Cette phrase « allons seulement » qui était choisi pour caractériser la campagne présidentielle de SASSOU avait–elle un sens prémonitoire ? Au regard de la décadence politique et de la cessation de paiement observées actuellement, on ne serait pas loin de prédire le commencement de la chute, de la dégradation d’une société sous tutelle occulte.
Nous ne sommes plus là à compter les nombres des actes de forfaitures commises par ceux-là même qui continuent à briller par des prouesses indécentes où se mêlent la concussion, l’opportunisme, le dévergondage, le tout plébiscité dans un programme médiocre nommé « Nouvelle République ».
Ce qui était incompris pour les non avertis de la crise congolaise est aujourd’hui étalé sur la place publique comme poulet déplumée prêt à être mangé à toutes les sauces. Qui peut encore douter aujourd’hui de la forfaiture du pouvoir de SASSOU. Sa tricherie a ébranlé le sens commun de peu de gens honnêtes qui puissent encore exister au Congo. Le mérite est mort et le coupable se nomme incompétence, les désillusions de la méritocratie performance : le politique est dénaturé, Sali et surtout vomi.
La légitimité politique devient un sport à sens variable dès lors que son grenier commence à manquer de grains à moudre. Au Congo, la démocratie est bafouée par un clan toujours avide de pouvoir. Tout congolais digne de ce nom doit simplement dire « non ». C’est une attitude de principe pour bouter hors de la république cette classe de vautours sans scrupules qui est minoritaire et tient malgré tout à imposer à la majorité des Congolais à travers un hold up électoral la continuité de la régression politique, économique et socio-culturelle.
On vient de nous pondre un gouvernement des porteurs de valises et malheureusement on trouve encore des congolais patauger dans cette honteuse marre de vices inadmissibles. La tendance de ces soi-disant porteurs de la notion de rupture est plus porté sur la génuflexion devant les obligations nationales obéissant à leurs maîtres défenseurs de la politique déprimante pour ne pas y ajouter le débouchage de la ceinture et la mise du pantalon aux chevilles. Cette réalité mise en lumière ces dernières semaines sacralise la dépravation au somment de l’Etat. S’ils veulent aller au bout de leur geste, qu’ils se tournent donc, qu’ils se mettent dans la position dite de la prière mahométane et qu’ils attendent. Au moins seront-ils cohérents, au chapitre déjà bien fourni de l’humiliation de toute une génération.
On nous dit « Allons seulement.. » Mais où ? Dans la sacralisation du hold up électoral ? Ou dans l’acceptation du vice et de la débauche comme prouesse vertueuse ? Ou encore dans les choix sélectifs en discriminant les uns et en fermant les yeux sur les autres.
Comment Mme Claudia YOKA peut-elle nous prouver sa virtuosité en condamnant le jeune Ministre de la cul-ture et en ne disant mot pour les mêmes actes commis par OLLESONGO (Ambassadeur du Congo au Maroc) et MOUNGALLA (Ministre de la Communication et des Médias, porte-parole du gouvernement,) ?
Madame la seule façon de vivre bien est d’être en accord avec sa conscience, de ne jamais tricher avec soi-même. Commence par désavouer le tricheur de président actuel, démissionnée du Parti des anti-valeurs qu’est le PCT, faire votre propre audit financier sur les monstrueuses accusations de détournement de fonds pesant sur votre personne à ce moment-là vous emprunterez le chemin conduisant vers une repentance et une reconnaissance d’une quelconque vertu. Votre notion de la vertu est sélective et s’apparente à une stratégie de positionnement frivole. De même, il me parait surprenant de constater que cet élan de virtuosité se déroule au moment même où la POOL est bombardé tous les jours. Pourtant cela ne vous émeut nullement
Devant tant de mensonges et une réécriture de l’histoire fallacieuse historiques, il faut se réapproprier la véritable histoire de notre pays. Les résistants que nous sommes, nous possédons les outils pour cela, d’excellents sites internet, d’excellents écrivains qui mettent leurs talents au service de la gloire de la nation congolaise. Surtout ne pas laisser nous dicter la morale et la virtuosité par celles qui par un quelconque jeu d’écartement de cuisses sont hissées au firmament de la nation. Il faut un véritable élan de « Nettoyage Républicain » pour remettre au bon endroit l’histoire et la culture de notre pays. Devant ces menteurs invétérés qui nous gouvernement et n’ont de cesse de salir le Congo à sa mémoire, il nous faut une vraie RUPTURE.
Nous n’irons pas loin avec cette politique incohérente, perméable, indigeste et surtout frappée du sceau indélébile de la médiocrité et de salissure a préféré construire des villas et planqués l’argent du Congo à l’extérieur que des hôpitaux et des écoles.
Présentement, les caisses de l’Etat congolais sont vides et notre pays est en voie de cessation de paiement. Qui peut ignorer que Sassou et ses affidés ont tout volé ? C’est ainsi que le FMI juge la situation économique du Congo « préoccupante » et prescrit des ajustements. Baisse des recettes pétrolières, aggravation des déficits budgétaires, ré-endettement, tarissement des financements.
Après avoir bénéficié d’un effacement de sa dette en 2011, suite à la réalisation du point d’achèvement de l’initiative PPTE, voici le Congo parti pour reconquérir sa place d’antan : premier pays le plus endetté au monde par tête d’habitants. En effet, aux termes de la passation de service entre le ministre des finances sortant (Gilbert Ondongo) et le ministre des finances entrant (Calixte Nganongo), il ressort que le Congo s’est ré-endetté à hauteur de 2.700 milliards FCFA. Ce chiffre est minoré pour les besoins de couverture du grand gâchis opère par SASSOU et ses « boukouteurs ». Selon de bonnes informations, ce ré-endettement se situerait à plus de 9000 milliards de FCFA, soit 3 fois plus que le chiffre officiel, auquel il faut y adjoindre l’endettement consécutif aux transactions opaques opérées avec l’Empire du Milieu.
D’ores et déjà, il est temps que le Congo simule une réduction de son train de vie. On comprend aisément pourquoi Ecair Congo, la compagnie aérienne nationale cherche désespérément 60 milliards de Fcfa par le biais d’un emprunt obligataire par appel public à l’épargne pour son nouveau plan de vol.
Aujourd’hui le Congo ne peut plus faire face à ses besoins de fonctionnement, Sassou et son clan ont trop volé l’argent du Congo, aujourd’hui pour fonctionner, le Congo doit emprunter or le Congo n’est plus solvable, Moody’s a abaissé en mars la note souveraine du Congo de « B+ » à « B ».
La dette du Congo-Brazzaville, qui avait partiellement été effacée grâce à l’approbation en janvier 2010 du dossier relatif à l’allègement de la dette au titre de l’initiative en faveur des Pays pauvres très endettés (PPTE), passant de 9,2 milliards de dollars en fin 2004 à 2,4 milliards de dollars après le point d’achèvement, à de nouveaux explosé, à force de détourner les deniers publics. Sassou et son clan ont endetté le Congo et n’ont pas honoré les différentes signatures du Congo. Avec un baril de pétrole à 28 dollars contre 100, il y’a trois ans, le Congo ne peut plus rembourser ses dettes ! A ce jour le gouvernement de Sassou Nguesso et ses thuriféraires en sont à gager les droits de douanes ce qui sera prochainement une source de paupérisation vue la mal-gouvernance actuelle.
En somme, le régime de Sassou a décidé de vendre les bijoux de famille du Congo et de se dépouiller du peu d’orgueil qu’il lui reste.
Le compte bancaire pour les générations futures, promu par le gouvernement à l’époque désormais lointaine du baril de pétrole à plus de 100$ et censé être alimenté par les excédents budgétaires, n’ayant jamais existé, le Congo est définitivement sur la paille !
Le Congo se dirige donc vers une catastrophe financière tant que la dominance du système « ébonga, ébonga té, toujours meilleur » dans la « Nouvelle République des Nguesso et du Sassouland » continuera d’exister avec ses tares que nous ne cessons de décrier. Le montant des arriérés de pensions au Congo s’élève à près de 190 milliards de FCFA.
Rendant compte de la cérémonie de passation de services au ministère du travail et de la sécurité sociale, la radio nationale congolaise a précisé que le montant des arriérés de pensions s’élèvent à 123,007 milliards de CFA pour la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et de 151,121 milliards de FCFA pour la Caisse de retraite des fonctionnaires (CRF).« Au niveau des entreprises d’Etat, les dettes et créances dues à la CNSS s’élèvent respectivement à 124,199 milliards de FCFA et 351,286 milliards de FCFA », indique la source. Une situation qui n’arrange pas les pensionnés congolais, puisqu’aucun décaissement n’a été effectué à ce jour ».
« Les lignes budgétaires ouvertes depuis 2012 pour la mise effective des nouveaux régimes de la sécurité sociale au Congo n’ont pas connu de décaissement, avec pour conséquence majeur la non prise en compte de la retraite automatique des fonctionnaires qui végètent deux à trois mois avant leur prise en compte et beaucoup meurent avant de toucher leur retraite. », déplore la source. Gare au tsunami social au cas où la situation financière du Congo venait à aller de mal en pis !
Face au risque d’un effondrement plus profond, le Fonds monétaire international (FMI) tire la sonnette d’alarme et incite le Congo secoué par les prix bas du pétrole, au réajustement et sans délai à un redressement vigoureux budgétaire, afin d’assurer le maintien de la stabilité macroéconomique.
Au plan politique et social, Sassou insulte régulièrement la conscience collective du peuple congolais en bafouant respectivement ses propres constitutions. Nous ne l’oublierons jamais que Sassou organise un vrai génocide dans le POOL en accusant les autres d’en être les auteurs.
Nous n’irons pas loin avec ce gouvernement qui n’est là que pour servir le projet absurde et injustifié d’un système totalement inadapté et irréfléchi dans un seul but de satisfaire l’égocentrisme d’un clan. Il se trouve que le clan Sassou au pouvoir s’obstine à ne pas voir ce qui est aussi énorme comme le nez sur un visage. Je dirais même feint à devenir amnésique devant tous ces anti-valeurs qui exaspèrent le peuple congolais.
A ce jour, aucune perspective de créations d’emploi n’est annoncée. Nous sommes devant un groupuscule de voraces tellement obnubilés par la course à l’enrichissement personnel et au pillage que les conseils des citoyens ne leur semblent guère importants.
On pensait que le Congo est enfin sorti de la sombre de turbulence économique. Triste est de voir que notre pays s’est de nouveau inscrit sur la liste de pays le plus endetté au monde par tête d’habitants. Triste sort, pauvre Congo, comme disait ce vieux sage « Si tu vois le cochon pataugeant dans la boue, laisse le s’y, si tu le sort, il repartira dans la boue ».
Avec Sassou, le Congo est reparti pour briguer sa place d’antan : Pays riche mais fortement endetté. Le Congo est dans le rouge.
Et on nous dit « ALLONS SEULEMENT … ». Comment un peuple si brillant et si entreprenant et possédant des élites non négligeables peuvent-ils se résigner au déclin et renoncer à leur identité et à leurs valeurs, en sacrifiant l’avenir des générations futures au profit d’un seul clan ? Sommes-nous à l’aube d’un suicide collectif d’une nation millénaire ?
Pour ma part « Nous croyons très fortement que le mal congolais sera traité par la conscientisation de nos citoyens à ne promouvoir que l’excellence et les idées novatrices tournées vers le développement. Si chaque région trouve dans la concrétisation de son projet de développement un apport bénéfique, le Congo sortira grandit de ses épreuves. C’est pourquoi un peuple transcendé par le courage, la volonté de lutter pour la reconquête de sa dignité humaine est une force inébranlable. Une belle leçon universelle et respectable preuve que la manipulation ne peut résister durablement contre le réveil des consciences. Et pour cela on n’a pas besoin d’être un ministre pacotille ou un larbin lèche pieds. Seule la force des convictions inspire le respect par le travail, toujours le travail. C’est notre seule récompense pour notre Congo englué dans la mise en avant des anti-valeurs. Nous résisterons aussi longtemps que DIEU nous garderas sur terre »
Et c’est cela la notion que nous souhaitions donner à la RUPTURE.
Jean-Claude BERI