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LA BATAILLE DE MOUYONDZI, en vérité, le peuple gagne toujours

TRIBUNE LIBRE

 LA BATAILLE DE MOUYONDZI, en vérité, le peuple gagne toujours

Par   Guy Mafimba Motoki

Guy MAFIMBA MOTOKI

Depuis la forfaiture constitutionnelle et électorale de 2015 et 2016, opérée par le pouvoir, le PCT et ses alliés, les aspirations de notre peuple à la liberté, la démocratie et l’alternance politique demeurent intactes. En 2021, un nouveau sursaut patriotique dans la continuité de ces aspirations s’est terminé par un drame, un contentieux historique majeur, à savoir : le décès dans les conditions troubles de Guy Brice Parfait Kolelas.

Des cinq candidats qui ont incarné ces aspirations de notre peuple en 2016 lors du scrutin présidentiel, une dame, une grande dame : Claudine Munari Mabondzot.
Des cinq candidats qui avaient signé la  »charte de la victoire », Claudine Munari Mabondzot est restée ferme sur ses convictions, deux autres, Jean Marie Michel Mokoko et André Okombi Salissa sont arbitrairement incarcérés depuis plus de 6 ans.
Claudine Munari Mabondzot est tout aussi cette actrice majeure du pouvoir du président Pascal Lissouba à avoir joué la partition de la réconciliation initiée à Ouagadougou sous la médiation de l’ancien président Blaise Compaore autour de Pascal Lissouba, Jacques Joachim Yhomby Opango et Bernard Kolelas en avril 2003, j’y étais. D’où son retour d’exil puis son entrée au gouvernement.
Claudine Munari Mabondzot est cette grande dame qui s’est opposée au changement de la Constitution en dépit de sa présence au gouvernement, posture héroïque et politique historique, fermement en phase avec les acquis de la conférence nationale souveraine ainsi que les aspirations de notre peuple.
Claudine Munari Mabondzot qui s’est opposée à participer au scrutin législatif de 2017, en dépit des sollicitations de sa base électorale de Mouyondzi. Elle a assumé dans l’adversité et les restrictions ordonnée par le pouvoir, une loyauté à l’égard de ses camarades incarcérés Jean Marie Michel Mokoko et André Okombi Salissa.
A l’annonce de l’organisation du scrutin législatifs de juillet 2022. Nous l’avons analysé et prédit. Le scrutin législatif 2022 se présentait comme une  »redistribution des cartes » de la PARENTOCRATIE dans le cadre d’un  »centralisme démocratique » du PCT et alliés.
Patatras…nos prédictions se sont réalisées !
Le plan mis en place par le pouvoir s’est transformé en une véritable  »géopolitique des populations », une résistance citoyenne et patriotique dans tous les départements de la Likouala à la Sangha, en passant par les deux Cuvettes, les Plateaux, le Pool, jusque dans la Bouendza, le Niari, la Lekoumou.
Les retraits des candidats indépendants ou non PCT, ordonnés par le pouvoir, les candidats uniques, les 100% de suffrages publiés ainsi que les 14 scrutins au deuxième tour cachent mal le REJET massif du PCT et ses alliés, 6 ans après la double forfaiture et 25 ans après le retour au pouvoir de Sassou Nguesso par les armes.
Claudine Munari Mabondzot a gagné dès le premier tour du scrutin en dépit de l’artillerie politique lourde dépêchée par le pouvoir à Mouyondzi, de Collinet Makosso à Jean Jacques Bouya, ajouter à cela un  »bétail électoral » venu de Brazzaville.
49% pour Claudine Munari Mabondzot contre 22% pour Lydia Mikolo, tout observateur sérieux est conscient que c’est mission impossible pour Lydia Mikolo de  »gagner ».
Autrement dit, le pouvoir veut imposer,  »nommer » Lydia Mikolo en mettant en place un stratagème à double détente :
1/- Un narratif est pensé. Claudine Munari Mabondzot réactive les  »milices », le malfrat Edgard Bokilo est à la manoeuvre comme en 2016 dans le Pool.
Des provocations délibérées contre les partisans de madame Claudine Munari Mabondzot sont organisées et suscitées. Une ambiance délétère est sciemment organisée pour provoquer des affrontements le jour du vote.
L’objectif étant de disqualifier madame Claudine Munari Mabondzot pour  »incitation aux violences ». Stratagème expérimenté à Gamboma en 2002.
2/- Préparer l’opinion publique sur le soutien du pouvoir, donc la coercition et la corruption, les deux derniers leviers du régime.
D’où, le passage de Collinet Makosso, JJ Bouya certainement, les concerts répugnants et cyniques de Roga Roga et Tidiane Mario financés à coup de centaines de millions dans une ville qui vit dans le dénuement total, la misère au quotidien.
Bref, le pouvoir à sciemment décidé d’en faire un scrutin national.
La  »géopolitique des populations » qui a déferlé sur tout le territoire national lors de cette mascarade électorale va se matérialiser à Mouyondzi.
Le 31/07/2022…Je suis Mouyondzi pour dire Oui à la démocratie;
Le 31/07/2022 …Je suis Mouyondzi pour dire Oui à la libération des prisonniers politiques;
Le 31/07/2022 …Je suis Mouyondzi pour dire Oui à la Démocratie;
Le 31/07/2022 … Je suis Mouyondzi pour dire Oui à la paix.
Soutien indéfectible à Claudine Munari Mabondzot la  »mère de la nation ».
Tout Lasse…Tout Casse …Tout Passe
Guy Mafimba Motoki

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