« On connait vraiment une personne grâce à la façon dont elle nous traite quand elle n’a plus besoin de nous ».

Tsaty Mabiala est un homme de très petite taille (un homme-et-demi), c’est un personnage apathique, calculateur, cynique, glacé et vain. Et ce n’est pas tout. Cette loque humaine a un cerveau trouble qui a des lacunes mnésiques. C’est un livre avec des pages de sa vie arrachées. A tout moment quelque chose manque. N’empêche qu’il a une idée fixe. Il sait ce qu’il veut : être le Secrétaire Général à vie au mieux le Président à vie de l’Upads, et il y va. A travers le péché d’ingratitude envers ceux qui l’ont aidé hier, à travers la perversion, à travers la malhonnêteté, à travers l’inhumanité, à travers un collaborationnisme méprisant avec le pouvoir de Mr Sassou, soit, mais il y va.

Le péché d’ingratitude

Seulement il ignore qu’au temps où nous sommes, ses actions à la tête de l’Upads, dès qu’elles traversent les effluves de la moralité humaine des cadres parti, dans ce milieu, ses actions prennent leur vraie figure et font apparaître ce qu’elles sont, hideuses, haineuses.

Quand Tsaty Mabiala fait écrire les 11 et le 18 mai 2016 par ses innommables illettrés, que Benoît Koukébéné qui plus est, membre du bureau politique de l’Upads est «un pervers, agitateur, provocateur, donneur de leçon de morale politique, est en verve en ce qui concerne les biens mal acquis… » de Mr Sassou et pourtant ! Cela relève – d’un pêché d’ingratitude envers Benoît Koukébéné qui l’a mis en scelle à l’Upads : Pour avoir financé le Congrès de l’Upads de 2006… Pour avoir pesé de tout son poids politique au sein du parti pour faire de lui le Secrétaire Général de l’Upads. L’ingratitude n’étant qu’une bassesse quand elle s’en tient à elle-même, c’est-à-dire, au défaut de reconnaissance; mais elle acquiert un caractère odieux, atroce, épouvantable, inconcevable, indéfinissable, égoïste, méchante, impolie, colérique, et en manque d’affection pour les autres quand de son état passif elle passe à un état hostile. – d’un non-respect des statuts de l’Upads qu’il dirige en dictateur méprisant mais aussi, – de la folie parce que les fonctions de Secrétaire Général à l’Upads commencent à rendre Tsaty Mabiala fou et dépareillé devenant ainsi, « Pascal le Petit ». Au secours Freud !

Est-ce l’appétit du pouvoir à vie à la tête de l’Upads qui rend fou cet animal ? Où bien, il l’était déjà avant d’arriver à la tête de l’Upads ? La dernière hypothèse semble la plus plausible parce que l’anamnèse de ce paranoïaque nous indique qu’il souffre d’un complexe : celui de la « castration du pouvoir « . Ce complexe se repose sur le primat du pouvoir pour le pouvoir, associé à des haines enfouies depuis longtemps qui constituent le plus grand désordre psychique dans l’âme de ce dernier dont la pensée crée des raisons de sa colère envers Benoît Koukébéné et les autres membres de l’Upads et, la justifie pour le fait qu’ils n’ont pas soutenu le chimérique candidat Poungui en 2009 et l’histrion candidat qu’il a été lui, en 2016. Il le réactive et utilise le tout comme ersatz d’une pensée politique anémiée dans le seul but de vouloir se débarrasser à l’Upads, de tous les cadres et militants qui ne respirent et ne pensent pas comme lui. Aujourd’hui seulement, « Pascal le Petit », ce bout d’excrément tellement ingrat et inconsidéré, oublie et méconnaît ses bienfaiteurs Benoît Koukébéné, Majos Mabiala, Goma Nzila, Ndongui Mabiala, Sonh Mafoumbi, Télesphore Badinga etc… Et, crache dans la nourriture sans laquelle il ne saurait exister pour nous polluer l’air et la vie à l’Upads. Il nous fait dégueuler Pouah !

Perversion

Aucun membre de l’Upads dans l’histoire du parti du Professeur Lissouba, n’a été ou est aussi complexe, compliqué, contradictoire, et donc pervers que « Pascal le Petit ». A Mons en Belgique, il ne sentait (puait) pas l’argent. Mais depuis son retour au Congo en 2006 avec la bénédiction de Mr Sassou qui avait interdit à Lissouba, Koukébéné, Moungounga–Nguila… le retour au pays natal. Depuis, l’argent, est désormais la première priorité de « Pascal le Petit » qui fait l’admiration de Mr Sassou qui le parraine et le couve. Il a choisi son camp : celui de la compromission, de la trahison de l’Upads, et de l’opposition. C’est sa seule façon d’exister.

Avec l’argent de la compromission, « Pascal le Petit » use à bon escient son nom et de la stupidité de ceux qui l’entourent, il a mis en place une sélection naturelle à l’envers au sein de l’Upads, ne supportant pas les cadres éclairés et promouvant les plus soumis. Son secrétariat général est remplit d’incapables dangereux. Les communiqués du parti ne sont qu’une mécanique en faveur des intérêts de « Pascal le Petit ». Il y a chez cet aventurier vil et couard et ses affidés, un dédoublement de la personnalité et à partir de là une fracture endogène de la conscience. Entre l’habit d’opposant souvent de mise et l’habit du traître qu’il ne se gêne pas de porter dès qu’il sort de l’enceinte de l’Upads ou de l’opposition, « Pascal le Petit », vit deux vies en même temps : une vie de prétendu opposant et une vie dépravée et remplie d’ingratitude méprisante. Mr Sassou ne pouvait avoir un meilleur espion au sein de l’Upads et à l’opposition pour servir ses intérêts dictatoriaux.

Ce bouffon qui a signé au nom de l’Upads tous les actes de compromis avec le PCT, d’Ewo à Dolisie, est devenu tout d’un coup comme par magie un opposant à Mr Sassou avant les élections de 2016, on n’avait pas regardé de si près qu’il allait trahir. Il a écouté Mokoko, Kolélas, Munari, n’a pas répondu à l’appel de Bowao pour signer la chartre des 5 candidats de l’opposition. Deux ou trois jours, puis il a repris son dessein, et fait la volonté de Mr Sassou. Grâce à cette façon de faire, il a toujours à son service l’inattendu, grande force ; et, ne rencontrant en lui-même aucun obstacle intérieur dans ce que les autres hommes appellent conscience, il pousse son dessein, n’importe à travers quoi, nous l’avons dit, n’importe sur quoi, et touche son but : gagner le Congo-millions parce qu’il fait repousser les 3 palmiers à Oyo. Faisant ainsi de l’Upads, un parti godillot et Benoît Koukébéné qui lui, critique cet état de fait parce qu’il pense et dit à juste titre que l’Upads doit rester et demeurer un parti de gouvernement et d’opposition dure contre le pouvoir dictatorial d’Oyo, passe pour être son ennemi.

Dans ses entreprises, il a besoin d’aides et de collaborateurs achetables ; il les cherche un billet de banque à la main au Congo où à Paris. Il les trouve. Il a produit une espèce de personnages mue par l’argent dont il est le centre naturel et qui se groupe nécessairement autour de lui. Aujourd’hui, il en est environné, ces hommes lui font cour et cortège ; ils mêlent leur rayonnement au sien. A de certaines époques de l’histoire de l’Upads, au Siège provisoire du Parti : n°245 de l’Avenue de la Poudrière Quartier Maya-Maya à Brazzaville, avec le Grand Pascal Lissouba, il y a eu des pléiades de Grands hommes (Kickounga Ngot, Nzé, Bongho Nouarra, Poignet, Matanga, Manu Mahoungou, Nguila Moungounga, Songuissa Moulangou, Koukébéné, Moukouéké, Tamba-Tamba, Mbéri, Mouberi, Niangoula, Ossassi, M’Badinga Mupangu, Marc Mapingou, Ibala, Maganga, Itadi, Lekoba etc.) A notre époque, autour de « Pascal le Petit » Tsaty Mabiala, il y a des pléiades de chenapans.

Bilan

Une chose me frappe pourtant, c’est que dans toutes les qualités que les médiocres qui l’entourent lui reconnaît dans tous les éloges qu’on lui adresse, il n’y a pas un mot qui sorte de ceci : habileté pour reconquérir le pouvoir perdu en 1997, fermeté de l’opposant, élections présidentielles de 2009 et 2016 ou législatives admirablement préparée et conduite. Instant bien choisi pour s’attaquer au pouvoir dictatorial d’Oyo. RIEN.

Résultats : Le bilan de Tsaty Mabiala de 2006 à 2016 dix ans (10) à la tête de l’Upads, est bien plus petit que sa taille pour ne pas dire Zéro :- Deux (2) élections présidentielles (2009 et 2016), deux (2) cuisantes et humiliantes défaites pour l’Upads qui est le plus grand parti du Congo. N.B en 2009, invalidation de la candidature du chimérique candidat de l’Upads (Poungui) pour avoir tout bonnement oublié de mentionner l’adresse de son domicile à Brazzaville. Un gag ! Non. C’était une stratégie : jouer au lièvre électoral pour Mr Sassou. Pour preuve, ceux-ci n’avaient même pas contesté l’invalidation du candidat de l’Upads au présidentiel pourquoi ? Ce ne sont que des salopards. En 2016, le clown de Tsaty Mabiala s’est porté lui-même candidat et a pris une déculottée électorale en obtenant 4% de suffrages là où le Grand Pascal Lissouba en 1992 avec le même parti Upads, avait fait 35,89 % (282 000) voix au 1er tour et 61,32 % (506 395 voix) au 2ième tour offrant ainsi à l’Upads, l’unique Grande victoire en politique au Congo (Lissouba avait été élu Président de la République). Aux législatives, avec le même parti Upads, le Grand Pascal Lissouba avait récolté 39 députés. L’Upads devenant ainsi, le premier parti à l’Assemblée nationale. Tsaty Mabiala et son Upads, n’ont que 7 députés. Tout est là… En mettant en jeu la probité morale et intellectuelle des cadres de l’Upads, la seule et unique compétence que l’on peut reconnaitre à Tsaty Mabiala, c’est son incompétence.

Nonobstant cela, cette souillure de l’histoire de l’Upads, ne songe même pas à tirer par lui-même les conclusions qui s’imposent le fait d’avoir mené son parti à la débâcle et donc, de démissionner. C’est tout le contraire. A le voir adresser d’incroyables appels aux militants de l’Upads, ces mêmes militants qui frémiront d’horreur et de colère devant lui, à l’entendre parler avec aplomb de sa « légitimité » et de sa « mission » à la tête de l’Upads confiée par Mr Sassou, on serait presque tenté de croire qu’il en est venu à se prendre lui-même en haute considération et que la tête lui a tourné au point qu’il ne s’aperçoit plus de ce qu’il est ni de ce qu’il fait de l’Upads. Ce raté, cet homme de mensonge, d’insuccès, est un homme de malheurqui veut demeurer par tous les moyens à la tête du parti. Non, cet homme est dangereux pour l’Upads et pour le Congo. A cause de lui, l’Upads n’est plus une chance pour le Congo. Il a des besoins, il a des caprices, il faut qu’il les satisfasse. Ce sont des envies de dictateur. La toute-puissance serait fade si on ne l’assaisonnait de cette façon.

Avec Tsaty Mabiala en 10 ans, l’Upads n’a pas seulement perdu toutes les élections : elle a aussi perdu une grande partie de son âme. Le parti du professeur Lissouba se retrouve aujourd’hui au fond d’un gouffre. Il ne reste plus grand-chose de l’Upads. Et il ne reste presque rien du lissoubisme. Quelle abominable honte ! Qu’as-tu fait Upads pour mériter un tel martyre ? Le responsable de cet échec c’est bien lui Tsaty Mabiala qui est une escroquerie à la tête de l’Upads. L’activisme de ce fossoyeur du Lissoubisme et de l’Upads appelle révolte et réflexion pour que les militants puissent exiger un congrès extraordinaire pour la Refondation de l’Upads.

La Refondation de l’Upads est un devoir

Quand on mesure l’homme et qu’on le trouve si petit, et qu’ensuite on mesure les résultats de son bilan que l’on trouve aussi si petit sinon nul (en dessous de zéro). Tsaty Mabiala n’est qu’un petit en politique, alors qu’en politique, il ne faut pas être petit il faut être Grand. Et, qu’il se trouve lui et ses affidés, si énorme pour continuer encore à être le Secrétaire Général de l’Upads, il est impossible que l’esprit n’éprouve pas quelque surprise. On peut se demander : comment fait-t-il ? On décompose l’aventure et l’aventurier de Mons en Belgique à Brazzaville au Congo, on ne trouve au fond de l’homme et de son procédé que deux choses : la ruse et l’argent. Tsaty Mabiala le « boulanger » a bien roulé Benoît Koukébéné et autres dans la farine afin que le choix du Secrétaire Général de l’Upads se porte sur lui depuis 2006. L’Upads ! Il en a fait son affaire afin de toujours avoir encore et encore de l’argent. Rien d’étonnant. C’est encore une ruse de ce scélérat.

Il restera mesquin, il ne sera jamais que le diviseur à l’Upads. L’acabit de l’individu se refuse de fond en comble à la grandeur, même dans l’infamie. Blâmer par les militants de l’Upads ce sera sa destinée. Il sera hideux, et il restera ridicule. Voilà tout. Ce traître à l’Upads, une fois déshabillé du titre de Secrétaire Général par intérim, le piédestal ôté, la poussière de Dolisie et de Loudima tombée à ses pieds, « Pascal le Petit » mis à nu, peut-on s’imaginer rien de plus chétif et de plus piteux que ce petit squelette ? L’histoire à l’Upads a son Grand Pascal. Elle ne mêle pas avec elle un « Pascal le Petit » qui n’est autre qu’une contradiction qui empêche l’’Upads de revenir au pouvoir au Congo.

Parce que nous avons eu le Grand Pascal Lissouba à l’Upads, il faut que nous ayons « Pascal le Petit » ! NON.

Je le dis avec gravité. Ce qui est aujourd’hui en jeu est l’existence même de l’Upads, non pas d’un parti qui ait seulement l’étiquette d’un parti d’opposition, mais d’un parti de rupture qui s’inscrive réellement dans le combat contre le dictateur pour changer la société congolaise et agir pour un Congo en paix et de progrès. Parce que nous sommes Upads, parce que nous avons exercé le pouvoir, nous voulons faire partager à tous les lissoubistes notre inquiétude devant le risque de disparition de notre parti. Nous souhaitons donc que tous les militants, les cadres du parti, présents au pays ou en exil se mêlent activement à la préparation de la convocation d’un prochain congrès extraordinaire pour la Refondation de l’Upads afin de mettre un terme à l’intérim de « Pascal le Petit » qui n’a que trop durée. Tsaty Mabiala Secrétaire Général de l’Upads, est une erreur de Benoît Koukébéné. C’est un Secrétaire Général par défaut parce que plusieurs cadres de l’Upads sont à l’étranger. Il nous faut réparer cette erreur.

Soyons prêts à rebâtir un nouvel Upads qui réconcilie les Congolais avec l’action publique, qui remette la politique à sa juste place, c’est-à-dire qu’elle n’étouffe ni n’infantilise les Congolais, mais les rendent libres et responsables. Nous avons le devoir de le faire parce que l’Upads, c’est notre bien à tous. Nous avons le plus grand parti de notre pays et il a vocation à le rester.

Ensemble recréons l’espoir à l’Upads au Congo pour que revive la République et la démocratie pour le bien et le bonheur du peuple congolais.

KIPEPE KI MBOUMI