Ils ont eu cinquante-quatre pour entraîner le pays en enfer. Tous complices ! Francs-maçons, liés par des liens matrimoniaux, ethniques, régionaux, sectaires, etc, ces vautours de l’intérieur portent la responsabilité de la décadence du pays.
Des hyènes qui s’affublent désormais de peaux d’agneau pour se prévaloir du titre de « messie » politique. Une fois autour de la marmite de Koka Mbala, ils reprendront leur boukoutage en cassant des cacahuètes sur le dos du peuple. Enough ! Assez ! Si vous les laissez encore une fois mener le train politique, ils trouveront le moyen de s’entendre sur le dos du peuple : un tel rêve d’être premier ministre, un tel aura le ministère des finances tandis que Sassou regroupera son arrière-garde familial à la présidence de la république. Non, ce deal n’est pas le nôtre. Toute cette racaille politique qui s’est encanaillée pendant plus d’un demi-siècle en suçant le sang du peuple ne peut plus prétendre rester aux commandes de la république : ils ont épuisé le peu de crédit politique qui leur restait. Grattez un peu de leur épiderme et vous verrez apparaître la pire des saletés politiques. Peut-être même le sang des innocents.
Ils appartiennent au passé de notre histoire politique. Ils ont de près ou de loin participé au pillage du Congo par les Congolais. Ce sont eux qui ont pris ou qui prennent encore les miettes que nous laissent les puissances étrangères pour nous laisser des dettes et de la fausse monnaie à la place. Le Congo n’a plus besoin d’hommes du passé et/ou du passif. Nous voulons des hommes neufs, propres, immaculés, kimuntistes, animés de hauts idéaux, désintéressés. Vous me direz : où trouver ces perles rares ? Elles existent pourtant et le peuple les reconnaît car certaines personnalités vivent en son sein – au pays même. L’or reste préservé – même dans la fange la plus putride.
Nous ne regardons vers le passé que dans le but de ne plus reproduire les erreurs de l’histoire. Une hyène reste une hyène même avec la peau d’un agneau. Un cobra demeure un animal venimeux même affublé d’une peau d’éléphant. Après cinquante-quatre ans, la nature a travaillé les esprits et les coeurs jusqu’à se cristalliser dans les gènes ; non, ils ne peuvent plus changer ET, PIRE : ILS ONT MEME FAIT DES PETITS ENCORE PLUS TENEBREUX QUE LEURS PERES SPIRITUELS ! Trop tard pour cela ! Vous les avez vus à l’oeuvre au sein du système politique : ils ont produit des fruits amers du fait qu’ils sont des arbres de mauvaise facture, des rejetons aux racines amères nourris au lait aigre et corrosif du PCT. Tous ces gangsters en costume du samedi soir ne nous tromperont plus même s’ils portaient des soutanes. Certes, ils pourront toujours compter sur un fonds de commerce composé d’un fan club tribalo-ethnique mais cela relève de la contagion de la cécité politique. Quand les aveugles veulent suivre un borgne, qu’ils aillent tomber dans le caniveau de la déchéance humaine, seuls, sans y entraîner notre peuple qui a trop souffert de leur nature vicieuse.
Cette fois-ci, la vigilance sera de mise : tous ceux qui sont au service de leur ambition personnelle et qui ne voient personne à part eux se contenteront dans leur cécité de…gérer leur petite personne et leur fan-club ethnique.
Il faut construire un avenir qui regarde le peuple congolais en face. Eux ont tourné le dos au peuple pendant cinquant-quatre ans. ils ont trop grossi tandis que le petit peuple dépérissait. Ils ont eu plus d’un demi-siècle pour mal agir. Ecoutez, ça suffit, mauvaise engeance ! Les temps de l’exigence absolue arrivent au Congo. Chacun rendra compte au peuple pour ses actions, pour sa part de décadence qu’il aura provoquée. Il y aura une loi qui leur interdira l’exercice de la politique ou l’occupation de tout poste de responsabilité dans la sphère publique à ces pyromanes politiques qui jouent mal au pompier du peuple. Prenez votre retraite politique, éléphants, hyènes, coqs, animaux et oiseaux de mauvais augure ! Vous avez eu cinquante-quatre ans pour démolir notre beau pays. Nous n’en demandons pas autant pour le reconstruire.
LION DE MAKANDA MWAN’ MINZUMB’