Le Cartel clanique economico-politico-financier SASSOU NGUESSO tangue
Par Jean-Claude BERI
«… au-delà de la légitime indignation populaire et de l’inertie de certains compatriotes, il faut noter que SASSOU est mis à nu par son propre système qui ne renferme que des délinquants économiques et des barbouzes assoiffés de sang. » JCB
Les questions de créations d’entreprises et d’investissement exigent une approche intégrée, une vision global qui prenne en compte à la fois les aspects régionaux et globaux, les dynamiques technologiques et les perspectives de développement mais aussi médiatiques et humaines, ou encore la dimension nouvelle acquise par les nouvelles tensions internationaux Dans cette perspective, le Cartel SASSOU , une mafia ou était grippé la finance, la commercialisation des minerais ( pétrole et pierre précieuse..) les services ( restauration, service de sécurité ) le bâtiments et mêmes les services liées à l’armement s’effrite comme un château de paille. Pour les membres du cartel, dont Sassou à la tête instruit les investissements financiers capable de blanchir leur argent et de le réinvestir à travers des sociétés écrans à l’étranger. Il avait élaboré un système d’une rare ingéniosité qui leur permettrait théoriquement d’être à l’abri de la justice internationale . Seulement le système déraille et s’effrite a cause de la voracité financière de ses membres.
Ne cherchons pas la cause de l’effondrement du cartel financier du mal ailleurs qu’intrinsèque à la nature même de la genèse des multinationales hâtivement crées après le retour sanglant au pouvoir en 1997 du Clan des barbares L’anarchie économique qui règne au Congo nous montre les conséquences de l’abrutissement inconsidérées qui, au nom du Clan pillent, volent, détournent en cascades créant des situations de faillite et ruines économiques désastreuses pour l’avenir du Congo.
Quel triste paysage politique que montre aux yeux du monde le Congo-Brazzaville sous le règne des sangsues pilleurs appelés les Nguesso. Les siècles passent, mais les dictatures s’accrochent à leur philosophie hégémonique, dominatrice, rigide s’estimant détenir seules la vérité éternelle. Nous sommes les maîtres du monde, pardon du Congo-Brazzaville seuls, nous pouvons vous sortir du brouillard dans lequel vous êtes plongés depuis des millénaires. Nous sommes le clan béni par les dieux d’OYO, dont la grandeur et la puissance de nos féticheurs nous ont prédit un avenir sans fin sur le Congo-Brazzaville. Nous avons le droit sur tous les sujets congolais qui en retour nous doivent soumission et obéissance. Notre devoir (nous, élus du clan Sassou) est de vous asservir et le vôtre c’est de nous servir tel est et sera le nouveau contrat social qui prendra fin qu’à la mort du Roi manitou SASSOU NGUESSO.
Non, vous ne rêvez pas nous sommes bien au 21e et non au 19e siècle. Le Congo-Brazzaville est en train d’écrire l’une des pages les plus tristes de son histoire politique et économique. Jamais, en 62 ans de pseudo indépendance, une telle domination écrasante d’une famille présidentielle n’a atteint les sommets aussi culminants dans l’appropriation des droits et devoirs d’un peuple logiquement libre et souverain. De mémoire de Congolais, aucun président n’a autant favorisé sa famille au point d’en faire les seules ressources capables de réduire le Congo aussi-bas. Cela aurait été justifié si ces « enfants » étaient animés de bons sentiments patriotiques, humains, aux comportements moraux exemplaires. Or, cela reste à prouver. Au contraire tout porte à montrer qu’on nous impose de force d’élire des Congolais sur lesquels pèsent de lourds soupçons de délits économiques.
Propulsé sur la scène politique congolaise, au lendemain du coup d’Etat tristement sanglant et meurtrier du père, les Sassou filles, fils et autre rejetons SASSOU se sont progressivement glissés dans l’aventure d’une politique des plus obscure et des plus régressive de l’histoire contemporaine du Congo. Ils n’incarnent aucune vision de défense d’un idéal économique républicain et de liberté. On croirait plus qu’ils seraient des femmes et hommes vides et limités. Comme le témoignent plusieurs observateurs congolais, cette génération composée de membres du clan Sassou, outre la pratique du détournement des fonds publics, l’incitation à la débauche, l’utilisation abusive du pouvoir, la privation des droits n’a rien d’autre à offrir si ce n’est que l’obscurantisme et la dépravation des mœurs caractérisant ainsi l’étroitesse de leur vision de la chose publique.
Combien d’entreprises, présentées comme des pseudos “fleurons de l’économie et de l’avenir du Congo” se sont fracassées sous l’autel de l’incompétence, de l’amateurisme et la prédation financière du clan SASSOU?
En vrac on peut citer :
LE GRAND HÔTEL DE DOLISIE, le fleuron de l’hôtellerie dans le NIARI, le LYS, TWIGA , le TERMINALIA, le SUNRISE dont le parton Cendrine NGUESSO a quitté le Congo abandonnant à leur tristes les employés de ces différentes sociétés.
Perceptives d’avenir : Après avoir pendant des années puisées ses ressources dans les caisses de l’état ou issus d’un détournement des ventes pétrolières a travers des traders véreux, Christel SASSOU NGUESSO avait vu plus gros que ses ambitions démesurées. Les dégâts causés par cette association sont catastrophiques en termes d’éducation, sociale…Le virus transmis par SASSOU NGUESSO à son fils Christel va au-delà de la simple ambition vorace du pouvoir. Avec les Nguesso, on n’hésite pas à pactiser avec le diable pour réussir ou plus exactement pour conserver coûte que coûte les rênes du pouvoir. Vendre son âme au diable, selon les prix du marché (ici le pétrole congolais) n’est nullement prohibé. C’est même encouragé par d’autres parents familiaux puisqu’ils contribuent à l’exécution du bradage du pétrole congolais. Les publications du journal ‘LIBERATION » sont loin d’être une vue de l’esprit.
La FINANCIERE :organisme financière crée avec l‘aval de Denis Christel SASSOU NGUESSO dont le gestionnaire fut Innocent DIMI ( un proche de KIKI) au capital d’environ 1 milliard, l’organisme aurait reçu l’agrément de la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (COSUMAF) selon ecofin. Cet établissement fut également l’arrangeur pour le compte d’ECAIR de l’emprunt obligataire d’un montant de 60.000.000.000 FCFA sur le marché financier de l’Afrique centrale. Seulement cet organisme a fait faillite et ses patrons n’ont jamais été inquiété. Pourtant il laisse une ardoise colossale Le Fiasco d’Eccair est là pour témoigner de la maffia financière mis en place par ce clan Il faut souligner le dernier « manquement du 29 janvier 2019, lorsque l’intermédiaire boursier EDC Investment Corporation a saisi le régulateur pour qu’il autorise le transfert des titres de l’emprunt obligataire du Congo, achetés par la compagnie Assurances et Réassurances du Congo (ARC) sous la responsabilité de La Financière. Cette dernière se murera dans le silence, en dépit des injonctions de la Cosumaf adressées à Innocent Dimi et au négociant Claude Wilfrid Etoka, fondateur du groupe WEC et président du conseil d’administration de La Financière, de s’expliquer sur la gestion des fonds débloqués par l’ARC. » ( wikipedia.org/wiki/Innocent_Dimi)
La société Eco Oil Énergie : le sulfureux patron de cette société qui se fait appeler par ses partisans le dragon de la monnaie Willy ETOKA n’est plus ou moins qu’un flambeur dont son talent d’opérateur économique ne s’exprimait que dans les boites de nuit et les VIP. L’Etat congolais a accordé des facilités de décaissement tout en sachant que sa société n’était que du bidon, un prête-nom du clan pour des financements occultes. Aujourd’hui la société Eco Oïl Énergie serait en liquidation.
N° registre commerce: CH-660.1.376.014-6
Forme juridique: Société à responsabilité limitée
Secteur: Services d’étude de marché et d’opinion
Dernière notification: 26.06.2019
(https://www.moneyhouse.ch/fr/company/eco-oil-energy-sarl-en-liquidation-19986645901)
Orion Oil : Lucien EBATA qui se prenait pour le Dieu du pétrole congolais n’était en fait que le Pablo escobar congolais. Sa société vient d’être épinglée par une vaste enquête de LIBERATION. On découvre avec stupéfaction l’ampleur des transactions maffieuses au détriment de l’Etat congolais. Inutile d’insister sur la prédation de ce sulfureux personnage je vous invite à lire l’enquête de LIBERATION.
International Trading Management & Services, Sphynx UK et Africa Oil & Gas Corp. (AOGC). La discrétion du patron de ces trois sociétés Denis GOKANA ne l’empêche nullement d’opérer sur la place de Londres. C’est l’un des plus ancien homme de main de SASSOU . Toujours à couvrir des coups tordus a coups de milliards siphonné du pétrole congolais Ces sociétés en particulier AOGC s’est par ailleurs vue attribuer 8% dans Mwafi II (ENI Congo 58% et SNPC 34%) ; 10% dans Kitina II (ENI Congo 50% et SNPC 40%) ; 8% sur le permis Djambala II (ENI Congo 58% et SNPC 34%) et 10% sur Foukanda. Cela a permis a SASSOU de gager des fonds occultes pour l’achat des armes en Turquie.
Jean-Jacques Bouya. Monsieur « Chinoiserie ». Plusieurs soiciétés chinoises opérant sur le sol congolais ne seraient que des prête-noms. Elles appartiendraient à Jean-Jacques BOUYA qui s’en sert pour des transferts entre banques ayant une filiale sur un autre continent, camouflage sous fausses factures et cessions d’actions, en pétroliers évaporés dans des comptes personnels ouverts au nom de groupes fantômes, des dizaines de Milliards de dollars ont échappé au pays…Le ministre des grands travaux, Jean-Jacques Bouya, poursuit son entrisme dans les secteurs économiques essentiels, hors pétrole plus particulièrement dans la construction des grands travaux . Omniprésent, il place ses hommes à des postes stratégiques depuis une trentaine d’années.
Le seul dénominateur commun de ce naufrage économico-financier c’est SASSOU NGUESSO « Le navire Congo qu’il a même dépouillé de gouvernail, est aspiré par un malstrom dont la puissance des tourbillons des marées continue à prendre des proportions telles, que l’on voit bien qu’il est dépassé par les évènements. Cependant, au grand dam des passagers, notre fameux capitaine entend rester par tous les moyens aux commandes de ce navire. » Patrick KIBANGOU
Le Congo de Sassou est un pays à terre. Les différentes informations journalistiques qui nous parviennent démontrent que la situation va de pire en pire. Tous les chantiers dans l’ensemble du pays sont en arrêt à l’exception de ceux financés par Eximbank de Chine. Des routes avec des crevasses énormes, ponts fissurés et des érosions non traitées, l’insalubrité et le tsunami social font partie du décor quotidien des Congolais. Aucune lueur d’espoir ne pointe à l’horizon. Une rentrée scolaire difficile plongée dans le dénuement infrastructurel, une crise alimentaire qui fait plomber les prix des denrées alimentaires, l’escalade du prix du pain, l’incertitude des fins du mois pour les fonctionnaires. Une situation politique des plus scabreuses marquée par les intimidations, les arrestations, les empoissonnements et les autres tentatives d’assassinats. Comme si cela ne suffisait pas le pouvoir de Brazzaville exporte la violence sur ces concitoyens hors de son territoire. L’incarnation des belles promesses qui est la marque de fabrique de son système s’effrite. On ne peut pas proclamer la confiance et faire régner la peur.
Le problème de SASSOU est qu’il est un champion de lutte tribale. La gestion clanique du pouvoir est la seule technique que son logiciel mental contient. En plus, il gouverne dans le mensonge en bradant tout sur son passage pour conquérir les cœurs des derniers carrés de la Francafrique. Prétextant rompre ainsi avec les vieilles méthodes, ce système a généralisé le pire que le Congo n’ait jamais connu en une cinquantaine d’années d’indépendance.
Le congolais doit absolument rester vigilant face aux discours politiques lénifiants et séduisants. Ils peuvent masquer des manœuvres mégalomaniaques. Une fois le pouvoir obtenu, l’élu peut y compris en démocratie, placer à tout moment les bases d’un concept destructeur de libertés.
Un peuple fort, uni, lucide et affirmé dynamise et enracine la démocratie. Il ne se laissera pas asservir. En revanche, un peuple en crise, divisé, humilié est plus facile à piéger. Il servira de proie idéale au(x) prédateur(s). Les peuples dirigés par des tyrans sont souvent sur le qui-vive, inquiets et épuisés psychologiquement et économiquement. C’est ce système qui a été planifié et mis en branle au Congo-Brazzaville. Doit-on le laisser perdurer ?
Ceci n’est qu’un échantillon nous y reviendrons.
A suivre …
Jean-Claude BERI
Commentaires récents