« Wallas Players » est la grande révélation des années 70 de la musique congolaise dite « nouvelle génération ». Beaucoup on considéré ce groupe dont le leader Nzongo Soul a été le meilleur exemple de la vibration « Rock-Folk » dénommé « Malonda ». Nzongo Soul lui même en a représenté longtemps l’aspect la plus engagé artistiquement.
Enseignant de carrière , il baigne dans tous les milieux pop, rock et RNB (rythmes et blues) en tablant le feeling sur la base culturelle « Walla », une danse kongo soutenue par des percussions à frappe binaire. Nzongo Soul a plus d’un tour dans son sac. Il a réuni autour de lui pour l’accompagner les artisans comme : Ange Ngoma; Aye Pacho; Ben Koular; Fati Montene et autres qui se démarquent ainsi des habitudes en vogue chez le plus grand nombre de groupes, pour jouer avec les genres musicaux comme avec les mots.
Les textes légèrement acidulés, ironiques et tendres sont bien servis par une musique qui emprunte au folk autant qu’au rock. Le premier disque du groupe sort en 1979, six ans après la venue de Nzongo Soul en France en 1984. Année où il obtient le premier prix du concours « Découvertes 84 » de Radio France Internationale.
En France, il s’est notamment fait remarquer pour son interprétation dans le titre Noir et Blanc de Bernard Lavilliers en 1986. Tout comme dans son album « Musicosophie » où l’artiste parle de la musique au coeur de la pensée Bantou.
Retour sur la création de « Wallas » qui a marqué la nouvelle expression dans la chanson congolaise
1977, Les quatre garçons précités, se retrouvent pour former le groupe « Wallas » ou « Wala » en kikongo, nom qui a lui seul désigne : – extraire le mauvais sort ou rituelle pour anéantir les forces occultes ou encore la musique, la danse et l’expression qui constituent son essence –
L’objectif de Zongo Soul vedette principale : s’inspirer des formes rythmiques traditionnelles sur un tempo musical proche du rock, rap ou du hi-pop, à une époque où à juste titre il méritait le titre de précurseur. Au sein du groupe, des rythmiciens Bakouma « Pinto », JC Mwondo (guitares), John Organ (orgue) Aye Pat Joël (batterie) Jean Jody Malanda (percussions), Faustin Zongo, Michel Tchakaka (chant) qu’accompagnaient trois danseuses qui faisaient également le chœur.
Nzongo Soul, connu depuis sous le nom de WA SEMO NZONGO poursuit brillamment sa carrière en France où il est à la tête de l’espace culturel « Nzongo Shool » (organisation non gouvernementale internationale)
https://www.youtube.com/watch?v=2mwLdN_jsOo
Clément Ossinondé