Nous n’arrêterons pas de parler de l’affaire Danghat – Ngouabi tant que ces deux paisibles citoyens, bons pères de famille, incarcérés de façon abusive dans les geôles du pouvoir seront entre les mains des criminels sanguinaires qui dirigent notre pays.
Godefroy Danghat et Bruno Ngouabi, victimes désignés de Monsieur Sassou et de sa bande de comploteurs ont été présentés ce mardi 25 août 2015, devant le Juge d’Instruction du 2ème cabinet du Parquet de Brazzaville, accompagnés de leur avocat.
Maître Ambroise MALONGA, le défenseur de nos deux compatriotes, a exigé leur libération sans condition car le dossier, construit de bric et de broc repose sur des accusations imaginaires et fallacieuses de la police politique au service de Jean Dominique Okemba. Ce dernier aurait même exigé à Philippe Obara et à Jean François Ndenguet de tout faire pour mettre en place et dans les brefs délais, un scenario qui permettrait de placer André Okombi Salissa, derrière les barreaux.
Monsieur Xavier BOUSSOUMBA, capitaine de la Force Publique Congolaise comme son mentor Oko Ngakala (colonel) et âgé d’à peine une vingtaine d’année, est le juge désigné pour mettre au pilori ces deux citoyens. Ayant essuyé le refus des anciens, ce blanc bec de la justice congolaise a été désigné simplement parcequ’il est l’homme à tout faire de Oko Ngakala, Jean François Ndenguet et Jean Dominique Okemba, au sein du parquet.
C’est donc ce novice, un être pusillanime, qui a été chargé de donner la forme juridique aux basses besognes du pouvoir sous la direction du Procureur de la République Oko Ngakala.
Comme on s’y attendait et par respect des consignes reçues de ses maitres, ce petit juge (nous sommes bien devant un fiasco judiciaire) a décidé de ne pas libérer Bruno NGOUABI et Godefroy DANGHAT, malgré le fait que le dossier soit vide (la police politique n’a trouvé aucune arme dans leurs domiciles respectifs). Nous sommes convaincus que l’homme devrait très vite retomber dans l’anonymat des prétoires et se consacrer au métier des armes s’il lui reste encore un peu de lucidité.
Il convient de signaler que pendant l’instruction, le juge capitaine Xavier BOUSSOUMBA sortait hors de son bureau toutes les 30 minutes pour recevoir des ordres au téléphone de la part de Monsieur Jean Dominique Okemba.
A quoi bon investir des fortunes dans la formation des juges s’ils sont coachés par des pécheurs ?
Comment faire confiance à une justice où la quasi-totalité des hauts responsables appartiennent tous à la même ethnie mbochi ?
Comme le cobra royal a toujours nommé les cadres en se basant « uniquement » sur des critères de compétence, doit-on penser que les cadres originaires des autres ethnies sont incompétents ?
Après avoir sacrifié Marien Ngouabi et Yombi Opango, pourquoi vouloir sacrifier deux jeunes d’ethnie Kouyou (Bruno NGOUABI et Godefroy DANGHAT) simplement parce qu’ils ont tourné le dos au régime sanguinaire de Sassou ?
Chaque congolais devrait réfléchir à toutes ces questions.
C’est pour toutes ces raisons qu’un Front TSS « Tout Sauf Sassou » devrait naitre dans les jours à venir.
Comme prolongement de cette lugubre affaire, nous avons appris l’arrestation arbitraire, depuis 45 jours, de Monsieur Fresnel LOULENDO, un citoyen habitant la rue Saint Paul à Talangaï.
Là aussi, il faudrait signaler qu’après avoir nié les accusations de détention illégale d’armes de guerre à la DGST, le Juge Capitaine Xavier BOUSSOUMBA aurait proposé à Monsieur Fresnel LOULENDO, la somme de 30 millions FCFA, afin que ce dernier désigne Bruno NGOUABI et Godefroy DANGHAT comme des fournisseurs d’armes guerre.
Ainsi va la république clanique des Nguesso, dans laquelle on crée des complots permanents afin d’incriminer les leaders politiques et les patriotes.
Désormais, ce sera œil pour œil, dent ou dent. A chaque fois que le pouvoir procédera à une arrestation abusive au Congo, les combattants en Europe procéderont à des représailles sur les membres de la famille régnante au Congo.
Jean Dominique Okemba devrait donc déjà réfléchir à sa prochaine visite en Belgique où réside sa fille; les combattants lui réserveront à coup sûr un accueil digne de son rang.
A partir d’aujourd’hui c’est de cette façon que se règleront les contentieux. Impunité zéro à tous les niveaux.
Maxime Akono