GRINCEMENT DE DENTS AUX MOUVEMENTS PAN AFRICANISTES SUR LE FRANC CFA
Dans le souci d’éveiller les consciences et lutter contre l’obscurantisme chez la couche juvénile africaine et congolaise en particulier : venu du Cameroun, SENATEUR FOTSING, coordonnateur du COPOJA (collectif pour la promotion et l’orientation de la jeunesse africaine) après la tenue de sa dernière conférence le 2 décembre 2016 à BRAZZAVILLE sous le thème: prise de conscience et développement de l’AFRIQUE, quelle contribution pour la jeunesse congolaise ? a animé avec d’autres camarades une conférence ce 7 janvier 2017 au café du savoir dans la ville capitale. Ce, à l’occasion de la journée internationale contre le FRANC CFA initiée par l’organisation non gouvernementale URGENCE PANAFRICAINE. Ainsi, cette journée vient à point nommé s’inscrire dans la sensibilisation des jeunes sur la géostratégie économique et l’importance pour un peuple de disposer de sa propre monnaie.
Axée sur le FCFA, cette journée à BRAZZAVILLE a été commémorée sous le thème : FRANC CFA OU GENOCIDE ECONOMIQUE. Ayant connue la participation d’une centaine de personnes, au cours de cette conférence, les panélistes en l’occurrence SENATEUR FOTSING, OBAMBE NGAKOSSO, ALEXIS BONGO… ont planché sur les origines et l’évolution du FCFA, le fonctionnement du FCFA et les conséquences du FCFA. Il s’est agit que le FRANC CFA stipule FRANC DES COLONIES FRANCAISES D’ AFRIQUE.
SENATEUR FOTSING conclu à la fin d’un exposé qui à durée plus d’une heure : le FRANC CFA est un crime contre l’humanité puisque le monde entier est unanime du fait que le nazisme allemand fut un crime contre l’humanité. Puisque le compte des opérations est un héritage du nazisme, le FCFA c’est du nazisme monétaire donc un crime contre l’humanité, a-t-il renchérit. Une problématique aussi pertinente que pose SENATEUR FOTSING qui ne voile plus son combat : l’éveil de la conscience. OBAMBE NGAKOSSO prenant la parole à son tour n’a pas dérogé à cette posture de réflexion. Lui, estime que la question de la monnaie est une question de souveraineté et d’affirmation de soi ; on ne peut parler d’une nation lorsque c’est quelqu’un d’autre qui bat sa monnaie et contrôle son économie.
En effet, c’est dans un débat houleux et sans tabous que les panélistes ont échangé avec les participants .l’Afrique est-elle prête à quitter le FRANC CFA ?telle est la synthèse des questions posée par les participants. La jeunesse africaine plus précisément congolaise aurait elle la phobie de tomber dans la crise économique. C’est ainsi que les panélistes ont affirmé avec véhémence : qu’il ne s’agit plus ici de savoir si l’Afrique est prête ou non, puisque notre génération dispose aujourd’hui des outils nous permettant de déconstruire cette prison mentale qui constitue l’ensemble des a priori des propositions occidentales. Alors, nous devrons sans condition quitter le FCFA pour affirmer notre souveraineté et construire une économie.
Une journée inoubliable pour les uns, la première fois d’avoir un cours aussi consistant sur la monnaie pour les autres, les participants ont affiché leur souhait de voir de telles activités se multiplier sur l’ensemble du territoire.
L’Afrique, le berceau de l’humanité devrait reprendre ces commandes. C’est ce qui justifie d’ailleurs la mobilisation de tous les mouvements panafricanistes avec les acteurs de la société civile africaine. Il sied de dire que la conférence contre le FCFA a eu lieu dans plusieurs villes du monde .Si cet appel international contre le FRANC CFA est à sa première édition, signalons qu’une rencontre du genre serait également pour une première au Congo Brazzaville. Le rendez-vous a donc été pris dans un mois.
CELIA DELVERE MBOUKOU