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Denis Sassou Nguesso et ses sbires ont dilapidés les caisses de l’Etat pour acheter les consciences. L’avenir du Congo est à présent hypothéqué.

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Source Africa Energy, N°757 du 10 novembre 2015

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Note d’un lecteur de dac presse : « Le retour du baril à 80 dollars ? Pas avant 2020, pronostique l’Agence internationale de l’Energie, voire 2040 dans le pire des scénarios.

D’ici là les prix du pétrole pourraient se traîner à 50 dollars le baril.

Une aubaine pour les pays consommateur. »

Mais qu’en est-il des pays producteurs ?

petrole20congo-9655053Les pays sérieux anticipent cette récession qui pointe à l’horizon par des investissements dans les infrastructures et secteurs à fortes valeurs ajoutées, créateurs d’emplois !

Mais au Congo de Sassou et de Bouya, on marche sur la tête:

Toujours dans des chantiers narcissiques et farfelus, d’auto-célébration, où l’homme congolais n’est pas mis au centre.

Un chantier pharaonique mais surtout ubuesque est en train de voir le jour. La construction d’un nouveau palais de parlement, Assemblée nationale et Sénat, au rond-point du centre culturel français entre l’avenue Charles De Gaulle et l’avenue Sassou Nguesso (sic), à l’emplacement de la Fé.co.foot et de l’ancien ministère de la science et la technologie, en 92-95.

Non seulement ce bâtiment se fait sur prêt chinois, qu’on appelle pompeusement à Brazzaville, par coopération sino-congolaise, onéreux à la réalisation et à l’entretien, mais surtout ce bâtiment est de nullité publique.

L’urgence et l’utilité ne justifient pas sa construction, vu que le pays possède deux palais de parlement:

Le palais du peuple au plateau et le palais du parlement à la Pâte d’Oie.

Depuis quand la construction d’immeubles publics ont boosté l’économie d’un pays ou signifié la bonne santé de ce dernier ?

A la sortie de la crise économique de 1929, le président Roosevelt lança le New Deal, son programme économique pour relancer l’économie des Etats-Unis, il le fit dans les infrastructures routières, portuaires, industrielles, automobiles, chantiers navales et aéronautiques.

La richesse privée ainsi crée, permit l’explosion du secteur du BTP et de l’immobilier de luxe et hôtelier.

Aujourd’hui, ce qui se fait au Congo, c’est mettre la charrue avant les bœufs !

A se demander, quelle est cette folie consumériste qui s’est emparée des dirigeants congolais en dilapidant des fonds publics… ?

La politique de la terre brûlée ou après moi le déluge ?