L’avenir est dans le rassemblement des forces démocratiques. »Si dialogue doit y avoir ça serait après le départ de Sassou Nguesso et de tout son système moribond mouillé jusqu' a la lie dans une perversité immorale et immonde »

« Quand un modèle de gouvernance crée des divisions et encourage la pauvreté et l’exclusion, c’est une preuve d’échec.  Il faut avoir le courage de le dénoncer et le changer. »  JCB

Jean-Claude BERI, Président du DAC, nous livre ses impressions sur la situation du Congo à l’orée de la fin du mandat de Mr Sassou en 2016.
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DAC : Président Bonjour,  Depuis le 19 Mars 2011 date à laquelle vous nous aviez accordez votre première interview pour quoi avoir accepté de vous exprimer à nouveau aujourd’hui ?

Jean-Claude BERI
: Bonjour !  Merci de m’accorder de nouveau votre espace d’information pour m’exprimer. Si depuis 2011,  je n’ai pas accordé d’interview cela ne signifie pas que je ne m’exprimais plus. Je suis présent sur la toile depuis 18 ans et ce de façon permanente. Mes écrits et mes contributions dans le débat politique Congolais sont là pour le prouver. Je m’exprime de nouveau parce que j’estime qu’il est temps de faire passer un discours extirpant de l’opposition tous les déchets inaudibles qui rend le message de celle-ci non fédérateur.

DAC : Pensez-vous pouvoir convaincre une opposition qui jusque-là fait preuve d’un mutisme politique affligeant où règne la prédominance d’un égoïsme primaire incurable ?

Jean-Claude BERI : Il ne s’agit pas convaincre qui que ce soit mais plutôt de montrer qu’on est capable de proposer autre chose que ce qui nous ai proposé jusqu’alors par le pouvoir en place. Cette opposition que vous qualifiez « égoïsme primaire » n’est qu’une minorité qui porte en elle, des élans hégémoniques du pouvoir. Autrement dit des comportements dont les seuls buts restent l’appât du gain. Plusieurs éléments contradictoires poussent aujourd’hui la réflexion de la diaspora vers une rétractation définitive avec une opposition engluée dans ses propres mensonges. Cette opposition qui ne vise que le fauteuil du calife sans aucune proposition pour le Congo de demain sera battue en brèche.

Aujourd’hui, l’ultime préoccupation du Congolais reste celle de savoir comment détecter les faux opposants  des vrais combattants. Il nous reste que peu de temps pour s’éterniser à s’occuper de certains politiciens dont on sait qu’ils seront disqualifiés d’eux-mêmes lorsqu’il s’agira de parler projets et rassemblement du Congo pour son développement. Ce qu’il nous faut c’est tenter de mettre en place,  et c’est d’ailleurs ce que l’ensemble des congolais appelle de leur vœu,  un programme de campagne claire et un objectif bien déterminé qui est celui d’en finir avec l’obscurantisme dans lequel est englué et maintenu le peuple congolais par la seule volonté d’un homme Sassou Nguesso.  Si le but est clairement identifié, il s’agit maintenant pour cette nouvelle opposition de désigner un digne représentant.  Seulement il faut élaguer de notre arbre les branches  qui constituent le mal de ce pays.

Ne nous trompons pas,  les congolais  sont prêts à en découdre avec tous les traîtres, les taupes et autres parasites qui gangrènent cette opposition depuis bien trop longtemps. Je peux vous rassurer que cette opposition silencieuse est en  marche et travaille pour que le renouvellement, le rassemblement et le changement s’opère en 2016.

DAC : Ne faites-vous pas là  preuve d’un optimisme exagéré ?


JCB :
Je parlerais plutôt d’un optimisme prudent qu’exagéré. Nous sommes dans le travail pour réunir les congolais autour d’un bloc uni pour le départ sans condition de Mr sassou et de ton son système corrupteur. Ce ne sont pas  là des vains mots. Du Canada, Londres, Paris et bien entendu  Lyon, des congolais s’organisent autour d’un but précis : le rassemblement. Comme vous avez dû le constater par vous-même lors de la TABLE RONDE DE LYON le 1er Novembre 2014. Nous vous invitons d’ailleurs à lire l’APPEL DE LYON  ( http://www.dac-presse.com/actualites/a-la-une/politique/1896-convention-pour-la-dynamique-du-rassemblement-le-respect-de-la-constitution-le-dialogue-et-la-paix.html

Une réponse nécessaire s’impose pour  aller vers le front uni sans exclusive de toutes les forces politiques exigeant le respect de la constitution de 2002. Le développement du Congo passe nécessairement par les Congolais eux-mêmes. Ça, c’est un fait ! Seulement, le contexte actuel du Congo  interpelle tous congolais, diaspora comme populations de l’intérieur, même si les élites, notamment politiques, ont une responsabilité première de prendre conscience de l’état du pays. Autant de questions pour nous permettre de partager nos points de vue et de fournir des pistes de solution visant à impliquer d’avantage les acteurs de la diaspora dans les actions de prise de décisions qui les concernent. Combien sommes-nous nombreux à partager cette conception. L’heure est venue de sortir de l’ombre pour prendre le chemin du rassemblement pour sortir le Congo de l’obscurantisme fanatique.

DAC : Selon vous quelles sont les épreuves à surmonter dans les deux ans à venir ?

JCB : Nous devons réorganiser un véritable outil électoral (refonte du fichier électoral),  porté le message d’une alternative axée sur les valeurs fédéralistes et humanistes. Notre pays vit depuis trop longtemps le diktat de la collusion corruptrice avérée entre le pouvoir et le système clanique qui révulse tant les populations. Beaucoup de congolais doutent actuellement de leur Président, de leurs députés, de leur justice, de leur police, et de leurs institutions à lutter contre la mafia affairiste installé au sommet de l’état.

Vous parlez de deux ans, je dirais plutôt que nous n’avons plus qu’un an. Les congolais ne peuvent plus de ces mesures obsolètes. Jamais le gouvernement n’a été aussi éloigné des citoyens. Il y a urgence,  car le Congo, notre pays,  couvre sous des braises qui risquent de s’embraser d’un moment a l’autre. Ce qui m’amuse c’est de voir ces hommes du gouvernement crier a tue-tête que le Congo est dans une bonne pente de croissance. Pourtant, le chômage reste un serpent de mer qui mine notre croissance. Les déclarations de politique politicienne des fanatiques de sassou ne rassurent aujourd’hui que ceux qui sont  dans la régression, l’égoïsme politique et le favoritisme clanique.

Ce qui est blessant aujourd’hui c’est de constater que les gouvernants actuels sont transformés en marchands de tapis tissant le mensonge comme recette pour écouler les produits avariés. Il  est vain de nier la réalité qui accable chaque jour les congolais. C’est la répartition inégale des richesses entre tous les citoyens. Le système sassouiste que nous ne cessons de dénoncer a érigé au sommet de l’état la course au profit en ne produisant aucun effort. Dans cette quête incessante de l’argent facile, l’homme politique s’est dévoyé dans la corruption et dans l’achat des consciences reléguant au second plan ce à quoi il a été élu. On a fabriqué des ventriloques politiques qui passent leur journée à vanter un pouvoir rejeté par la majorité des congolais. Peu importe, on n’est pas récompensé au mérite. La transparence et la notion du résultat ne faisant pas partie des prérogatives de ce système qu’il n’est pas surprenant que le pays s’enfonce un peu plus chaque jour dans les abîmes d’une médiocrité contagieuse. Les maux dont souffrent le Congo aujourd’hui, nous les héritions de ce gouvernement défaillant, indigne mais surtout corrupteur à tous points. Aucun des projets d’investissement votés depuis 15 ans n’a été entièrement mené à terme sans qu’il y ait plusieurs rééchelonnements d’investissement nouveau. Notre dette a été augmentée de plus 5000 milliards ces dix dernières années sans que la situation sociale des congolais ne s’améliore. Les auteurs de cette catastrophe économique sont connus, certains sont mêmes cités par la commission de lutte contre la corruption. Pourtant personne n’est sanctionné…Allez y comprendre.

DAC : Justement on parle du dialogue ces derniers jours ne serait-il pas l’occasion d’y répondre pour  aborder tous ces sujets?


JCB:
C’est un faux dialogue ! Quelques cadres du PCT et autres se sont mis en tête de crier ci et la qu’ils veulent un dialogue avec l’opposition. Il faut retenir que tous les congolais sont pour le dialogue, un vrai dialogue de paix et d’unité. Mais pas un diktat sous couvert de soumission. Nous avons depuis 15 ans réclamé ce dialogue, on nous a servi des plats indigestes a EWO et Dolisie. On nous a fait comprendre que Le Congo n’est pas en crise, les institutions fonctionnaient normalement, que le pays n’était pas en faillite… Pourquoi a un an de la fin du mandat présidentielle de Mr Sassou devrions-nous accepter un dialogue qui nous a toujours été refusé?

Si dialogue doit y avoir ça serait après le départ de Sassou Nguesso et de tout son système moribond mouillé jusqu’ a la lie dans une perversité immorale et immonde. Les raisons de refuser ce dialogue sont aussi palpables que le sont les raisons qui nous animent pour rejeter un quelconque référendum.

La politique des dépenses publiques élevée pour des projets dont le rendement économique reste très discutable ne sont que des éléphants blancs qui ne servent que le temps d’un pouvoir. L’exemple de l’aéroport d’Ollombo et également l’hôtel d’Alima et beaucoup d’autres  sont  très édifiants. Où est la consolidation de l’avenir de notre pays, quand on voit l’explosion du chômage ? Il n’y a pas eu ces dernières années au Congo de véritable lutte contre le chômage. Les syndicats corrompus  s’en moquent, le gouvernement inféodé à Sassou Nguesso cautionne cette descente en enfer. L’opinion désabusée subit au quotidien les mesures coercitives à l’encontre des demandeurs d’emplois imposées par le gouvernement. En fait,  tout ce passe comme si la très grande majorité des congolais s’accommodait du chômage. Ce qui est faux,  car les congolais s’organisent et vont  réagir le moment venu. L’histoire est là et nous l’écrivons au quotidien depuis des années

Les autorités congolaises actuelles refusent de suivre le cours des flots alors que la population leur montre la chute qui se profile à l’horizon. Ce manque de cohérence issue d’un mutisme politique est suicidaire. Les exemples n’en manquent pas de nos jours pour l’étayer. Il apparaît de plus en plus évident que le changement se fera sans eux. Le danger qui guette le pouvoir actuel, en raison de l’attitude de son obscurantisme, est justement de rester aveugle aux bouleversements sociaux et ainsi ne pas être en mesure d’affronter les crises. Car aujourd’hui, il ne faut plus chercher à contraindre l’incertitude ni encore à la réduire en silence, mais plutôt il faut apprendre à l’intégrer dans le processus évolutif des mentalités. Ceci en fournissant aux populations les moyens d’en réduire les effets sur leur insécurité. Cela passe par une libéralisation de la presse, l’adoption des mesures sociales équitables. Encore faut-il, pour ce faire, que les autorités aient affronté leur propre insécurité résultant du contexte actuel plutôt que de se réfugier derrière les paradigmes traditionnels, claniques et mercantiles qui dépravent leur vision. Ainsi donc « Mieux vaut prendre le changement par la main avant qu’il ne nous prenne par la gorge. » écrivait CHURCHILL (Winston)

DAC: C’est quoi le changement pour vous?

JCB : C’est vrai c’est un mot a la mode aujourd’hui surtout dans le paysage politique congolais. Tout le monde aspire au changement seulement peu l’explique. Le changement c’est un état d’esprit qui repousse loin les velléités de vengeance et de chasse à l’homme. Le Changement c’est conduire un projet qui explique aux congolais que notre pays n’est pas sans espoir. Que nous ne sommes pas condamnés a choisir entre ceux qui ont échoué et les démagogues fanatiques et extrémistes.
Le changement n’est pas seulement dans le souhait de voir Denis Sassou Nguesso quitter le pouvoir, cela est un fait irréversible aujourd’hui pour des multiples raisons. Que cela se produise maintenant ou que cela se fasse en 2016 ou plus tard, peu importe, le problème demeura si l’on ne s’attaque pas au système tentaculaire et destructeur qui est en train d’envahir la société congolaise. Le système actuel, qui au lieu de s’attaquer aux tares de notre économie,  a plutôt œuvré dans la continuité du modèle congolais que nous connaissons depuis plus de trente ans et qui nous a conduit à la faillite économique et psychologique « Quand un modèle de gouvernance crée des divisions et encourage la pauvreté et l’exclusion, c’est une preuve d’échec.  Il faut avoir le courage de le dénoncer et le changer. Le Congo a besoin d’un dialogue mais pas un dialogue « made in OYO » http://www.dac-presse.com/actualites/a-la-une/politique/703-plaidoiries-pour-un-changement-de-cap-en-2012-1.html

Le vrai changement se fera sur des bases simples de fédéralisme axée sur la construction d’une démocratie humaine et transparente. Qu’on agisse seul ou dans le cadre d’une alliance, le dialogue ou concertation politique, peu importe le terme, devrait d’abord donner lieu, pour le gouvernement, à une appréciation des contraintes et à l’acceptation de la nécessité d’un changement politique démocratique.

DAC: On vous reproche souvent de n’être que des opposants du net  n’ayant aucune assise nationale, sans projet convaincant, votre seule ambition serait de prendre juste la place de sassou ?

JCB: (Rire) Quand on cherche à nuire quelqu’un, on le fait souvent avec des calomnies.  C’est l’argumentaire utilisé par les aboyeurs au service de Sassoon: « Quand on veut noyer son chien, on dit qu’il a la rage. » Ils sont sans gêne et dépourvus de tous scrupules. Je vous renvoi juste à la lecture depuis 1998 de plusieurs de nos documents écrits et vous vous rendriez compte par vous-mêmes de beaucoup d’entre eux ont été récupérés, plagier par le gouvernement. Lorsqu’il s’agit de venir s’inspirer des réflexions de la diaspora, internet apparait comme une source d’idée inépuisable pour ces politiciens a la cervelle dans la lune. Mais dès qu’il s’agit des critiques constructives les épinglant sur la gestion chaotique du pays, on est vite taxé comme etant des agitateurs politiques. J’avais  déjà répondu à cette ineptie mensongère des fanatiques du pouvoir : lisez le papier que j’ai écrit a ce sujet : http://www.dac-presse.com/actualites/a-la-une/politique/1634-2014-05-13-18-19-09.html

Je pense que ce gouvernement et leur Chef sont en panne d’idée et utilisent très souvent des faussetés pour tenter de se disculper de ses propres errements. Ce gouvernement gagnerait en crédibilité si seulement les ministres du gouvernement  ne s’ attelaient pas à cette course effrénée du pillage des biens publics. Je ne crois pas que ça soit la diaspora qui empêcherait  un ministre de construire des écoles au lieu de villas somptueuse aux frais des contribuables. Ce n’est pas non plus la diaspora qui finance ces travaux inachevés qui pullulent dans toutes les régions ou est passé la municipalisation accélérée. Je le redis haut et fort que nous ne sommes pas des congolais critiquant leur pays pour simplement nuire à l’image et à sa notoriété. Mais nous sommes bien des congolais soucieux d’apporter tant peu soit-il notre contribution, en nous servant de notre expérience, pour améliorer les conditions de vie de nos compatriotes.

Ceux qui balancent de telles inepties doivent savoir que la diaspora congolaise n’est pas le problème du gouvernement congolais mais bien leur incompétence qui glorifie l’immoralité et la corruption au sommet de l’Etat.
C’est de l’hypocrisie  politique. Ce gouvernement est mis à nu et son vrai visage apparaît, c’est-à-dire  celui  de la  dissimulation, la duplicité, la fausseté, la  fourberie… En tentant à  chaque fois d’essayer de jeter l’opprobre et à entretenir l’amalgame sur la diaspora,  qui se bat avec les moyens de bords et surtout avec courage et imagination, en réalité il se noie tout seul  dans une série de défaillances et de malversations sur lesquelles le gouvernement congolais s’est rendu coupable sans ambiguïté.

DAC: Telle qu’on vous observe ( opposition) pensez-vous que vous convaincrez l’opinion congolaise de soutenir une opposition sans leader affirmé?

JCB: C’est vrai en ce moment nous donnons l’impression d’être une équipe de foot sans entraîneur. Aussi,  les potentiels entraîneur sont soit phagocytés par le Le Clan sassou soit en manque de légitimité politique. Le recyclage des hommes politiques qui s’opère actuellement inquiète le peuple congolais qui s’offusque de voir les mêmes rebondir d’un camp à l’autre. Cela nuit gravement au débat démocratique sain. La morale est quelque chose d’étranger chez beaucoup de congolais. On peut détourner des milliards, affamés les populations et oser se présenter devant celles-ci avec des habits neufs. Beaucoup de ces prétendus leader sont passés maître dans l’art de rebondir, de se refaire toujours une santé politique en dépit des tumultes du marigot politique congolais. Le pouvoir pour ces hommes politiques traînant derrière eux  des valises de casseroles et qui pensent à tort que le pouvoir est une immense mangeoire ou l’on se sert au lieu de servir le peuple .

D’ailleurs les caciques du PCT et les barons du clan l’ont bien compris. Il suffit de mettre les sacs de « nguiri » à disposition  pour  observer le dynamitage de partis politiques congolais dit d’opposition. Face a cette inconstance comment peuvent-il convaincre l’opinion congolaise? C’est à se demander Pourquoi feraient-ils demain ce qu’ils n’ont pas su ou voulu faire hier !

Le Congo a besoin d’hommes nouveaux.  Il est nécessaire de réfléchir à une nouvelle génération de leaders, capables de relever plusieurs défis comme ceux du dépassement du clan ou l’ethnie, de la valorisation des idées démocratiques ancrées dans la promotion des droits humains. L’homme nouveau doit être plus proche des citoyens par la mise  en place de meilleurs conditions « du vivre ensemble »   de paix et de liberté, gage d’un développement durable. C’est sur la manière d’affronter ces différents défis que le futur leader Congolais se démarquera.

Aujourd’hui , tous ont un seul projet politique : le départ de sassou » qu’il brandisse partout comme un sésame. Je ne le dirais jamais assez  vouloir le départ de sassou n’est pas un projet politique. C’est un mal qu’il faut combattre mais n’oublions pas de préparer les lendemains difficiles qui se profilent lentement mais surement devant nous.Un leader n’existe que s’il est volontairement suivi par ses militants qu’il aurait préalablement convaincu par ses idées. Le leadership ne se décrète pas, il se construit dans la constance des idées , dans la vertu, l’humilité et  le respect des valeurs humaines. Le leader de demain doit savoir se réinventer sans cesse, être capable de repenser  sa manière de travailler, d’innover. L’homme nouveau que le Congo a besoin  devra de plus en plus sortir de sa coquille ethnique  pour élargir sa zone d’influence en dehors de son cercle habituel, constituer, élargir et cultiver un réseau. Et c’est sur ce terrain là que nous travaillons pour offrir demain aux congolais un homme d’État surtout pas  un politicien carriériste.

DAC:  Nous vous remercions Mr le Président

JCB: C’est moi qui vous remercie et vous souhaite de passer une bonne fête de fin d’année 2014.