L'AFRIQUE ET SA DIASPORA : ALLONS POUR LA VRAIE ET NOUVELLE INDÉPENDANCE. ICI ET MAINTENANT.

DEBOUT DIASPORA AFRICAINE POUR LA MARCHE VERS L’ESPÉRANCE.

ORGANISATION INTERNATIONALE DE LA DIASPORA AFRICAINE O .I .D. A.

Nous Diaspora Africaine à l’international avions la responsabilité morale et intellectuelle de nous préoccuper des conditions du devenir de notre continent avec la légitimité morale, intellectuelle et sociale. Une réflexion et des actions s’imposent à nous dans la phase actuelle de notre combat. La démocratie en Afrique ne saurait se limiter à la création des Partis politiques vides de sens idéologique et n’ayant pour seul motivation que la conquête du pouvoir et sa conservation jusqu’au boutis-te sans pour autant faire la preuve qu’on est au service de son peuple par les résultats d’un développement intégral de nos pays : économiquement socialement et politiquement pour assurer son bonheur. C’est ainsi que la Démocratie Africaine doit être en premier la preuve concrète des libertés de vie et d’entreprise ainsi que de l’exercice rigoureux de l’exploitation des ressources continentales pour le bien-être de ses populations. C’est seulement au second plan qu’on pourra parler de la démocratie politiquement correcte qui consiste à assurer les alternances ou le maintien des Partis au pouvoir en fonction même et dont les paramètres seraient les résultats économiques et sociaux qui devraient être le critère de choix prioritaire du peuple souverain. Au troisième plan il nous faut garantir les acquis de la prospérité du pays par la préservation de la paix et de la sécurité. Cette prestation est du fait des comportements de prévention faits de dialogue, de respect et de compréhension mutuelle qu’il faut cultiver et pérenniser à travers la culture démocratique dans nos pays. La bonne gouvernance participe de cette pratique qui consiste à préserver les intérêts de nos pays et de nos populations y compris de nos partenaires étrangers. Nous en appelons à notre diaspora Africaine à aller à la rescousse, en complément au continent qui en a bien besoin avec ses compétences et son expérience contribuant ainsi à relever les défis qui s’imposent et bloquent l’évolution et le développement de tout un continent. L’O.I.D.A. compte sur les forces qui constituent la diaspora : à savoir cette société civile qui regroupe des centaines et de milliers d’associations (ONG), pouvant s’activer en militants dans plusieurs domaines clés de l’économie sociale et solidaire avec les entreprises qui pourront être crées par tous les Africains de l’extérieur, apportant ainsi leur expertise dans cet élan et le dynamisme de cette révolution pour la modernité Africaine.

O.I.D.A. estime que l’immigration est une chance pour l’Afrique comme pour l’Europe. Le développement économique de l’Afrique pourra arrêter les flux migratoires des jeunes issus de l’exode rural et des villes vers l’Europe et inverser le mouvement dans le sens contraire de l’Europe vers l’Afrique. Il pourra accueillir un nouveau potentiel économique à développer des futurs consommateurs africains en Afrique et en Europe qu’ils connaissent bien. La planète deviendra ainsi en évidence un grand village. Nous devons intensifier les échanges gagnant/ gagnant pour contribuer à plus de justesse économique et sociale, plus de paix et plus de prospérité de part et d’autre.

O.I.D.A. UN LOBBY DE LA DIASPORA AFRICAINE POUR LA CONTRIBUTION DE LA MODERNITÉ ET LE DÉVELOPPEMENT DE L’AFRIQUE.

C’est le moment de parler de l’Afrique et rien que de l’Afrique par les Africains et les non Africains. Plus de 50 ans après nos indépendances, notre Afrique se cherche et se cherche encore. Alors que partout ailleurs sur la Planète, tous les continents ont décollé ou sont envoies de le faire. Notre belle Afrique elle, dotée de tout cherche toujours son chemin. Elle n’est pas en mesure de prendre son envol. Alors même qu’eIle est épargnée par la nature et par Dieu, des catastrophes qui accablent les autres continents des typhons, des cataclysmes, des tsunamis et d’autres aléas apocalyptiques pouvant freiner la bonne marche de son élan de développement économique et sociale. On se demande bien alors pourquoi un tel continent si pourvu d’un si beau potentiel de richesses ; qui est presque un paradis, s’est-il transformé en un enfer, du fait de ses dirigeants. On le quitte par vagues et beaucoup de ceux-là, vont mourir dans les eaux impitoyables de la Méditerranée.  A qui la faute, se demandent ses habitants ? Un devoir : et n’incombe-t-il pas à ses dirigeants et non à la population qui elle, ne dispose que de sa bonne volonté et attend fébrilement les politiques économiques et sociales qui le soulageraient d’un chômage trop chronique et des conditions existentielles trop indignes d’un continent nanti ? 

Pourtant notre Afrique dispose de cette chance de tout avoir ; tout à sa portée. Elle est truffée de toutes sortes de matières premières dont les autres continents l’en jalousent et sont obligés à aller lui en arracher presque par effraction, en les lui extorquant presque par le fait des échanges inégaux. Elle dispose d’une population à majorité très jeune, véritable vivier d’une main d’œuvre. Elle regorge des têtes bien pensantes, sorties des Écoles prestigieuses et des Universités de grand renom. Plus de la moitié de la richesse mondiale se trouve ensevelie sous son sous-sol et ceci est un véritable atout mais aussi une véritable manne pour son économie et son développement à condition que ses fils fassent preuve d’honneur et de loyauté vis-à-vis d’eux-mêmes et de leur peuple ; et qu’ils sachent préserver ce don de Dieu.

Et l’argent : ce n’est pas non plus, un handicap à cette Afrique devenue depuis plus d’une décennie, on a constaté, le paradoxe vexatoire. Oui l’Afrique est devenue aujourd’hui le continent qui finance, notamment l’Europe. Combien des milliards ne dorment-ils pas dans leurs banques ? A qui la faute ? Aux corrupteurs ou aux corrompus ? Doit-on se voiler la face continuellement pour que ces aberrations se perpétuent toujours, au su et au vu de tous ? 

Ce diagnostic étant fait, la question est de savoir d’où vient le mal dont peine notre Afrique à s’élever et à se hisser, comme les autres continents au sommet de l’‘excellence et du possible ?

NOTRE AFRIQUE EST ENTRAIN DE S’ENLISER A LA GRANDE INDIFFERENCE DES AFRICAINS-EUX-MEMES ET DU RESTE DU MONDE. QUE FAIRE POUR LA SAUVER ?

Si aux Etats Unis d’Amérique il existe ce qu’on appelle le  » LOBBY JUIF  » pourquoi les africains ne s’en inspireraient-ils pas ? Un pareil RASSEMBLEMENT ne ferait-il pas l’affaire de l’Afrique ? En prenant le nom de :  » LOBBY AFRICAIN ? »  Le mot est lâché, Car il a tout son sens dans la mesure où unis nous serions plus visibles et on se ferait mieux entendre, mieux respecter. On se défendrait mieux et on représenterait et défendrait mieux nos intérêts. Nos revendications seraient mieux prises en compte et plus sérieusement. Nous ne serions plus considérés comme des citoyens instrumentalisés le plus souvent, ne servant pas nos intérêts, mais plutôt ceux des autres.  Le respect se gagne et se mérite et c’est tout un perpétuel combat car nous vivons dans un monde de compétition. Et c’est le moment. Si nous voulons gagner et peser sur le destin du monde comme les autres continents, alors levons-nous ensemble et unissons nos efforts. 

ELECTEURS ET DECIDEURS DE POIDS EN EUROPE ET POUR L’AFRIQUE.

Plus de 2 millions d’électeurs en France. Et que dire de la Grande Bretagne, de l’Italie, de l’Espagne, de l’Allemagne, de la Russie, de la Belgique, des Pays-Bas, du Portugal, de la Suède, du Danemark, de la Suisse, de la Pologne, de la Roumanie, de la Norvège, de l’Irlande, de l’Estonie, de la Grèce : sans oublier les USA et le Canada et l’Asie où les africains se retrouvent en grand nombre pour apprendre. Tous réunis et parlant d’une même voix, nous sommes une force incontournable capable de changer le destin de notre continent. Nous sommes capables de relever des multiples défis dont notre continent fait face depuis un temps non prescrit. 

Comme nous l’avions dit tout au début, il suffit que nous nous organisions mieux et plus. Nous serons capables de rivaliser en initiatives et en résolutions aux problèmes et aux questions devant lesquels notre continent trébuche. Ce sont la pauvreté, la maladie, la sous-alimentation et le manque d’éducation adéquate de nos jeunes confrontés au désœuvrement, à la délinquance. Nous devons être debout pour une Afrique qui gagne et devant laquelle plus aucun pays, aucune puissance ne pourrait plus se passer de nous comme pour une demoiselle rare dans un village et que tout homme viril désirerait avoir dans son palmarès comme un trophée.


SEULE L’UNITE LIBÈRE L’ESPRIT DE CONQUÊTE ET DE RÉVOLUTION.

De la même façon que l’Europe s’est unie pour mieux conduire son destin, de la même façon, nous devrions nous aussi nous unir. Il ne faut pas avoir honte. Nous devrions suivre les pas de ceux qui ont réussi avant nous et le monde est fait et construit ainsi sur des copies et des photocopies. Il n’y a jamais eu de hasard. Nous devrions mutualiser nos forces, nos compétences et nos intelligences afin de vaincre l’adversité de la rude compétition.  Nous devrions nous unir afin d’arracher nos droits par ceux-là qui ne veulent pas nous voir sortir du trou. Ils veulent nous garder dans la servitude, dans le sous développement et dans l’indigénat. Nous devrions impérativement nous affranchir de ce joug. C’est un combat que nous devrions gagner. Un proverbe japonais dit : « Si nous avons un même cœur partagé par plusieurs individus notre victoire est assurée, mais par contre si nous sommes plusieurs avec des cœurs différents nous ne pourrons rien faire pour atteindre l’objectif qu’on se fixe ».  Pourquoi pensons-nous que les « Juifs », aux Etats Unis d’Amérique soient devenus une force incontournable ? Pourquoi ? Alors qu’ils ne sont même pas nombreux par rapport à la population totale de près de 300 millions d’américains ? Ils sont omniprésents dans toutes les décisions des leaders politiques de ce vaste pays. C’est tout simplement parce qu’ils ont réussi à se rendre indispensables, désirés et intéressés. Ils ont réussi à se faire respecter parce que mieux organisés et donc se vendant mieux. Aujourd’hui et depuis tous les temps, aucun candidat de quel que Parti que ce soit, en Amérique ne peut gagner s’il ne va pas faire allégeance à cette petite communauté de par sa taille mais incontournable de par son poids intellectuel et organisationnel. Ce Lobby pèse tellement, en toute circonstance et en tout temps qu’il a réussi à imposer un Protocole d’Accord d’une importance capitale entre Israël et les États Unis d’Amérique ; un contrat moral et tacite qui permet au petit Israël d’exister sans soucis. Intouchable par qui que ce soit de peur se voir confronté à la grande puissance américaine.

Ne savons-nous pas que la grandeur d’un État ne se mesure pas par son étendue, ou par le nombre de ses habitants, mais par la qualité de ceux-ci ? Sachons être dorénavant cette qualité exigible, une qualité dont notre continent en serait fier comme pour tous parents dont ses enfants ont réussi.

Nous pèserons tellement qu’ils ne pourront plus agir impunément sans ne plus tenir compte de notre existence. Nous serons actifs sur le plan juridique, politique, économique et social et c’est ce qu’on attend de la Diaspora africaine. Dorénavant nous pourrions poursuivre quiconque dans notre continent qui se mettra en travers de la loi et exercera son Pouvoir en dehors des règles préétablies et au détriment du plus grand nombre : le peuple. 


A PROPOS DE NOS DIRIGEANTS.

Tout sera mis en place pour arrêter net tous les maux qui freinent notre développement. Poursuivre tous les corrompus et les malfaiteurs de nos Républiques. Nous traquerons tous les imposteurs qui, au lieu de s’occuper de leur peuple, préfèrent s’en mettre plein les poches au point de rendre leurs populations malheureuses. Nous les poursuivrons partout, sans répit où ils chercheront à se retrancher.  Dorénavant, ça ne sera plus aux autres de décider à notre place ; nous dictant ce qu’il y a à faire pour notre continent. Ce sera à nous de décider sur le sort de tel ou tel crapule. S’il doit répondre devant tel ou tel tribunal pour telle ou telle exaction, crime ou abus. Ils nous l’ont fait, manipulé et imposé hier pour les Présidents comme Laurent Gbagbo et Taylor. Nous serons à même, nous-mêmes à voir demain qui doit ou ne doit pas aller à la CPI. Nous n’accepterons plus les prises de positions hypothétiques et préjudiciables à l’égard de nos dirigeants pour notre continent. Que l’Europe décide à notre place comme elle l’a toujours fait, n’est plus acceptable notamment ce qu’elle a fait contre notre digne fils Mouammar Kadhafi. Et là, notre Diaspora devant peser de tout son poids afin de ne plus se faire marcher sur notre prébende. 

Dorénavant, nous serons les seuls habiletés à noter nos Chefs d’Etat sur la bonne Gouvernance. C’est nous qui devrions reconnaître ou pas, si tel ou tel Chef d’Etat gère bien le patrimoine de son pays. C’est nous qui jugerions de l’opportunité et du bien-fondé de la gestion de la richesse de l’Etat.

SAVOIR FAIRE LA PART DES CHOSES.

Il y a des Chefs d’Etat en Afrique qui travaillent bien et très bien. Ils sont vilipendés, décriés tous les temps par les donneurs de leçons qui les ont déjà catalogués. Tout simplement parce qu’ils ne sont pas en odeur de sainteté avec eux. Ce sont les Présidents Theodoro Obiang Nguema MBasongo. Voilà un Président qui a réussi à transformer son pays en un temps record, un patriote convaincu et que d’aucuns autres chefs d’Etat en Afrique n’ont réalisé en si peu de temps. Robert Mugabe, un autre africaniste convaincu. Ils méritent respect et déférence car ils sont les seuls qui travaillent pour leur peuple, n’en déplaise à leurs détracteurs haineux et aigris.  Cependant, il y a des bandits, des crapules qui eux, jouissent et bénéficient de l’indifférence générale des mêmes donneurs de leçons. Ils bénéficient du laisser-faire, du blanc seing, du quitus, d’une vraie onction. Ceux-là, personne ne les dénonce ni même au Conseil de Sécurité. Ils restent intouchables. Ce sont des voyous Sassou Nguesso, hier Bongo. C’est évident, ce sont eux qui les ont faits et les ont maintenus ou les maintiennent toujours. Voila une situation criminelle et préjudiciable que nous ne pourrions plus tolérer pour nos pays.  Ce fut un grand préjudice, le manque de cet instrument de surveillance et de régulation. Ce grand vide a été porteur des tares pour notre continent c’est pourquoi, il faut le combler. C’est le moment de mettre carte sur table si nous ne voulons pas être considérés pour des complices. Nous ne baisserons plus l’échine. Plus de frustration, plus de complexe d’infériorité, plus de béni oui ; oui. Nous devrons prendre notre destin en main et arrêter de compter sur autrui et c’est le moment ou jamais. Nous devrons tout faire pour ramener les choses à leur juste valeur. 55 ans d’indépendance perdus, c’est trop. C’est un devoir, c’est une obligation morale et ça s’impose à tous les fils et filles du continent pour pouvoir relever ce défi. Et pour cela, il faut compter sur le réveil ; même tardif de la DIASPORA. 

« Que Le dernier arbre qui fait l’ombrage soit abattu, la dernière rivière empoisonnée desséchée, le dernier poisson capturé » avait déclaré Sitting Bull, alors la DIASPORA aura accomplie sa mission, joué son rôle nécessaire à la prise de conscience de l’état de notre continent.

Paris le 20 décembre 2015.

Maître Tony Gilbert MOUDILOU

– Président de « Agir pour des Espaces Démocratiques et Républicains en Afrique » (A.E.D.R.A.)

– Porte-parole de la Diaspora Africaine.