leur acolyte le Colonel NTSOUROU, malheureusement OKO NGAKALA son homme de main et juge en charge de cette affaire, n’a jamais pris la peine de le convoquer. Monsieur Jean Dominique OKEMBA qui se nomme Vice-Président du Congo-Brazzaville se permet tout, et a le droit de vie et de mort sur tous les congolais. Le Collectif du 04 Mars 2012 a réuni toutes les preuves qui accusent Jean Dominique OKEMBA avec sa bande de crime contre l’humanité, car il y a eu réunion, concertation et préméditation avec intention de tuer le maximum de personne et créer une grande panique au sein de la population Brazzavilloise en particulier et congolaise en général. La concertation et la préméditation en vue d’organiser un massacre de masse sont des éléments entrant dans la qualification d’un crime contre l’humanité. Aussi, si ces éléments sont avérés, comme nous le pensons, il ne serait pas extraordinaire que l’affaire du « 4 mars 2012 » ressortisse de la compétence universelle de la juridiction française dans ce domaine, et de la cour pénale internationale. Il ne s’agit pas là d’allégations, mais d’un raisonnement juridique rigoureux que les juristes dignes de ce nom, ne sauraient nous contredire.

En effet, dans les quartiers nord de Brazzaville, beaucoup se souviennent de leur attitude avant et après les attentats du 04 mars 2011. Pourquoi sont-ils restés cacher deux jours après les attentats alors qu’ils ont en charge la sécurité du pays ? Les langues se délient, et cela est une bonne chose pour le Congo. Certains témoins se trouvent en Europe et aux Etats Unis. Le Parquet de Paris et la Cour Pénale Internationale de la HAYE serons saisis d’ici peu.

Dans un autre registre, le 13 mars 2011, Ghislain OKEMBA fils aîné de Jean Dominique OKEMBA est retrouvé mort à son domicile de deux balles à la poitrine avec une kalachnikov dans la main. Absent de Brazzaville, il est averti de la triste nouvelle, aussitôt, il interdit tout constat de la police, et donne l’ordre de déposer le corps de son fils à la morgue de l’Hôpital Militaire Pierre M. où, contre toute attente il appel pour demander qu’il soit notifié que son décès est survenu à l’hôpital Militaire Pierre M. de Brazzaville et non à son domicile. Impossible monsieur le Président, il est mort par balle, lui répond le médecin du jour. Première question : Pourquoi n’a-t-il pas fait appel à son homme de main et chef de la police, le Général Sanguinaire Jean François NDENGUET pour les premières investigations de la police scientifique ? Pourquoi n’a-t-il pas entendu tous les militaires qui assuraient le service ce jour-là ? Pourquoi avoir voulu dissimuler le lieu du décès ? Trois jours plus tard il demande à NDENGUET d’arrêter son neveu direct le Sergent ITOUA NZONGA Ghislain qui a pourtant justifié son absence sur les lieux de l’incident, et un militaire de garde sur les cinq qui étaient de service ce jour-là. ITOUA NZONGA Ghislain et le militaire vont passer deux mois au régime sec dans le sous-sol de la DGST, où à plusieurs reprises des hommes cagoulés envoyés par NDENGUET à la demande d’OKEMBA tentent de les enlever, leur tête est mise à prix. Dans le milieu Mbochi, cette affaire devient louche, on parle même des pratiques Franc-Maçonniques du Conseiller Spécial. Afin de se protéger, le colonel OBARA (Général aujourd’hui), Directeur de la DGST décide les transférer à la Maison d’Arrêt Centrale de Brazzaville où le Directeur et l’Intendant sont membres de la famille d’OKEMBA. Quelques jours après leur incarcération, le militaire de garde est libéré après des pressions et une journée de siège de ses parents au domicile de Jean Dominique OKEMBA. Compte au Sergent ITOUA NZONGA Ghislain, il ne pouvait compter que sur la solidarité des Détenus et surtout à la farouche détermination de notre grand combattant Amedé DELEAU.

Le Vice-Président a strictement interdit à sa grande sœur et tous les membres de la famille de rentrer en contact avec le Sergent ITOUA NZONGA Ghislain. Il charge le Juge OKO NGAKALA d’ordonner le placement de ce dernier en isolement dans le Quartier Disciplinaire (QD) sans manger et boire. Lambert NGONIELE, directeur de la Maison d’Arrêt et cousin d’OKEMBA résiste, mais pas pour longtemps, il cédera deux mois plus tard après deux incursions du commando composé d’hommes du GRB (GROUPE DE REPRESSION DES BANDITS) du PSP Ouenzé-Manzanza, propriété du Général Sanguinaire Jean François NDENGUET. Le GRB est à l’origine de nombreux enlèvements, assassinats et braquages au Congo-Brazzaville. Un exemple: un Braquage a eu lieu dans une station-service au centre-ville de Brazzaville à 1 heure du matin. Les Agents qui assurent la sécurité font partie de la société de sécurité de la femme du Général sanguinaire Jean-François NDENGUET. Les braqueurs réussissent à s’emparer de plus de 30.000.000fcfa sans casse ni coup de feu. Le lendemain, le Général Sanguinaire Jean François NDENGUET fait arrêter le gérant de la station, monsieur ITOUA Guy Armel, sans que sa femme et les agents de sécurité ne soient inquiétés. Monsieur ITOUA Guy Armel sera arrêté et incarcéré à la Maison d’Arrêt de Brazzaville sur décision du Juge OKO NGAKALA. 10 jours après, il recouvre sa liberté en soudoyons le Juge OKO NGAKALA de 1.800.000fcfa. L’affaire du braquage s’arrête là sans aucune suite judiciaire, comme dans d’autres. Voilà comment Madame NDENGUET se permet d’acheter des parcelles à 100.000.000fcfa l’unité en plein Ouenzé ou ailleurs. Aujourd’hui, le GRB de Jean François NDENGUET organise des braquages qui visent certains hommes du pouvoir qui entassent des milliards de francs CFA dans les maisons et les tombes.

Bref, revenons à Jean Dominique OKEMBA, qui constatant 3 mois après que son neveu est toujours en vie, décide de suspendre l’Intendant (Oncle d’OKEMBA) qui continuer toujours à alimenter Ghislain ITOUA NZONGA, et demande au Juge OKO NGAKALA de le placer dans la cellule Marien Ngouabi, la pire des cellules. Là il passe 3 mois, et J.D OKEMBA perd patience, et demande au Général Sanguinaire Jean François NDENGUET de faire intervenir son commando qui se pointe devant la Maison d’Arrêt le 26 novembre 2011 à 23h00, mais les Gendarmes s’interposent. Une deuxième tentative échoue dans la nuit du 1er au 2 décembre 2011. Dans la nuit du 25 au 26 décembre 2011, le commando possédant le double des clefs, profite d’entrer au moment où les Gendarmes prennent leur repas de noël accompagné de bières. Le commando rentre en action, fracasse la nuque et le cou de Ghislain ITOUA NZONGA. Il est laissé pour mort. Les témoins ont entendu des cris venant de cette cellule à 23h30. C’est le 26 décembre 2011 à 11h00 du matin que le corps du neveu d’OKEMBA est découvert par un cuisiner. Dès 11h30, le corbillard attendait déjà dans la cours avant même l’arrivée du Procureur ESSAMI NGATSE qui, marqua juste son étonnement en voyant l’état du corps de Ghislain ITOUA NZONGA . Il avait pourtant la réponse. Le cynique Vice-Président venait de démontrer une fois de plus sa puissance. Denis SASSOU NGUESSO aime ça, il s’empresse de dépêcher son Hélicoptère au village pour convaincre la grande sœur d’OKEMBA et mère de Ghislain ITOUA NZONGA de descendre au plus vite à Brazzaville afin d’assister à l’enterrement de son fils, avant que la grogne ne gagne les populations des quartiers nord qui ne supportent plus la tyrannie de ceux qu’ils ont aidé à prendre le pouvoir par les armes. Le Sergent ITOUA NZONGA Ghislain a été enterré comme un chien deux jours après son assassinat.

Questions : pourquoi cet acharnement sur son neveu ? Pourquoi a-t-il refusé de réaliser l’autopsie ? Pourquoi n’a-t-il jamais porté plainte ?

Une partie des réponses se trouve dans les vidéos réalisés au sein de la Maison d’Arrêt avant sa mort, et surtout dans son testament qu’il écrit avec le célèbre Prisonnier monsieur Amedé DELEAU. Vous comprenez pourquoi Jean Dominique OKEMBA continu à pourchasser Amedé DELEAU jusqu’à Kinshasa où il a obtenu son statut de réfugié. Nous comptons à ce jour plus de 113 témoins dans cette affaire. Tout est prêt pour saisir le Parquet de Paris et le Tribunal Pénal International (TPI) de la HAYE. Tel est le sort que nous réservons désormais à tous les assassins du peuple congolais qui se croient intouchables. Contrairement à ce que dit Denis SASSOU NGUESSO, la justice est universelle. Au moment où la justice Française s’apprête à enquêter sur ses deux affaires, nous demandons au Président François HOLLANDE et au Ministre de la Justice madame TAUBIRA de garantir l’indépendance de la justice française.

Merci et courage à tous les congolais du nord au sud qui croupissent sous la dictature de Denis SASSOU NGUESSO. LA PEUR DOIT CHANGER DE CAMP.

John-Binith DZABA, Combattant de la Justice et de la Liberté .