L’instruction judiciaire se fait à charge et à décharge …. A cette étape de la procédure il est difficile, même en république bannière, de faire autrement.
Le procès Mokoko n’a pas fini de nous étonner. Comment cet « avocat » plus habitué des cafés parisiens de la gare du nord que des palais de justice, a-t-il pensé s’en sortir d’une affaire où tout indique qu’il en est l’instigateur ?
Si nous nous organisons de telle sorte que le juge dise le droit plutôt de les ordres, il apparaîtra très vite que « maudit loup » est suborné par Okemba et compagnie …
Ce Monsieur est franco congolais vivant en France. Quelles assurances a-t-il reçu pour venir servir de témoin à charge dans une affaire dont il s’est toujours vanté d’être l’instigateur ?
Qui a payé son billet de voyage ?
Qui paie son hôtel ?
Et même avant cela ….
Qui a été à l’origine de cette affaire 9 ans auparavant ?
Qui a présenté Mokoko au faux espion français ?
Qui a eu l’initiative de la vidéo ?
Comment cette vidéo est-elle arrivée chez Sassou ? Etc…
En épluchant les comptes bancaires de Moudilou qui n’a pas d’activité notoire en France pouvant justifier de son train de vie, on devrait facilement établir que depuis le début de cette arnaque Monsieur Moudilou était au service de Okemba.
L’objet de ce complot était, à l’époque, d’empêcher la nomination de Mokoko au conseil national de sécurité.
C’est pourquoi un compromis facile avait été trouvé lors de la première confrontation du Général Mokoko dans le cabinet de la présidence de la République.
Ce n’est que lors des querelles de candidatures à l’élection présidentielle que cette affaire a été à nouveau utilisée comme moyen de dissuasion, en vain, contre le Général Mokoko.
Depuis, c’est un engrenage duquel le pouvoir a beaucoup de mal à sortir.
Ce procès est une fuite en avant pour éviter de régler les problèmes plus délicats de prise illégale de pouvoir à la suite d’une élection perdue.
Marion Michel Madzimba Ehouango
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Les dessous de la confrontation entre Tony Moudilou et le Général Jean-Marie Michel MOKOKO
Hier lundi 12 décembre matin, avant la confrontation entre l’autoproclamé avocat Tony Moudilou et le Général du peuple Jean Marie Michel Mokoko, Pierre Mabiala a tenu une réunion avec le juge d’instruction en présence de Tony Moudilou.
L’idée était d’élaborer une stratégie de mise en cause du Général J3M, en incitant Moudilou à imaginer des éléments à charge. D’après des sources, pour rétribuer cette sale besogne une avance d’argent a été débloquée au profit de Moudilou.
Selon une indiscrétion, il s’agit d’une avance de trente millions de francs CFA. Seulement, lors de la confrontation, « Maître » Tony Moudilou a balbutié pour répondre aux différentes questions des avocats du Général Mokoko. A bout d’arguments, Moudilou a cédé et n’a pas pu mettre en avant les arguments du huit clos qui avait eu lieu au préalable avec le « sinistre » de l’injustice Pierre Mabiala.
Arguments élaborés par les laborantins d’Oyo (JDO, Ndenguet, Mabiala et Oko Ngakala). Sans se démonter et fidèles à leur éthique, les avocats de J3M ont asséné des uppercuts argumentaires à Moudilou qui est sorti littéralement K.O de cette confrontation. Il a perdu pieds et en est sorti lessiver.
Il a fini par abandonner les mensonges proférés au début de cette confrontation qui a duré 4h00 et où les avocats du Général ne se sont pas laissés impressionner par les intimidations du pouvoir. Mis devant le fait accompli, et incapable de convaincre, Moudilou a finalement été placé par le juge contrarié à la maison d’arrêt de Brazzaville, loin de la suite présidentielle de l’hôtel Olympique Palace où il avait atterri.
« LOKUTA EYAKA NA ASCENSEUR, VÉRITÉ EYAKA NA ESCALIER, MPE EKOMI »*
Gorbatchev
BrazzaNews
* La vérité finit toujours par triompher