OPERATION MBATA YA PEUPLE CONGOLAIS MOKOLO POUVOIR NON AU ‘’MASCARENDUM’’

Mes chers compatriotes,

Les cons, ça ose tout. C’est même à ça qu’on les reconnaît. Les dictateurs aussi. Lors de son  message à la nation du 22 septembre 2015 qui est en réalité, le message sur son état psychologique très dégradé, sous le masque de la psychopathie, le dictateur indécrottable Sassou Nguesso qui n’à que trois objectifs dans la vie: le premier est de s’accrocher au pouvoir, le second est de s’accrocher au pouvoir et le troisième est de s’accrocher au pouvoir (Il est le Président à vie du Congo et fermez vos gueules. Démocratie ? Causez toujours !) A osé. Il a dit vouloir appeler le « prétendu » peuple congolais à un « mascarendum » (une mascarade de référendum) en vue d’un changement de Constitution pour entériner sa volonté de faire du Congo son Royaume.

Quand on sait que pour M Sassou Nguesso: le peuple congolais c’est LUI (Peuple congolais = Sassou) Si vous n’êtes pas d’accord on peut toujours lui demander de trancher et c’est cela la démocratie au Congo. (Toujours demander l’avis de M Sassou Nguesso) C’est dire que les résultats du futur Référendum au Congo s’il est organisé, sont connus d’avance: Ce sera un OUI massif.

Moralité ! Le peuple congolais est sous une occupation interne par le colon Sassou Nguesso et son clan.

L’alternance (la démocratie au Congo), c’est la deuxième indépendance à conquérir

La question posée ce jour; à ce que je comprends, c’est « la révolte du ‘’vrai’’ peuple Congolais et ce qui en résultera» ou encore «qu’y aura-t-il ensuite?» Si j’en crois mon petit jugement, cette question pose celle du choix entre le respect de la Constitution par M Sassou Nguesso ou son arrestation et plus si animosité persistante.

Avant de vous dire ce que j’entends par “ le Respect de la Constitution du 20 janvier 2002 par Sassou Nguesso ou son Arrestation. j’aimerais éclaircir un point qui me concerne personnellement. Je suis un Congolais natif de Mboté-Moukandou dans le Sud du Congo. Je suis un patriote, et je crois à l’action sur tous les fronts et par tous les moyens nécessaires. Je  ne vous écris pas pour vous parler de mon village ni pour tenter de vous faire changer de région. Je ne vous écris pas pour argumenter ou discuter de nos points de désaccord. Je vous écris pour vous dire : comme le vaillant peuple frère du Burkina qui vient encore d’écrire une nouvelle page de son histoire et, celle des pays africains en lutte contre les dictateurs en renversant le Général abruti Diendéré qui a tenté d’orchestré le coup d’Etat le plus bête au monde, il est temps que nous mettions nos divergences en veilleuse et que nous comprenions ce que nous avons de mieux à faire, c’est de commencer par nous rendre compte que nous avons tous le même problème, un problème commun, un problème qui fait que voilà plus de 32 ans que nous prenons des coups, que nous soyons nés à Pointe-Noire, Ewo, Brazzaville, Oyo, Gamboma etc… Que nous ayons fréquenté l’école ou que nous soyons analphabètes, vous avez pris des coups tout comme moi. Nous sommes tous dans le même bateau et nous allons tous continuer de recevoir les mêmes coups du même homme si nous ne prenons garde. Il se trouve précisément que cet homme s’appelle Sassou Nguesso. Tous nous avons subi et continuons de subir l’oppression policière et militaire imposée par  Sassou, l’expropriation des biens de l’Etat orchestrée par Sassou et la dégradation sociale imposée par Sassou Nguesso.

Lorsque je m’exprime ainsi, cela ne veut pas dire que je suis anti Sassou Nguesso, mais que je suis opposé à la spoliation du Congo par son clan, opposé à la dégradation de notre pays à tous, opposé à l’oppression dictatoriale qui veut faire évoluer la République en un Royaume. Et si Sassou Nguesso ne veut pas que les Congolais soient ses ennemis, et qu’il puisse subir lui et son clan l’opération «Mbata ya peuple Congolais Mokolo pouvoir» à l’instar du Burkina, qu’il cesse de nous opprimer, de nous exploiter et de nous dégrader et, il n’a qu’à respecter la constitution. Que nous soyons chrétiens dans le Pool, musulmans à Poto-Poto, ou adeptes du Nzobi à Mayoko, nous devons d’abord apprendre à oublier ce qui nous sépare. Si nous avons des divergences, nous discuterons de cela dans le futur; mais lorsque nous allons descendre d’ici là dans les rues du Congo comme hier à Brazzaville sur l’Avenue Alfred Raoul, qu’il n’y ait pas de sujet de controverse entre nous tant que nous n’aurons pas fini de résoudre le problème Sassou Nguesso.

Si le pouvoir de Brazzaville ne fait pas quelque chose très bientôt pour revenir sur la tentative de son putsch constitutionnel, je pense que vous admettrez tous que nous allons être contraints de recourir à l’article 10 de la constitution qui prône la  désobéissance civile en ces termes: «Tout citoyen, tout agent de l ’État est délié du devoir d’obéissance lorsque l’ordre reçu constitue une atteinte manifeste au respect des droits humains et des libertés publiques. L’ordre d’un supérieur ou d’une quelconque autorité ne saurait, en aucun cas, être invoqué pour justifier ces pratiques…» pour obliger Sassou Nguesso de choisir : soit le Respect de la Constitution ou son Arrestation. D’ici 2016, ce sera soit l’un soit l’autre. Ce n’est pas que le temps passe c’est que le temps a passé et nous en avons marre de la dictature de l’angoisse, de l’invective et de l’intimidation qui se nourrit du sang des Congolais.

2016, doit être l’année la plus explosive que le Congo ait jamais connue parce que Sassou Nguesso, son clan et ses catins de ministres veulent continuer à prendre le peuple pour des «Con-golais » à enfiler. Que ces pervers caractériels qui prétendent nous diriger, qui s’exhibent au Congo et sur les réseaux sociaux avec l’outrecuidance de se masturber ou de se prendre en photo devant des webcams et qui ont aussi l’audace de courir le Congo en battant leurs mains souillées pour nous préparer à « un gang bang référendaire » sachent qu’à entretenir cette idée machiavélique de vouloir faire du Congo un Royaume de Sassou, ce dernier et ses dépravés de ministres, ne pourront rien obtenir d’autre qu’une explosion parce que la scène congolaise voit apparaître un type de Congolais patriotes dont l’avenir du Congo de demain se trouve être entre leurs mains (de ceux qui ont vingt ans aujourd’hui) et eux croyez-moi, il n’ont pas l’intention de continuer de subir leurs déviations. Sassou voulait donner la parole au peuple. Aujourd’hui, le peuple  lui a répondu : NON au «mascarendum»

Je ne suis pas tribaliste, ni régionaliste. Je suis l’un des 4 millions de Congolais qui sont victimes de Sassou Nguesso. Je m’adresse à vous en tant que victime du système d’apartheid de Sassou Nguesso. Et je vois le Congo par les yeux de la victime. Je ne vois pas un chemin d’avenir tracé par  Sassou Nguesso, mais un cauchemar Congolais. Les 4 millions de victimes de Congolais doivent s’éveiller et accéder à la maturité politique comme le peuple du Burkina qui n’a cesse de donner l’exemple. Et qu’est-ce que cela signifie ? Cela signifie que lorsqu’on forme un bloc (un peuple uni) contre la dictature et le vol accéléré comme ce jour 27/09/2015 à Brazzaville, que les mitraillettes et les chars ne peuvent pas arrêter un peuple déterminé. Au grand jamais !

En voulant se maintenir à tout prix au pouvoir Sassou Nguesso qui se fait appeler par son clan Otshiombé (le chef) « Nzambé nsengué » (Dieu de la terre… l’immortel) n’est qu’un irrévérencieux vis-à-vis de Dieu, de Marien Ngouabi et du peuple Congolais et pire, c’est un «démon-crate») dont la dictature doit être assimilée par le droit international au tribalo-régionalisme, colonialisme et antivaleur de paix parce qu’il n’a même pas attendu le résultat de son anti-constitutionnel « mascarendum » (referendum) pour passer à l’acte parce que Télé « KimSassoung » à Nkombo vient d’annoncer la création d’une commission d’élaboration de la nouvelle constitution.

Si les Congolais se battent demain contre les pieds nickelés qui gouvernent le Congo, l’opinion internationale saura au moins pourquoi.

C’est pourquoi le moment est venu de vous dire qu’en cette fin d’année 2015, nous avons l’obligation de contraindre Sassou Nguesso par tous les moyens à ne doit pas déplacer la moindre limite constitutionnelle.

Au fond, ce que j’essaie de vous faire admettre c’est ceci : au Congo depuis que Sassou Nguesso est au pouvoir, nous sommes, vous et moi, en face d’une conspiration tribale, d’une conspiration clanique et gouvernementale qui prive les Congolais de logements convenables, d’éducation correcte, et qui nous laisse mourir par manque d’hôpitaux, d’eau et d’électricité…. Voilà plus de 32 ans que Sassou NGuesso n’a pas fait ce qu’il devait pour les Congolais. La prétendue évolution des institutions est une dictature. Sassou Nguesso et tous ces oripeaux s’en fichent du Congo et des Congolais ceux qui les intéressent c’est l’argent.

N’ayons plus peur comme ce jour 22/09/2015 qui va rentrer dans les anales de la politique congolaise. Nous avons des amis et des nouveaux alliés. A commencer par les pays francophones dont la France et son Président Hollande qui avait déclaré à Dakar « Là où les règles constitutionnelles sont malmenées, là où la liberté est bafouée, là où l’alternance est empêchée… les citoyens de ces pays sauront toujours trouver dans l’espace francophone le soutien nécessaire pour faire prévaloir la justice, le droit et la démocratie… » sans oublier le Parti Socialiste français qui vient de sommer Sassou Nguesso à renoncer à son projet funeste de révision de la constitution. Toute la lutte en faveur de l’alternance (de la démocratie) au Congo doit donc désormais faire l’objet d’une nouvelle interprétation (plus large).

Comment accepter que Sassou Nguesso veuille que nous puissions le remercier parce qu’il nous donne des miettes de ce qui nous appartient ? Pourquoi devrions-nous le remercier parce qu’il aurait construit un seul stade à Kintélé et des semblants de route nationale etc. Où est le progrès tant vanté?

Nous sommes en face d’une situation devant laquelle les Congolais surtout les jeunes, ne veulent pas tendre l’autre joue en lui autorisant de changer la constitution. Cela nous montre qu’une nouvelle donne se prépare au Congo. La démocratie ou la mort. La seule différence, c’est que cette sorte de mort sera réciproque.

Nous ne devrons plus laisser Sassou Nguesso venir nous narguer et mentir sur où va l’argent du pétrole ou la richesse de notre pays… Nous devrons lui demander comment lui, ses enfants et ses amis, ont fait pour s’enrichir si vite. Je suis pauvre, vous qui me lisez, vous êtes pauvres; pris individuellement au Congo, nous sommes tous pauvres à cause de Sassou Nguesso et son clan qui eux, sont devenus des milliardaires alors qu’ils ne possèdent aucune usine au Congo. Trop c’est trop.

Aujourd’hui, au terme de son mandat Sassou Nguesso ne veut pas laisser le pouvoir. Nous avons le droit de revendiquer son départ et ce qui nous appartient : le pouvoir. Quiconque nous dénie ce droit est un criminel. Il enfreindra la loi constitutionnelle et commettra par conséquent un délit. Mais qui donc va nous empêcher de mettre la loi (l’article 10 : la désobéissance civile) en application? Les services de la police! S’ils ont l’audace de nous attaquer, nous les attaquerons. C’est ainsi que nous mettrons fin à cela. Si nous ne prenons pas cette position ou une autre semblable, nos enfants, lorsqu’ils seront grands, auront honte en nous regardant. Si nous ne prenons pas une position intransigeante je ne veux pas dire qu’il faille se livrer à des violences lorsque nous descendrons dans les rues, mais que nous ne devrions être non-violents que si nous nous heurtons à une forme d’action non-violente comme hier à Brazzaville. Nous serons non-violents à l’égard de ceux qui vont pratiquer la non-violence à notre égard. Mais si la police ou les militaires nous accablent de leur violence, ils nous rendront fous, et nous ne serons pas responsables de nos actes. C’est ainsi que tout Congolais devra se comporter dans les jours qui viennent.

Dans ce combat contre la dictature, nous devons faire passer la lutte pour l’alternance et la démocratie au Congo à un niveau supérieur, au niveau des droits de l’homme. En transformant notre combat contre la dictature en lutte pour les droits de l’homme, nous pourrions porter la cause des Congolais et du Congo devant les nations qui siègent à l’ONU. Nous pourrons la défendre devant l’Assemblée Générale. Nous pourrons traîner Sassou Nguesso et son gouvernement, devant une cour internationale. Nous pourrions attaquer devant les tribunaux du monde tous ceux qui violent nos droits humains au Congo.

Par Respect de la constitution par Sassou Nguesso, j’entends l’alternance, la démocratie, donc, le départ du dictateur sans conditions. Ne perdons donc plus le temps à en appeler à la conscience morale de ce failli. S’il avait une conscience, il respecterait la constitution sans qu’il fût besoin de faire davantage pression sur lui. Aussi n’est-il pas nécessaire de vouloir transformer la mentalité de Sassou. Peine perdue. C’est la nôtre qu’il faut transformer.  Nous ne parviendrons pas à modifier son attitude à notre égard. Ce qu’il faut, c’est que nous changions de mentalité dans nos rapports les uns avec les autres afin d’être en mesure de créer l’unité et l’harmonie dont nous avons besoin pour sortir notre pays de la dictature. Notre meilleure arme contre lui c’est notre unité. C’est cette  unité qui s’est manifesté aujourd’hui sur le boulevard Alfred Raoul au meeting du Frocad qui, nous permettra de traîner Sassou Nguesso devant le tribunal Pénal International, le dénoncer à la face du monde s’il refuse de respecter la constitution. C’est pour cela, que j’applaudi sans retenue non seulement l’accord politique historique qui a été signé entre les plateformes IDC et FROCAD mais aussi, la réussite du meeting du Non au « mascarendum » de ce jour 27/09/2015 à Brazzaville. Plus de 300.000 manifestants c’est tout simplement énormissime ! Le peuple Congolais a relevé le défi. Bravo !

En vertu de l’article 10 de la constitution, nous allons donc devoir désobéir à Sassou Nguesso et son gouvernement de minables. Cela ne veut pas dire que nous allons prendre des fusils, former des bataillons, et partir à la chasse des enfants de Sassou Nguesso ses couillons de ministres, encore que nous en serions en droit de le faire. Je veux dire : encore que nous aurions de bonnes raisons de le faire ; mais ce serait illégal et nous ne faisons rien qui soit illégal. Si Sassou Nguesso ne veut pas recevoir le (Mbata ya peuple Congolais Mokolo pouvoir) «la gifle du peuple seul détenteur du pouvoir», il n’a qu’à commencer à prendre conscience de l’avertissement que le peuple Congolais vient de lui donner aujourd’hui 27/09/2015 afin de retirer son projet diabolique de changer la République et commencer à respecter la Constitution et faire son boulot d’organiser les élections de 2016 en toute transparence. Ce qui suppose de revoir les listes électorales avec l’opposition. C’est tout.

J’espère que vous m’avez compris. Le jour de la désobéissance, ne partez pas à la chasse à l’homme.

Pour la patrie, dici fin 2016, ce sera le Respect de la constitution par Sassou Nguesso ou son arrestation et plus si humiliation du peuple Congolais via l’opération « Mbata ya peuple Congolais Mokolo pouvoir ».

C’est mon point de vue. Si vous ne l’aimez pas j’en ai d’autres

Wallys KIMBATSA