L’inexpérience notoire des Procureurs fabriqués par Denis Sassou Nguesso

aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaga-6361546Georges AKIERA : de l’incompétence à la bêtise

Comment un Procureur général près la Cour suprême peut-il répondre à un citoyen sur une question très technique relative aux attributions de police judiciaire dont bénéficie la Direction Générale de la Surveillance du Territoire sans mentionner les dispositions légales qui encadrent et définissent ces attributions autrement dit la base légale de ces attributions ? Monsieur Georges AKIERA ne mérite pas d’être Procureur général près la Cour suprême. En effet, comment un Procureur garant de l’application impartiale et équitable de la loi et des libertés individuelles peut répondre à un citoyen de façon légère et méprisable en manquant de rigueur scientifique et de neutralité axiologique ? Les attributions d’un service public sont toujours définies et encadrées juridiquement par un texte de loi.

Lorsqu’on évoque ces attributions comme dans le cas d’espèce, on doit obligatoirement mentionner la loi et les dispositions de celle-ci qui les encadrent et définissent. Dans sa lettre datée du 22 février 2016 portant la référence : n°024/PJ/CS/PG adressée au Général Jean-Marie Michel MOKOKO, monsieur Georges AKIERA, Procureur Général près la Cour Suprême affirmait que : «… la Direction Générale de la Surveillance du Territoire a aussi, de par la loi, les attributions de police judiciaire et que l’enquête diligentée d’initiative du Procureur de la République est bien une enquête judiciaire et donc prime sur les textes quelques de l’Armée. » En effet, lorsqu’on parle des attributions légales dont bénéficie un service public, on doit obligatoirement mentionner la loi et les dispositions de cette loi qui encadrent et définissent ces attributions.

Faire autrement serait synonyme de l’amateurisme, de l’incompétence et de la mauvaise foi. La population exige de celui qui exerce une fonction judiciaire une conduite quasiirréprochable. Les magistrats doivent s’efforcer de demeurer parfaitement intègre tant dans leurs vie personne que dans leurs vie professionnelle. Ils devraient avoir une très bonne connaissance du droit, être disposés à faire des recherches juridiques approfondies et être en mesure de rédiger des décisions qui sont claires et convaincantes. Ils devraient faire preuve de logique et être en mesure de rendre des décisions éclairées qui résisteront à un examen minutieux.

Dire au Général Jean-Marie Michel MOKOKO que de par la loi la Direction Générale de Surveillance du Territoire a aussi des attributions de police judiciaire sans mentionner la base légale serait très malhonnête juridiquement et scientifiquement pour celui qui passe pour un garant de l’application de la loi et des libertés des citoyens au niveau national.

Maître Céleste Ngantsui