NOTE DE DAC PRESSE: Cet entretien accordé à la presse locale et internationale met en lumière plusieurs zones d’ombres. Bien que notre rédaction approuve l’idée d’un REPORT des élections du 20 Mars 2016, n’empêche que cela suscite pleins d’interrogations.
Pourquoi avoir accepté d’aller aux élections tout en sachant que le pouvoir en place utiliserait tous les moyens à sa disposition pour les gagner coûte que coûte ? Depuis l’annonce du scrutin présidentielle ( au mois de janvier) tous les observateurs étaient convaincus de l’infaisabilité des opérations de révision du fichier électoral, ni l’organisation d’une élection réellement transparente pourquoi avoir maintenu sa candidature dans ce contexte ?
Pourquoi exiger le report de cette élection la veille du lancement de la campagne ?
Cet entretien , sauf erreur de notre part , n’a pas connu la participation des autres membres signataires de « la charte de l’opposition pour la victoire à l’élection présidentielle du 20 mars 2016 » ? En moins d’une semaine, assistons-nous au premier coup de poignard à la charte ?
Quels regards auront les autres candidats face à une telle déclaration qui les engage tout autant que le général J MM MOKOKO ?
Au regard du rejet du peuple exprimé lors du référendum et le passage en force de la proclamation « d’une nouvelle constitution » conférant au Dictateur Sassou le droit de briguer un 3é mandat, il apparaît évident que le pouvoir en place ne jouerait pas la carte de la transparence. Sans vouloir insulter les intelligences des uns et des autres, il serait décent pour les uns et les autres de parler d’une seule voix. A moins que l’esprit égocentrique animant nos leaders politiques prenne encore le dessus sur la concertation collégiale. Et c’est dommage pour le CONGO, nous ne le dirons jamais assez UN HOMME SEUL NE SAUVERA PAS LE CONGO