Me Éric DUPONT MORETTI : l’homme qui souhaite condamner le peuple congolais à l’extermination clanique
Par : Jean-Claude BERI
« Les velléités de la France contre MOKOKO ne datent pas d’aujourd’hui et ceux qui manigancent le pseudo-procès se sont tous passés le mot pour passer MOKOKO au barbecue. » JC B
L’attitude totalement inappropriée, injuste, immorale et surtout prédatrice d’une France qui prône le changement à la Pyrrhus est inhumaine. Les présidents changent ainsi que les époques, mais la France, elle change-t-elle vraiment ?
De la conférence de la Baule qui stipulait « Le vent de liberté qui a soufflé à l’Est devra inévitablement souffler un jour en direction du Sud (…) Il n’y a pas de développement sans démocratie et il n’y a pas de démocratie sans développement » (1), au dernier discours de Macron à OUAGADOUGOU qui va fait « l’impasse autour des constitutions africaines », tous les présidents français ont tous eu des mots flatteurs anesthésiants pour le peuple africain.
Leur intention prédatrice n’a jamais varié. Cette France qui renvoie aux yeux du monde la nature réelle d’une France aux deux visages reste omniprésente. Elle s’affiche toujours en première ligne pour dénoncer les atrocités commises par le gouvernement peu enclin à la démocratie. Elle proclame haut et fort son attachement aux idéaux des droits de l’homme, de liberté et de démocratie. Pourtant elle n’hésite pas à se contredire avec une autre France qui se plis en quatre pour dérouler le tapis rouge aux dictateurs africains. Cette France qui tourne le dos aux malheurs des peuples africains qui s’affiche en grande pompe avec les dictateurs les plus répulsifs et abjects que le monde est connu.
L’annonce du très médiatique et emblématique avocat pénaliste Me Dupont-Moretti, pour défendre un état mis au banc des accusés contre des prisonniers qui n’ont commis comme seul délit : » la revendication du droit à la démocratie et à l’alternance ». Car sur cet avocat qui se lance dans cette parodie de justice pèserait de lourds soupçons d’être un avocat au service trouble et controversé. Il serait au service de cette France qui s’affiche toujours en première ligne pour dénoncer les atrocités commises par le gouvernement peu enclin à la démocratie. Cette nouvelle aventure s’inscrira dans le même registre d’une France qui soutient les dictateurs et se soldera certainement en désastre judiciaire.
Me Dupont-Moretti ne vole au pas seulement au secours d’un Président honni par le peuple mais serait en mission commandée par la France obscure, celle qui continue à tirer les ficelles dans l’ombre pour maintenir des dictateurs en place qui a tout prix. L’argent n’est pas seulement le mobile en enjeu, mais c’est surtout l’affirmation d’une France qui refuse qu’on lui tienne tête. MOKOKO est l appât idéal pour impressionner les autres . Son dossier, sans pour autant être juriste, on peut l’affirmer sans risque de se tromper, est vide. Car c’est un dossier monté, fabriqué de toute pièce. MOKOKO doit subir la loi de l’humiliation et du discrédit pour avoir contredit les plans d’une France conquérante et dominatrice dans un pays où elle se veut être le maître absolu. Les velléités de la France contre MOKOKO ne datent pas aujourd’hui et ceux qui manigancent le pseudo-procès se sont tous passés le mot pour passer MOKOKO au barbecue.
Me Eric Dupont-Moretti s’est-il réellement renseigné sur la nature criminogène de son client qui, pour rappel , est aux commandes du Congo depuis près de 40 ans et aurait sur son actif des milliers de morts et des familles disloquées ? Comment pense –t il respecter son sacerdoce de dignité, de respect de la parole des plus faible dans ce contexte? Comment osera-t-il se regarder dans le miroir lui, Me Eric Dupont- Moretti, qui a eu une enfance marquée par ce sentiment d’injustice, car élevé seul par une mère femme de ménage? Son grand-père maternel, immigré italien, est retrouvé mort en 1957 dans des conditions suspectes, le long d’une voie ferrée. Son oncle porte plainte afin qu’une enquête soit ouverte, mais rien n’est fait. Cette injustice, un mystère de plus, le décidera à choisir la voie du droit (2).
Les enfants massacrés au Congo, depuis des dizaines d’années, les pères embastillés sans mobile apparent, les petites filles violées devant leurs frères par un régime aussi odieux ne sont-ils pas des injustices? Que voudriez-vous aller défendre au Congo ? Le pouvoir de l’injustice caractérisée pour pérenniser le droit de tuer et d’emprisonner les paisibles citoyens ?
Certes, vous avez le droit de défendre qui vous voulez seulement ou est votre sens de justice et morale ? Est-ce que c’est rendre justice au peuple congolais d’aller défendre un homme qui a marché sur les milliers de cadavres pour revenir au pouvoir sur un des coups d’état les plus sanglant d’Afrique centrale ? Est-ce que ça serait rendre justice a un homme qui amis à genoux tout un peuple, le condamnant à la mendicité devant le FMI ? Est-ce que c’est rendre justice en encourageant un fou qui a transformé le Congo en un mouroir à ciel ouvert ?
Me Éric DUPONT MORETTI, ce serait là vôtre sens de justice ? Seriez-vous prêt à inscrire de votre empreinte « l’homme qui condamna le peuple congolais à l’extermination clanique »
On le sait tous que le procès est déjà fait et la sentence prononcée. Seulement indignons-nous de cette France esclavagiste dont ses dictateurs africains ne sont que des bras armés d’une politique meurtrière aux services des intérêts mafieux. L’Afrique livrée, une fois de plus, à la vindicte d’un réal politique ou des capitaines aux mains sales viennent endosser les habits de démocrates avec des gants pleins de sangs, le sang des peuples africains meurtris, en prétextant vouloir les soigner. Comme je le dis souvent , c’est au Congolais de prendre leur destin en main
L’histoire nous le dira
Jean-Claude BERI