La nef des dictateurs en Afrique

Que la folie d’un dictateur en Afrique s’agite au fond du cœur éclate l’évidence car le fou de la dictature en Afrique ne tolère même s’il est patient, aucun propos sérieux.

Un sage africain volontiers augmente son savoir par des paroles sages et par la lecture de ce qui se passe dans le monde. Quand un fou de la dictature en Afrique veut jouer, il prend sa cornemuse dictatoriale (Tout pour lui et les colons Français, Américains et Anglais. Rien pour le Peuple africain) et fait fi de la harpe de la justice internationale. Quel culot ! Aucun plaisir au monde ne vaut pour lui son outre et ses tuyaux à vent. Même pour ses visites il n’aime la critique. Les fous de la dictature en Afrique sont prolifiques et pullulent partout. Pauvre fou que tu es, songe qu’au dernier jour en tant qu’homme mortel, tu deviendras poussière, cendre, boue et fumier. Parmi les créatures vivant dans la nature et douées de raison, tu es la plus infime. La bave qu’on écume, un ferment de levure et au mieux un bâtard. A quoi bon te vanter de ta belle stature, ta force et ta jeunesse, ton or et ta noblesse car rien sous le soleil ne peut nous être utile quand manque la sagesse ! Vanité des vanités, dit l’Ecclésiaste, vanité des vanités, tout est vanité. Quel avantage revient-il à l’homme fou de la dictature en Afrique de toute la peine qu’il se donne sous le soleil ? Une génération s’en va, une autre vient, l’Afrique et la terre subsisteront toujours. Mieux vaut pour toi souffrir qu’un sage africain te punisse plutôt que de jouir du rire admiratif d’une ânesse béate ; car le bruit des chardons brûlant sous le chaudron craque, aussi limpide que le rire des fous. Heureux qui porte en soi en toutes circonstances la crainte du seigneur et du peuple africain. Le cœur du sage africain accepte de rentrer dans la maison, de deuil et de tristesse, mais le fou de la dictature en Afrique ne s’occupe que sa cornemuse. (Tout pour lui et les colons Français, Américains, et Anglais. Rien pour le Peuple africain). On a beau répéter, prier et supplier pour que le fou renonce à toutes ses lubies- C’est à parler à un sourd qui ne comprendra pas ni la loi, ni le blâme.

A nos dirigeants africains qui ont la conviction d’êtres les enfants chéris des occidentaux (France, Amérique ou Angleterre), nous leur disons qu’ils se trompent éperdument. Le sort réservé à Kadhafi, Saddam Hussein etc. anciens alliés fidèles des occidentaux les attend dans quelques jours, mois, années à venir car, certains de nos dirigeants qui se sont « taillés » des constitutions à vie (ils peuvent se représenter aux élections autant de fois qu’ils veulent et ce avec l’assurance de l’emporter par la fraude…ne peuvent être ni extradés, ni livré à une puissance ou organisation étrangère pour quelque motif que ce soit… Aucune poursuite pour des faits qualifiés crime ou délit ou manquement grave à ses devoirs commis à l’occasion de l’exercice de sa fonction, ne peut être exercée contre le Président de la République après la cessation de ses fonctions…) et qui, oppriment leur peuple en leur privant de liberté et de démocratie réelle, orchestrent des tueries et des enlèvements etc.… auront un jour, à répondre de leurs actes devant des tribunaux spéciaux (national ou international).

Deux certitudes nimbent la période actuelle. D’abord, en ces temps dominés en Afrique par certains dictateurs lâches, il y a plus que jamais, des individus tant sur le plan national qu’international pour nous permettre de ne pas désespérer de l’humanité. Ils sont les « justes », ceux qui n’hésitent pas et n’hésiterons jamais à risquer la mort pour sauver des vies et la démocratie véritable en Afrique.

L’Afrique d’aujourd’hui et de demain est peuplé de désirs d’avenir démocratique au vrai sens du terme et de périls pour les dictateurs habités par la folie et, dans une angoisse de veillée d’armes, il faut redoubler d’optimisme pour penser que le pire des dictateurs africains est sûr. Il est à venir. Ensuite, avec les futurs échéances présidentielles à venir, les plus importantes dans cette nouvelle ère démocratique et de mondialisation, il s’agira de choisir un destin démocratique réel pour nos pays plus encore qu’un chef de l’Etat patriotique et sain d’esprit.

Avec la relance de l’affaire des  » disparus du Beach  » par la Cour de Cassation française et la saisine dans l’affaire des Biens Mal Acquis de deux propriétés du clan Nguesso à Paris le 15 août 2015, nous avons découvert chez l’Homme (le magistrat français) qui sait lire et dire le droit, cette part irréductible de courage, de désintéressement et d’amour pour l’avenir de l’Afrique démocratique qui le caractérise aussi.

En rappelant haut et fort que la force du Bien fera toujours face aux forces du mal, avec le revirement de la position française sur le référendum du dictateur indécrottable Sassou Nguesso, le président Hollande, nous a délivré un message d’espoir : Les justes et le Bien existent. Les pires systèmes totalitaires ne les détruiront jamais.

C’est mon point de vue. Si vous ne l’aimez pas, j’en ai d’autres.

Wallys KIMBATSA.