Mathias DZON, président de l’Alliance ARD, candidat à Gamboma aux législatives du 15 juillet 2012, l’un des principaux opposants au pouvoir destructeur de Monsieur SASSOU NGUESSO serait en voie d’être interpellé par les autorités de Brazzaville.
Ce mercredi 18 Juillet 2012, après sa participation aux élections organisées sur ses terres a à Gamboma, le Président Mathias DZON prenait le chemin de retour pour Brazzaville avec sa délégation. Aux dires de certains observateurs sur place, le président de l’Alliance ARD aurait remporté ces dernières élections. Cela n’est pas du tout du gout du clan SASSOU qui en retour affirme l’inverse.
A 100 km de Brazzaville, le convoi de Mathias DZON, président de l’Alliance ARD est stoppé par des hommes en armes visiblement des militaires envoyés par le Clan SASSOU. Ces derniers exigent que le convoi fasse demi-tour pour regagner Gamboma. Devant le refus des membres de la délégation, considérant que c’est une atteinte flagrante aux libertés individuelles et à la libre circulation des personnes, les sbires de SASSOU menacent Mathias DZON et son équipe d’être arrêtés pour refus d’obtempérer.
Mais que reproche t-on à Mathias DZON ? Serait-il aujourd’hui un délit de se présenter aux élections législatives contre un membre du Clan SASSOU ? Ou simplement le pouvoir aurait mal digéré que les populations de Gamboma aient donné une leçon de démocratie au clan des fossoyeurs de la paix et de l’unité nationale.
D’après certaines sources c’est une grande victoire sur l’arrogance et l’arbitraire pour tous les Congolais et en particulier pour Mathias DZON d’avoir mis en déroute l’armada politico-militaire du clan. Les deux circonscriptions de Gamboma seraient largement gagnées, malgré tant d’obstacles, au premier tour par les candidats de l’Alliance ARD, Jean NKABA et Mathias DZON.
C’est, justement, pour venir présenter, auprès des autorités de la CONEL, les registres et procès verbaux signés par les représentants de la dite commission ayant assisté au vote du 15 juillet 2012, que Mathias DZON s’empressait de rentrer à BRAZZAVILLE pour faire la lumière contre la stratégie du retournement de situation mis en branle par son adversaire Hugues NGOUELONDELE.
L’arrestation de Mathias serait purement et simplement un déni de démocratie et une violation des droits de l’homme que le peuple congolais ne saurait tolérer. Auparavant un hélicoptère de l’armée Congolaise, rentrant de GAMBOMA d’où il a fini sa mission sécrète devant le domicile de Mathias DZON, s’est écrasé au retour, le lundi 16 juillet avec à son bord deux pilotes Blancs, certainement des mercenaires…
La dictature sournoise, destructrice, et avilissante pour les Congolais est sur sa pente de fin de règne. Les gesticulations et les arrestations arbitraires en sont la preuve que le pouvoir est aux abois. Dénonçons toutes ces arrestations et ces actes ignobles indignes qui déshonorent notre pays.
Vive le Congo, vive la paix, vive la démocratie.
DAC